vendredi 26 juin 2020

Le "tsunami" vert ce titre c'est faire de la propagande à EELV les verts et qui ne font que de la basse politique politicienne et si les lyonnais s'y laissent prendre ils le regretteront !




Municipales : à Lyon, dernières passes d'armes avant le tsunami vert

VIDÉO. Alors qu'Europe Écologie-Les Verts s'attend à une victoire historique, le front anti-écologiste se déchaîne dans une ambiance fin de règne.


« Le 28 juin, les Lyonnais n'auront pas à choisir entre deux sensibilités, mais entre deux conceptions de la métropole. » L'heure est grave, selon François-Noël Buffet. Le sénateur LR qui s'est allié à Gérard Collomb pour remporter la métropole voit la victoire annoncée des Verts comme une rupture dans l'histoire lyonnaise, « qui suit la même trajectoire de développement depuis Michel Noir ». « On ne peut pas lancer la première métropole de France dans cette aventure », estime le candidat, qui ne cesse de prédire avec le maire de Lyon un effondrement économique en cas de victoire des écologistes.

Dérapages

La dénonciation du « péril vert », stratégie adoptée par l'alliance entre LR et LREM, s'avère-t-elle payante ? Le sondage Ifop-Fiducial publié le 22 juin pour Sud Radio et Lyon Capitale semble l'attester. Il crédite le candidat LR de 32 % des intentions de vote, soit cinq points de moins seulement que le candidat écologiste Bruno Bernard. Mais la tactique du front anti-écolo entraîne aussi des dérapages incontrôlés, comme celui de Christophe Marguin. Devant la caméra de l'émission C politique, le patron du restaurant Président et candidat LR aux élections métropolitaines sur la circonscription Lyon Nord, a ainsi traité les électeurs des Verts de « connards ». Avant d'exprimer ses regrets a minima tout en déplorant que les écologistes prévoient de « supprimer le tourisme à Lyon ». Sur Arte Radio, Jean-Louis Maier, qui dirige la bijouterie éponyme et qui a signé avec un collectif de patrons, Acteurs de Lyon, un appel contre le « péril vert », a comparé l'élection des écologistes à l'arrivée au pouvoir de Hitler…

Municipales à Lyon : les Verts attendent une victoire historique
Face à ces attaques démesurées, les candidats des Verts restent sereins : « Abandon de la fête des Lumières, désarmement de la police municipale… Les fake news sur notre programme circulent à longueur de journée, soupire le candidat des Verts à la ville Grégory Doucet. Je prends ça avec beaucoup de recul. C'est normal que nos adversaires s'agitent : ils jouent leur survie. » Le grand favori du scrutin, dont la liste est arrivée en tête du premier tour dans huit arrondissements sur neuf, se défend de « vouloir renverser la table ». « On est à Lyon, précise-t-il. Quand je propose de végétaliser la ville pour qu'elle soit plus fraîche, ce n'est pas une lubie de botaniste halluciné. Sur le plan économique, je veux encourager un développement vertueux et responsable, qui soit d'abord au service des habitants. Grâce à la rénovation thermique de tous les bâtiments publics, nous allons aussi réduire notre empreinte énergétique, ce qui est, je le rappelle, une source d'économies de fonctionnement. C'est bien pour cela que toutes les industries sont sensibles à l'optimisation des ressources », souligne avec malice cet ancien cadre de Handicap International, diplômé d'une école de commerce. S'il est élu, le candidat des Verts promet de s'attaquer en priorité à la crise économique et sociale post-Covid, en débloquant un fonds d'urgence de 4 millions d'euros pour la culture et en aidant à la reprise du tourisme – quitte, il est vrai, à supprimer des places de stationnement pour permettre aux restaurants d'agrandir leurs terrasses. Il prévoit aussi d'investir un milliard d'euros sur le mandat en faveur de la transition énergétique. Candidat à la métropole, Bruno Bernard annonce de son côté qu'il investira 3 milliards d'euros dans les transports en commun et qu'il relancera la commande publique pour soutenir le BTP. « Quand je discute avec les acteurs du secteur, je suis étonné du décalage entre l'image que certains renvoient de nous et la réalité. Notre projet est créateur d'emplois et vise à redonner du sens à l'économie. »

La peur du modèle grenoblois

Poulain de Gérard Collomb et candidat de l'alliance LR-LREM à la ville, Yann Cucherat n'y croit pas : « La ville va se replier sur elle-même », assure-t-il. Plus que leur programme, c'est en réalité l'alliance opérée par les Verts dans l'entre-deux-tours avec la gauche du PS, du PC et surtout du Gram, groupe politique soutenu par LFI, qui ne passe pas. Y compris chez David Kimelfeld et Georges Képénékian, qui n'ont pas réussi à s'entendre avec Grégory Doucet et Bruno Bernard, lesquels réclamaient une « clarté politique » sur leur engagement macroniste. L'alliance avec la gauche est toutefois surprenante, car « les Verts n'en avaient pas besoin pour remporter l'élection. Ils l'ont fait pour des raisons politiques internes à EELV », analyse Romain Meltz, politologue à Lyon-2. Le défilé des leaders du parti à Lyon, de Julien Bayou à Yannick Jadot, en est bien la preuve. Certes, à la métropole, les alliés de gauche n'ont que peu de places sur les listes écologistes – elles sont à la hauteur de leur faible score du premier tour. Mais, à la ville, Grégory Doucet a déjà prévu de confier la culture à Nathalie Perrin-Gilbert, maire du 1erarrondissement et cofondatrice du Gram. « Pour elle, la métropole n'a pas besoin de rayonner à l'international. On est tous d'accord pour sauver la planète, mais avec une écologie positive qui s'appuie sur l'innovation et emmène tous les habitants, pas sous une forme de totalitarisme qui met tout le monde au pas comme à Grenoble », s'emporte François-Noël Buffet. Son très décrié maire Éric Piolle ne fait pourtant pas partie des mentors de Grégory Doucet, qui cite plus naturellement Gandhi, Mandela ou encore la Première ministre de Nouvelle-Zélande, Jacinda Ardern. S'il est élu, l'écologiste a également prévu de placer aux finances la très sérieuse Audrey Hénocque, une administratrice territoriale qui a travaillé avec Michel Mercier, Jean-Jacques Queyranne et même Laurent Wauquiez à la région. Jean-Jacques Queyranne qui a d'ailleurs décidé de soutenir les Verts, tout comme d'autres historiques du PS lyonnais, tels que l'ex-député Pierre-Alain Muet, le vice-président de la métropole Thierry Philip, le maire du 8Christian Coulon et le député Hubert Julien-Laferrière (ex-LREM passé dans le groupe Écologie Démocratie Solidarité).

Un troisième tour incertain

« Ils sont surtout animés par la haine de Collomb », rétorque François-Noël Buffet. Il est vrai que l'alliance entre le sénateur et Gérard Collomb, scellée dans le bureau de Laurent Wauquiez, n'est toujours pas digérée dans les rangs macronistes. « Quel qu'il soit, le futur maire de Lyon devra pourtant bien travailler avec la région », justifie Yann Cucherat, qui tente de convaincre que « personne ne tire les ficelles ». Chez le tandem Georges Képénékian-David Kimelfeld, l'alliance avec LR jugée « contre nature », laisse en tout cas espérer encore la possibilité d'incarner une troisième voie, dimanche soir. « Chez les Verts comme chez LR, on prépare déjà la présidentielle. Nous sommes les seuls à rester fidèles à nos valeurs », estime Georges Képénékian, qui tente d'imposer son programme municipal articulé autour de la santé et de l'environnement.
Fin de Gérard Collomb à Lyon : les histoires d'amour finissent mal…

Crédité de 26 % des intentions de vote dans le sondage Ifop-Fiducial, le président sortant de la métropole David Kimelfeld fait valoir son bilan lors de la gestion du Covid, ses propositions de sortie de crise et le classement de son « pacte de transition » par 50 ONG (dont Greenpeace et Attac) devant celui des Verts. « Si je suis en position médiane au lendemain du second tour, je serai le seul qui pourra aller chercher à la fois les voix des écologistes et celles de l'alliance LR-LREM », calcule l'ancien dauphin de Gérard Collomb, qui ne désespère pas d'être réélu à la tête de la métropole. À moins que les Verts n'obtiennent la majorité absolue. Un scénario tout à fait probable, selon les projections de certains analystes qui se basent sur les résultats du premier tour. Elles révèlent aussi que Gérard Collomb et David Kimelfeld l'auraient emporté haut la main s'ils s'étaient unis. Le maire de Lyon, qui voulait reprendre la présidence de la métropole, a préféré jouer son va-tout en faisant alliance avec LR. Le poison de la division aura décidément irrigué toute sa campagne.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Ce serait vraiment dommage pour cette belle ville de Lyon !

Que les lyonnais se souviennent de la médiocrité des ministres verts qui se sont succédés dans les divers gouvernements présents et passés de France, cela a été lamentable !

Car voter pour ces écolos illuminés « empêcheurs de tourner en rond » pour simplement sanctionner le gouvernement, c'est puéril et improductif !
Exemple : De la ville de Grenoble qui est dirigée par un maire vert, ce n'est vraiment pas probant son taux de délinquance n'a fait qu'augmenter depuis sa nomination, il y a 6 ans !?

Ce sont des extrémistes comme d'autres de gauche ou droite, mais cela représente le désarroi des français qui votent encore, plutôt que de s'abstenir, car cela fait bien c’est à la mode du moment l’écologie (mais pas celle politique sectaire), car n’ayant pas d’autres choix qui leur conviennent, donc par défaut, un peu comme pour les élections européennes, mais là, ils votent pour leur maire qui va administrer leur ville pour 6 ans et c'est important, car c'est pour leur vies quotidiennes !

D’ailleurs à PARIS, la maire sortante qui est socialiste de base, ce dit écolo, çà aide car cela plait aux gogos qui s’y laissent influencer !

Triste politique française !

Jdeclef 26/06/2020 14h51

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire