Affaire
Fillon : « ce doute délétère » dont Belloubet veut se
débarrasser
Les propos
de l'ex-cheffe du Parquet national financier, relevés par Le Point, ont fait réagir le
monde politico-judiciaire, dont la garde des Sceaux.
Les propos
d'Éliane Houlette continuent de faire réagir : le 10 juin dernier,
lors d'une audition à l'Assemblée nationale, l'ancienne cheffe du Parquet
national financier (PNF) avait assuré avoir subi des « pressions »
lors de l'enquête sur l'affaire Fillon. L'ex-procureure avait évoqué un
« contrôle très étroit » qu'aurait exercé le parquet général, son
autorité de tutelle directe, dans la conduite des investigations. Dans une
interview au Journal du dimanche parue le 21 juin,
Nicole Belloubet a estimé qu'il est « essentiel de lever le doute
délétère » pour la justice. Pour la garde des Sceaux, « les propos de
l'ancienne procureure financière ont, à tort ou à raison, distillé le doute sur
l'indépendance et l'impartialité de la justice dans la conduite de cette
affaire ».Vendredi, Emmanuel Macron a décidé de saisir pour avis le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) pour « vérifier que le parquet national financier a pu exercer son activité en toute sérénité ». Au JDD, Nicole Belloubet explique que le CSM « pourra apprécier si le pouvoir hiérarchique de la procureure générale de Paris, qui résulte de l'organisation de notre "parquet à la française" et n'est pas contestable en soi, a été exercé dans des conditions de nature à porter atteinte à l'indépendance de la justice ». La garde des Sceaux se dit également prête, si le Conseil l'estime nécessaire, à diligenter une inspection.
Des propos
« déformés ou mal compris »
Pour la
ministre de la justice, « si le cadre normatif a été respecté »,
l'instruction d'ouvrir une information judiciaire dans l'affaire Fillon, si
établie, ne constitue pas un dysfonctionnement. « Sur le fond, sur
l'opportunité d'ouvrir ou non une information judiciaire, je n'ai en ma qualité
de garde des Sceaux pas à me prononcer car il s'agit de la conduite d'une
procédure dans une affaire individuelle », explique-t-elle. Interrogée par
le JDD sur la question de l'indépendance du parquet, Nicole
Belloubet réaffirme être « favorable à ce que les magistrats du
parquet soient nommés après avis conforme du CSM ». « On confond
souvent rattachement hiérarchique, pourtant très encadré dans ses effets, et
indépendance dans les affaires judiciaires. Ce sont deux choses très
distinctes », souligne-t-elle.
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Trop
d'affaires douteuses touchant des politiciens élus de tous bords sortent sans
cesse au fil des gouvernements de tous bords de cette V eme république souvent
sanctionnées à minima, (quand elles le sont !)
Alors disons-le,
tout de go : à Mme BELLOUBET « qui se sent morveux, ce mouche » !
Donc, si
elle se sent gênée, cette ministre de la justice médiocre, espérons que s’il y
a un remaniement ministériel, ce serait une bonne chose qu’elle fasse partie
des sortants, mais çà c’est une autre histoire, car depuis des décennies, avec ces
ministres de la justice qui se succèdent au fil des quinquennats de nos
dirigeants de tous bords on n’est pas gâté !?
Jdeclef
21/06/2020 15h30
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