Pourquoi
une partie de l'Allemagne se reconfine
VIDÉO.
L'Allemagne voit se réaliser dans deux cantons qui enregistrent une forte
hausse des cas de Covid le scénario tant redouté. Le pays est aux aguets.
Terminés, les
bars, les cinémas, les piscines et les salles de sport… Finis, les concerts,
les musées et même les barbecues dans les parcs… Les enfants qui venaient de
retrouver le chemin de l'école et du Kindergarten sont à nouveau cloîtrés chez eux…
Les habitants du Kreis (canton) de Gütersloh en
Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont retrouvé le strict corset du confinement.
Les mesures annoncées mardi matin par Armin Laschet, ministre président du Land
et candidat potentiel à la succession d'Angela Merkel, ont un goût très
amer de déjà-vu.Allemagne : le plus grand abattoir d'Europe, nid à Covid
Alors que dans tout le reste de l'Allemagne la vie a repris son cours presque normal et que les gens profitent du beau temps, 365 000 personnes sont à nouveau confinées. Les règles en vigueur durant le confinement du mois de mars sont à nouveau appliquées. Une partie de ces restrictions a également été étendue au canton voisin, celui de Warendorf, dans lequel vivent 280 000 personnes. Des annonces dans les journaux et des voitures avec des haut-parleurs appellent la population à se faire tester gratuitement. C'est l'armée et la Croix-Rouge qui sont chargées d'effectuer les tests. En décidant de déconfiner, il y a quelques semaines, l'Allemagne avait décidé d'une ligne rouge à ne pas dépasser : au-delà d'un taux de 50 pour 100 000 habitants, le lockdown serait à nouveau décrété. C'est chose faite pour la première fois.
Le foyer de
l'abattoir
C'est le
cluster d'infections au Covid-19 dans les usines du géant Tönnies, le plus
grand abattoir en Europe, qui a nécessité cette machine arrière drastique.
1 550 personnes travaillant pour Tönnies ont été testées positives. Les
7 000 employés de Tönnies et leur famille ont été placés en quarantaine.
La police veille à ce que cette mesure soit respectée. 24 personnes
qui ne travaillent pas pour Tönnies, mais vivent dans le canton de Gütersloh
ont aussi été contaminées. En l'absence d'un vaccin, le confinement est la
seule solution efficace pour éviter la propagation du virus, affirment les
autorités locales. Dans un premier temps, il restera en vigueur jusqu'au
30 juin. Personne n'est en mesure de dire aujourd'hui s'il devra être
reconduit. Un coup dur pour la bonne santé économique de ces régions qui
venaient à peine de reprendre un rythme presque normal.Déconfinement en Allemagne : les Berlinois de retour en terrasse
Face à ce cauchemar du reconfinement, l'inquiétude est d'autant plus forte dans le reste de l'Allemagne que le taux de reproduction du virus est passé à 2,88. Une personne porteuse du virus en infecte en moyenne entre deux et trois autres. L'Institut Robert Koch, chargé d'évaluer quotidiennement la situation globale de la pandémie, souligne bien que cette forte hausse est due à certains clusters (les abattoirs Tönnies, un immeuble HLM à Berlin), mais que dans l'ensemble la situation n'est pas alarmante en Allemagne.
Pourtant, avec les vacances d'été qui débutent vendredi dans
certains Länder, en particulier à Berlin et à Hambourg, et le beau temps qui
attire des centaines de citadins dans les parcs, le risque d'un nouvelle vague
d'infections n'est pas exclu. Le maire de Berlin a appelé les jeunes à faire
face à leurs responsabilités en évitant les attroupements de masse et en
respectant les règles de distanciation. La capitale a prévu d'intensifier
les patrouilles de police dans les parcs pour disperser les attroupements trop
nombreux. « Le virus est toujours là, prend soin de rappeler Lothar
Wieler, le chef de l'Institut Robert Koch lors de chacune de ses interventions.
Il ne disparaîtra pas tout à fait en Allemagne. »
Pour les abattoirs on avait eu de mêmes cas en France
et cela n’a pas semble-t-il choqué nos autorités et nos scientifiques ?!
Cela risque
d’être le cas chez nous, pour faire de même, comme on prend souvent exemple sur
ce pays qui avait pourtant mieux démarré la lutte contre ce virus !
La seule
chose à souligner ce n’est pas, en même moins de trois mois que l’on réduit les
mesures de confinements trop vite et trop larges, car le virus est toujours là nos
autorités l’avaient dit et nos scientifiques aussi !
Car il n’y a
pas de mesures ou solutions valables pour sortir de ce problème sanitaire çà c’est
une réalité ils ne savent pas grand-chose ?!
Au niveau
mondial le virus continue à se développer grandement cela aurait dû suffire à
se méfier car les frontières ne servent à rien, n’arrêtent rien, c’est comme le
nuage de Tchernobyl et trop d’optimiste de la part de nos autorités ne peut qu’amener
à relâcher surveillance et protection contre ce virus, sous prétexte de
relancer l’économie bien sûr, qui ne fait pas tout mais augmente indirectement
les risques !
Et en France
avec une très grande partie de nos concitoyens habitués à déjà trop de libertés,
car mal encadrées, même en période normale, le retour en arrière drastique risque
de se passer très mal !
On pensait
bien, pour certains qui réfléchissent, il y en a encore, que la rentrée se
passerait mal comme, un peu comme à chaque rentrée après congés d’été, comme d’habitude,
sauf qu’avant, il n’y avait pas de Covid 19 « cette cerise empoisonnée sur
le gâteau gouvernemental » !
Il faut
préparer la population à ce rebond pandémique, mais là, on voit mal la capacité
de nos dirigeants à resserrer les mesures de protection déjà faibles que l’on n’a
relâchées trop vite et ceux-ci on déjà la tête ailleurs :
président et 1er
ministre pour cet éventuel remaniement ministériel et politique politicienne
médiocre qui ne réglera pas cette pandémie pourtant prioritaire et la crise
économique induite !
Il
faudrait déjà que notre exécutif se passe de vacances d’été !
Jdeclef 24/06/2020
12h19
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