Cyberattaque :
pourquoi la Chine a visé des hôpitaux européens
LA LETTRE
DE BRUXELLES. L'UE a dénoncé des « attaques informatiques »
durant la crise du Covid. Pékin aurait tenté de récupérer des données
hospitalières…
« Nous avons vu des cyberattaques
contre des hôpitaux et des centres informatiques dédiés. […] Nous avons
clairement indiqué que cela ne peut être toléré. » Quand Ursula von der
Leyen prononce ses mots à l'issue de sa rencontre vidéo avec le président
chinois Xi Jinping, lundi 22 juin, la présidente de la Commission profère
pour la première fois ce type d'accusation grave contre Pékin. La
désinformation chinoise sur le Covid-19, on savait. Mais des cyberattaques
chinoises contre des hôpitaux en Europe ? Là, on passe au cran supérieur.
Inadmissible en pleine pandémie ! L'explication entre les dirigeants
chinois et les instances européennes a été « franche ». C'est le mot
diplomatique employé pour dire que l'UE a tapé du poing sur la table.
Cependant, interrogée par Le Point, la
Commission n'a pas souhaité préciser son propos. « Nous ne divulguons pas
d'informations relatives aux incidents de sécurité », fait savoir un
porte-parole bruxellois.De quoi s'agit-il réellement ? En creusant la question, on en sait un peu plus. En fait, à partir de mars, les hôpitaux européens ont subi une vaste campagne de hacking de la part de la Chine. Le climat était alors tendu. Pékin était accusée d'avoir caché la gravité de la pandémie, interdisant ainsi aux autres continents de mieux se préparer et d'épargner des dizaines de milliers de vies. C'est aussi le moment où Donald Trump pointe du doigt le « virus chinois » et s'en prend à l'OMC qu'il considère noyautée par les Chinois.
Diplomatie, économie, grandes manœuvres… À quoi joue la Chine
Un espionnage médical
« À ce moment, nous avons pu
constater que les hôpitaux européens étaient soumis à une vaste offensive
chinoise, non pas pour les mettre hors d'état, mais pour piller les données des
patients, confie une source officielle française. Les Chinois voulaient
connaître le profil des patients hospitalisés, leur âge et le traitement qui
était prodigué. Sans doute pour compléter leurs propres données et vérifier
comment évoluer la maladie hors de Chine. Ou alors, pour étalonner leurs
chiffres par rapport aux nôtres. »Faut-il relier les déclarations d'Ursula von der Leyen aux incidents informatiques signalés tout au long de la pandémie ? Le dimanche 22 mars, une partie des serveurs informatiques de l'AP-HP, qui gère 39 hôpitaux en Île-de-France, a subi une attaque par déni de services (DDos). Le personnel a lui-même géré l'incident en coupant l'accès aux e-mails et aux outils à distance pour ses salariés en télétravail pendant une heure. Les autorités tchèques ont également signalé, le 13 mars, une attaque contre l'hôpital de Brno.
Des hôpitaux vulnérables aux
malveillances
Ce n'est pas la première fois que les
systèmes de santé sont attaqués. Dans un rapport du Sénat du 10 juin, les
rapporteurs Olivier Cadic et Rachel Mazuir pointaient leur vulnérabilité.
« Les systèmes d'information des acteurs de la santé doivent être mieux
protégés, » écrivent-ils. On y observe une concentration de cyberattaques
(18 en un an, d'après l'Anssi), fruit d'un sous-investissement chronique en
dépense de sécurité informatique.La guerre de la Chine contre l'Europe
L'Otan, début juin a également souligné la gravité des « cyberactivités déstabilisantes et malveillantes qui visent ceux dont le travail est d'une importance cruciale pour la réponse à la pandémie, notamment les services de soins de santé, les hôpitaux et les instituts de recherche ». Fin avril, Josep Borrell, le chef de la diplomatie de l'UE, s'était également exprimé sur la question : « Depuis le début de la pandémie, d'importantes campagnes d'hameçonnage et de diffusion de logiciels malveillants, des activités de balayage et des attaques par déni de service distribué (DDoS) ont été détectées, certaines touchant des infrastructures critiques essentielles à la gestion de cette crise. » Mais Borrell n'avait pas désigné la Chine…
Merkel s'engage à rééquilibrer les
relations avec la Chine
L'Union européenne marche sur des œufs.
D'un côté, elle a besoin d'établir un partenariat rééquilibré avec la Chine,
qu'il s'agisse des subventions aux entreprises, de l'accès au marché chinois ou
d'un accord d'investissements. Elle a aussi besoin que l'Empire du Milieu
s'engage dans la réforme de l'OMC et dans la lutte contre le réchauffement
climatique. De l'autre, elle ne peut que constater que la Chine s'inscrit aussi
comme une « rivale » avec toutes les malveillances (espionnage
industriel, notamment) qui accompagnent la guerre commerciale… L'Allemagne qui
prend la présidence de l'UE le 1er juillet a inscrit à son
agenda de rééquilibrer le rapport avec la Chine. La chancelière avait prévu
d'organiser un sommet UE-Chine avec l'ensemble des chefs d'État et de
gouvernement à Leipzig les 14 et 15 septembre. Ce sommet a été
reporté en raison de l'incertitude liée à la pandémie.
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C’est un
pays qui pratique l'espionnage de toutes les façons et notamment informatique
par le cyber activisme divers et notamment industriel et cela ne date pas d’hier!
En pompant
les techniques européennes et occidentales, voire mondiales !
D'ailleurs
nos sociétés qui délocalisent leurs usines en Chine et leur apporte leurs
technicités qu'ils copient sous prétexte d'économies, car bénéficiant à cette
Europe par des coûts de production moindres qui les attirent !
Pour la santé
et les recherches scientifiques ou autres pour cette lutte contre ces virus qui
rappelons le, viennent souvent d’ASIE et notamment de Chine, ils s’attaquent à
nos hôpitaux, pour en tirer des renseignements, c’est dans la même logique !
Comme du
fait de leur idéologie culturelle et gouverné par un parti totalitaire avec un
dictateur élu à vie, leur faire confiance est risqué, car ils cachent tout ce
qu’ils font sauf si cela peut leur rapporter et sont éternellement sur la
défensive envers les occidentaux et bien sur les USA alliés de notre continent !
Surtout depuis
1947 avènement de la Chine communiste, même si elle s’est un peu ouverte vers l’occident
récemment mais a mis 30 ans à être dans les premiers dans le monde pour en tirer
les avantages de la société de consommation, mais qui veut devenir le nouveau maître du monde !
Il serait
temps que nos dirigeants bienpensant bisounours ouvrent les yeux avant de s’allier
avec le diable pour une simple question de profits faciles en prenant exemple de
cette crise sanitaire et économique qui va suivre, car le monde change !
Jdeclef 27/06/2020
12h08
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