samedi 6 juin 2020

Les écologistes sont des empêcheurs de tourner en rond que l'on voit émerger quand le pays va mal !


L'autre vague qui contrarie Emmanuel Macron

LA LETTRE DU PALAIS. Alors que les écologistes semblent en capacité de remporter plusieurs grandes mairies, Emmanuel Macron veut les « assécher ».


Leurs fâcheries ? Du passé. La gravité de la situation sanitaire n'a pas rapproché Emmanuel Macron et Gérard Larcher, mais souvent, ces derniers temps, ils s'appellent. Le locataire de l'Élysée écoute les critiques, toujours nacrées, du président du Sénat. Ces derniers jours, le vieux sage s'est même autorisé une petite boutade : « Les municipales, ce n'est plus vraiment votre horizon, mais plutôt le mien ! » Il est vrai, le locataire de l'Élysée a bel et bien tiré un trait sur l'élection municipale qui doit s'achever le 28 juin avec le deuxième tour. On lui a dit et répété, il a lu et relu ces articles de presse et autres notes de conseillers politiques : ce scrutin sera un échec pour le parti présidentiel. La pilule semble déjà avalée, mais la fièvre, au sommet de l'État, ne tombe pas pour autant.
Et pour cause, cette droite qu'il croyait avoir concassée tient la barre et l'oblige aux alliances locales pour amenuiser l'impact de la si commentée « vague écolo ». Car ces mêmes écologistes sont venus chasser sur son domaine électoral. Lui qui aspirait à faire de la question environnementale l'un des deux piliers de sa prochaine campagne présidentielle voit Yannick Jadot et ses camarades d'Europe Écologie-Les Verts en position de force dans nombre de grandes villes à l'aube de ce deuxième tour. L'acte I de leur « Grand Soir », à dix-huit mois du scrutin des scrutins.
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« Assécher les écologistes »

Sur la montagne de documents qui traînent sur les bureaux des maîtres à penser d'EELV, il est une note que ces derniers encadreraient presque. Elle y digère, en quelques paragraphes, divers sondages et baromètres de l'opinion depuis l'élection européenne de 2019. Le constat est sans appel : une large partie du vote social-démocrate qui a composé l'électorat du candidat Macron en 2017 a tendance à se reporter sur la bande à Jadot. « 80 % des gens qui se revendiquent des idées écolos et ont voté Emmanuel Macron en 2017 votent aujourd'hui EELV », explique Matthieu Orphelin, ex-Marcheur proche de Nicolas Hulot, dont on dit que le chef de l'État mais aussi l'aspirant Premier ministre Bruno Le Maire le consultent ci et là. « Le président ne voit pas les écologistes comme des concurrents, mais comme une formation en vogue qui menace sa base électorale. L'idée, c'est donc de convaincre ces gens qui ont voté EELV aux européennes et aux municipales que l'écologie, c'est nous, c'est le pragmatisme », explique, pour sa part, un conseiller gouvernemental qui jure ne pas être surpris par cette vague verte qui vient. Combien de visiteurs du soir s'en sont d'ailleurs émus auprès du chef de l'État depuis plusieurs mois, et plus encore depuis la crise du Covid-19 ? Récemment, c'est Nicolas Sarkozy qui, discutant avec Emmanuel Macron, évaluait la possibilité d'un second tour « Jadot-Le Pen » en 2022. « Et si ? »
 Comment Macron veut dynamiter la droite
Alors, en petit comité, le pensionnaire du Château a établi un ordre de mission : « Il faut assécher les écologistes ». Comment ? Les idées fusent, mais ne plaisent pas toutes au président de la République. Le courant En commun créé au sein du groupe LREM à l'Assemblée nationale autour de Barbara Pompili et Hugues Renson ne le convainc guère. L'exécutif s'est, lui, mis en quête d'une « mesure wahou », dixit un haut conseiller, en s'appuyant notamment sur les travaux de la Convention citoyenne pour le climat. Une réforme du Conseil économique social et environnemental (Cese) trône en haut de la pile d'idées. L'objectif ? « Pérenniser la Convention citoyenne pour le climat », explique un autre proche du chef de l'État qui abonde : « Changer le nom du Cese, c'est d'ailleurs une bonne idée. Convention citoyenne pour le climat, ça parle plus aux gens. » Quid d'un référendum à choix multiples ? L'arme est toujours sur le bureau élyséen, sans que personne ne sache si le président s'en saisira effectivement.
Certaines huiles invitent Emmanuel Macron à changer de ministre de la Transition écologique, mais, depuis le départ de Nicolas Hulot, les étendards écolos se font rares. « Il n'y a pas cinquante candidats, explique un porte-flingue de Macron. Pascal Canfin ? Il est excellent à Bruxelles. Matthieu Orphelin ? Il dira non. Delphine Batho, on regarde. Il y a aussi la présidente du WWF, Isabelle Autissier. » Début mai, Nicolas Sarkozy lui chuchote le nom de la navigatrice Maud Fontenoy, mais son lointain successeur n'a pas donné suite. Il n'entend pas se séparer d'Élisabeth Borne qui tient solidement cette folle maison qu'est l'hôtel de Roquelaure, siège du ministère de la Transition écologique.
EELV est un parti qui a toujours tué ses présidentiables.
Alors que les sondages se succèdent pour dire que les Français refusent d'assister à un nouveau duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, l'Élysée s'est d'autant plus mis en tête d'étouffer l'ambition de Yannick Jadot. La tentation d'aller chasser la tête d'affiche d'EELV pour le remaniement est grande. Quel meilleur moyen que l'absorber pour le démonétiser ? On mise ainsi sur sa proximité avec Jean-Louis Borloo que l'eurodéputé voit et consulte encore très régulièrement. « La manœuvre est grossière, déplore l'entourage de Jadot. Cela démontre bien l'intérêt qu'Emmanuel Macron porte à l'écologie : une histoire de ronds de serviette, rien de plus. »
Faute de recrutement, on parie donc sur la chute de Jadot. « S'il était candidat à la présidentielle, il aurait toutes les peines du monde à s'imposer dans sa propre famille politique. EELV est un parti qui a toujours tué ses présidentiables », affirme-t-on au sommet de l'État. Un constat partagé par plusieurs caciques d'EELV : « Si nous faisons une primaire ouverte avant 2022, il y aura foule de candidats : Julien Bayou, Éric Piolle, Delphine Batho, Matthieu Orphelin, etc. Yannick pourrait tirer son épingle du jeu. Si c'est une primaire fermée, je vous donne déjà le vainqueur : Éric Piolle [le maire de Grenoble, NDLR]. »

Coup de frais

Officiellement, les écologistes ne regardent pas encore 2022, pas plus qu'ils ne veulent parler de primaires. « Carpe diem ! On est au centre du jeu politique, au centre des agitations d'Emmanuel Macron », s'amuse un cadre. Julien Bayou, secrétaire national d'EELV, se frotterait presque les mains : « L'écologie, c'est pas mal pour les discours, mais quand il s'agit de passer aux actes chez LREM, c'est le bric-à-brac avec la droite pour nous faire barrage avec une coalition anticlimat. La polarisation se confirme. » Et d'abattre, plein de confiance : « Il va faire chaud à la fin juin, besoin d'un coup de frais. Ça tombe bien, c'est l'occasion de voter écolo ! »
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EELV ces verts à tendance rose ou rouge et d’autres se disant écolos, rappelons-nous qu’on les a vu comme ministres de l’environnement ou de l’écologie sous bien des gouvernements par exemple !

On n’a pas fait pire et médiocre, inutile de les citer, tous utopiques impossible de s’entendre entre eux et avec les autres jusqu’à Ségolene Royal ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer. 

Peut-être la pire du lot ; La cerise sur un gâteau empoisonné qui se verrait bien revenir d’ailleurs !?

L’écologie sur le fond est bien sur utile, mais l’écologie politique extrémiste de certains de ces illuminés, est la pire que l’on peut trouver dans nos gouvernements de tous bords !

Mais comme nos présidents politiciens professionnels rodés en ont besoin souvent à titre électoral pour conserver des voix modérées, car les français électeurs malléables gogos croient que ces élus verts comme Nicolas HULOT (préféré soi-disant des français lambda) feraient de miracles en leur promettant mont et merveilles a dû jeter l’éponge, car n’a pu faire ce qu’il voulait, car utopique, et celui qui a suivi de RUGY a mis les mains dans le pot de confiture par ses agapes un peu démesurées en bon bourgeois de petite noblesse parvenu !

Cela s’est transformer en Mme Borne, la bien nommée, « ersatz » de ministre écolo à plusieurs casquettes, mais bien disciplinée, car en matière d’écologie, c’est le président qui décide pour çà (et le reste...)

On a subi 14 ministres de l’écologie en 20 ans ce qui montre leur inutilité, un secrétariat pour l’écologie suffirait et donc Macron voudrait bien les éliminer, car ce sont des boulets à traîner ou poil à gratter, et cela ne date pas d’hier !

Mais les français, quand ils ne savent plus pour qui voter, s’ils ne votent pas aux extrêmes se tournent vers les écolos, alors pour 2022 et son hypothétique réélection, le président y pense, alors qu’il y a mieux à faire en ce moment !

Jdeclef 06/06/2020 17h01

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