On notera hélas en France que ce soit racisme ou antisémitisme ces problèmes sont une maladie ancienne qui est partout dans le monde !

Coignard – Bavures policières racistes : l'indécent amalgame

CHRONIQUE. Les petits soldats du communautarisme mettent la France et les États-Unis dans le même sac. Une comparaison abusive et ridicule.

Non, la France de Macron n'est pas l'Amérique de Trump ! Ceux qui prétendent le contraire instrumentalisent sans discernement la révolte qui embrase les États-Unis après le meurtre de l'Afro-Américain George Floyd par un policier, le 25 mai à Minneapolis. Selon la base de données créée par le Washington Post après le décès de Michael Brown, 18 ans, qui provoqua les émeutes de Ferguson, dans le Missouri, en 2014, 1 265 Noirs ont été tués par des tirs des forces de l'ordre depuis 2015, chiffre qui n'inclut ni les décès en garde à vue ni les morts provoquées par d'autres causes que les armes à feu.
Qui oserait décemment prétendre que cette épidémie persistante de meurtres à connotation raciste perpétrés par des détenteurs de l'autorité existe en France dans des proportions comparables ? Dans un monde raisonnable, personne, parce que les faits démontrent le contraire.
Adama Traoré : après Minneapolis, Paris s'insurge
Il ne s'agit pas seulement d'une différence de degré, mais de nature. Les cas de bavures policières meurtrières en France sont non seulement très rares, mais le plus souvent controversés, comme le montrent les derniers rebondissements de l'affaire Adama Traoré, qui a provoqué des manifestations ce mardi et qui contribue à maintenir un climat tendu dans certains quartiers. La mort de ce jeune homme, en 2016, peu de temps après son interpellation, a donné lieu à d'innombrables expertises qui se contredisent. La plupart d'entre elles disculpent les gendarmes, tandis que la dernière, demandée par la famille du défunt et rendue publique en début de semaine, met en cause leur recours au « plaquage ventral ».

Deux réalités si différentes !

Aux États-Unis, beaucoup de décès ont une origine malheureusement si claire qu'il n'est nul besoin de multiplier les investigations. Le policier qui arrête George Floyd maintient son genou sur son cou pendant près de neuf minutes, sous les interpellations de plusieurs passants, qui constatent en direct la disproportion et la dangerosité de la méthode employée. D'autres vidéos, tournées par des témoins dans de nombreuses villes des États-Unis, montrent cette violence policière choquante parce que gratuite et meurtrière.
Pour ne rien arranger, la justice ferme souvent les yeux. À Cleveland, en 2015, elle acquitte deux policiers qui avaient abattu deux Noirs désarmés. Dans l'Ohio, la même année, un policier blanc tue par balle un conducteur noir non armé lors d'un contrôle routier. La liste pourrait s'allonger presque à l'infini…
En France, et c'est heureux, toute bavure policière présumée, quand elle est meurtrière, suscite un émoi national, quelle que soit la couleur de peau de la victime. Mais les tenants du communautarisme veulent à tout prix nous faire croire le contraire dans une stratégie malsaine de prophétie autoréalisatrice. L'émoi causé aux États-Unis par le meurtre de George Floyd leur permet de pratiquer un amalgame entre deux pays, deux sociétés et deux systèmes policiers qui n'ont tout simplement rien à voir. À tel point que leurs diatribes seraient seulement ridicules si elles n'étaient pas si dangereuses.

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Et qui n'épargne pas la France, de par son histoire ancienne et récente ainsi que mêmes les pays dit civilisés libres et démocratiques !

Les religions et les races bien que nos bien-pensants ne veuillent plus employer ce mot, car nous sommes tous des humains, sont ce qui séparent le mieux les hommes qui ont beaucoup de mal à s'entendre et à se supporter jusqu’à ce faire la guerre entre eux depuis des siècles !

Nos polices chargées de défendre la population et garante de l’ordre dans notre pays ne sont pas exemptes de dérapages, car souvent mise sous pression par des individus délinquants qui attisent le feu en mettant en avant, après le racisme, ce qui est facile !

Cette police est bien sur encadrée, mais dans ses rangs, il peut y avoir comme dans tous corps de métiers, des éléments extrémistes incontrôlables, voire bornés, qui sont sanctionnés quand il arrive des incidents très regrettables, certaines communautés qui se sentent fustigées et souvent désignées responsables à tort, en profitent pour déclencher quelque fois des émeutes et des protestations quelque fois violentes !

Mais peut être à la différence avec les USA les faits incriminant les policiers ne sont pas toujours très nets et avérés, ce qui fait traîner enquête et justice dans notre pays !

Mais on est loin des cas violents se déroulant aux USA, il faut raison garder, nous sommes en France (pays encore des droits de l’homme ?!)

Jdeclef 05/06/2020 10h39LP