mercredi 24 juin 2020

Parce que ce pays (si discipliné) a déconfiné trop vite croyant que le virus n'était plus aussi virulent !?


Pourquoi une partie de l'Allemagne se reconfine

VIDÉO. L'Allemagne voit se réaliser dans deux cantons qui enregistrent une forte hausse des cas de Covid le scénario tant redouté. Le pays est aux aguets.

Terminés, les bars, les cinémas, les piscines et les salles de sport… Finis, les concerts, les musées et même les barbecues dans les parcs… Les enfants qui venaient de retrouver le chemin de l'école et du Kindergarten sont à nouveau cloîtrés chez eux… Les habitants du Kreis (canton) de Gütersloh en Rhénanie-du-Nord-Westphalie ont retrouvé le strict corset du confinement. Les mesures annoncées mardi matin par Armin Laschet, ministre président du Land et candidat potentiel à la succession d'Angela Merkel, ont un goût très amer de déjà-vu.
Allemagne : le plus grand abattoir d'Europe, nid à Covid

Alors que dans tout le reste de l'Allemagne la vie a repris son cours presque normal et que les gens profitent du beau temps, 365 000 personnes sont à nouveau confinées. Les règles en vigueur durant le confinement du mois de mars sont à nouveau appliquées. Une partie de ces restrictions a également été étendue au canton voisin, celui de Warendorf, dans lequel vivent 280 000 personnes. Des annonces dans les journaux et des voitures avec des haut-parleurs appellent la population à se faire tester gratuitement. C'est l'armée et la Croix-Rouge qui sont chargées d'effectuer les tests. En décidant de déconfiner, il y a quelques semaines, l'Allemagne avait décidé d'une ligne rouge à ne pas dépasser : au-delà d'un taux de 50 pour 100 000 habitants, le lockdown serait à nouveau décrété. C'est chose faite pour la première fois.

Le foyer de l'abattoir

C'est le cluster d'infections au Covid-19 dans les usines du géant Tönnies, le plus grand abattoir en Europe, qui a nécessité cette machine arrière drastique. 1 550 personnes travaillant pour Tönnies ont été testées positives. Les 7 000 employés de Tönnies et leur famille ont été placés en quarantaine. La police veille à ce que cette mesure soit respectée. 24 personnes qui ne travaillent pas pour Tönnies, mais vivent dans le canton de Gütersloh ont aussi été contaminées. En l'absence d'un vaccin, le confinement est la seule solution efficace pour éviter la propagation du virus, affirment les autorités locales. Dans un premier temps, il restera en vigueur jusqu'au 30 juin. Personne n'est en mesure de dire aujourd'hui s'il devra être reconduit. Un coup dur pour la bonne santé économique de ces régions qui venaient à peine de reprendre un rythme presque normal.

Déconfinement en Allemagne : les Berlinois de retour en terrasse
Face à ce cauchemar du reconfinement, l'inquiétude est d'autant plus forte dans le reste de l'Allemagne que le taux de reproduction du virus est passé à 2,88. Une personne porteuse du virus en infecte en moyenne entre deux et trois autres. L'Institut Robert Koch, chargé d'évaluer quotidiennement la situation globale de la pandémie, souligne bien que cette forte hausse est due à certains clusters (les abattoirs Tönnies, un immeuble HLM à Berlin), mais que dans l'ensemble la situation n'est pas alarmante en Allemagne.
Pourtant, avec les vacances d'été qui débutent vendredi dans certains Länder, en particulier à Berlin et à Hambourg, et le beau temps qui attire des centaines de citadins dans les parcs, le risque d'un nouvelle vague d'infections n'est pas exclu. Le maire de Berlin a appelé les jeunes à faire face à leurs responsabilités en évitant les attroupements de masse et en respectant les règles de distanciation. La capitale a prévu d'intensifier les patrouilles de police dans les parcs pour disperser les attroupements trop nombreux. « Le virus est toujours là, prend soin de rappeler Lothar Wieler, le chef de l'Institut Robert Koch lors de chacune de ses interventions. Il ne disparaîtra pas tout à fait en Allemagne. »

Pour les abattoirs on avait eu de mêmes cas en France et cela n’a pas semble-t-il choqué nos autorités et nos scientifiques ?!

Cela risque d’être le cas chez nous, pour faire de même, comme on prend souvent exemple sur ce pays qui avait pourtant mieux démarré la lutte contre ce virus !

La seule chose à souligner ce n’est pas, en même moins de trois mois que l’on réduit les mesures de confinements trop vite et trop larges, car le virus est toujours là nos autorités l’avaient dit et nos scientifiques aussi !

Car il n’y a pas de mesures ou solutions valables pour sortir de ce problème sanitaire çà c’est une réalité ils ne savent pas grand-chose ?!

Au niveau mondial le virus continue à se développer grandement cela aurait dû suffire à se méfier car les frontières ne servent à rien, n’arrêtent rien, c’est comme le nuage de Tchernobyl et trop d’optimiste de la part de nos autorités ne peut qu’amener à relâcher surveillance et protection contre ce virus, sous prétexte de relancer l’économie bien sûr, qui ne fait pas tout mais augmente indirectement les risques !

Et en France avec une très grande partie de nos concitoyens habitués à déjà trop de libertés, car mal encadrées, même en période normale, le retour en arrière drastique risque de se passer très mal !

On pensait bien, pour certains qui réfléchissent, il y en a encore, que la rentrée se passerait mal comme, un peu comme à chaque rentrée après congés d’été, comme d’habitude, sauf qu’avant, il n’y avait pas de Covid 19 « cette cerise empoisonnée sur le gâteau gouvernemental » !

Il faut préparer la population à ce rebond pandémique, mais là, on voit mal la capacité de nos dirigeants à resserrer les mesures de protection déjà faibles que l’on n’a relâchées trop vite et ceux-ci on déjà la tête ailleurs :
président et 1er ministre pour cet éventuel remaniement ministériel et politique politicienne médiocre qui ne réglera pas cette pandémie pourtant prioritaire et la crise économique induite !

Il faudrait déjà que notre exécutif se passe de vacances d’été !

Jdeclef 24/06/2020 12h19

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