jeudi 18 juin 2020

Ce n'est pas elle qui résoudra le problème cette vieille politicienne qui s'accroche a son siège de maire qui lui reste, comme HIDALGO à Paris !


Martine Aubry : « La crise va être très lourde »

Candidate à un quatrième mandat, la maire de Lille dévoile sa vision de l'après-Covid. Pour elle, pas de transition écologique sans justice sociale.

Le Point : Comment cette crise a-t-elle marqué Lille ?
Martine Aubry : Comme elle a marqué la France et le monde. Il y a d'abord eu l'angoisse de voir la ville totalement paralysée. Mais, après la sidération, les Lillois ont été d'une grande exemplarité dans le respect des règles sanitaires et continuent à l'être aujourd'hui. Je leur tire mon chapeau.
Comment cette période vous a-t-elle marquée en tant que responsable politique ?
Nous avons dû mener un travail extrêmement lourd du matin au soir pour assurer la continuité des services publics, soutenir les plus vulnérables. Dès les premiers jours de la pandémie, nous avons aussi commandé des masques à des entreprises françaises et européennes, ce qui nous a permis de ne pas attendre les masques chinois qui n'arrivaient pas.
Avez-vous eu le sentiment d'être abandonnée par l'État ?
Non. On aurait préféré plus de clarté dans les annonces et moins de changements de pied, mais nous avons très bien travaillé avec le préfet, l'Éducation nationale, l'ARS. Il y a eu une vraie collaboration avec les services de l'État.
Vous avez publié une tribune dans « Le JDD », dans laquelle vous appelez à une reconstruction écologique. La crise a-t-elle changé l'ordre de vos priorités ?
Non. Ma conviction, contrairement à d'autres, c'est qu'il n'y aura pas de transition écologique sans justice sociale. C'était déjà dans mon programme avant le premier tour des municipales et c'est ma priorité depuis que je suis maire. J'ai fait voter le premier Agenda 21 dès 2001, nous avons eu le premier écoquartier de France dès 2004. Étudiante, j'ai eu la chance d'avoir René Dumont comme professeur, cela m'a beaucoup influencée. Quand j'ai préparé mon projet au PS pour l'élection présidentielle de 2012, j'avais déjà lancé cette idée de relance économique par l'écologie. Aujourd'hui, il faut avancer sur la construction durable, les transports publics, les centrales solaires et thermiques, l'agriculture bio et locale… La France a besoin d'un grand programme avec des investissements soutenus par l'Europe.
Pourquoi, alors, n'avez-vous pas réussi à vous entendre avec EELV pour le second tour ?
À Lille, comme à Dijon et à Strasbourg, les Verts ont aujourd'hui une vision assez caricaturale de la société et ne s'intéressent qu'aux gens qui vont bien. Au-delà de l'aspect électoral, c'est une erreur d'analyse : la transition écologique ne se fera pas sans la contribution de toute la population. Je ne comprends pas pourquoi ils ne reconnaissent pas qu'ils n'ont jamais voulu d'un accord. Moi, j'ai toujours été pour le rassemblement. Aujourd'hui encore, je souhaite le rassemblement pas seulement de la gauche, mais de tous ceux qui portent des valeurs d'humanité, de solidarité et qui sont convaincus que la transition écologique est nécessaire.
Que changera la crise au prochain mandat, si vous êtes réélue ?
Je crois que j'ai été la seule à parler avant le premier tour de l'emploi et de la santé comme de deux priorités. Bien sûr, la crise change profondément les choses. En tant que maire, j'aurai à traiter à la fois l'urgence, car la crise sanitaire perdure, mais aussi la crise économique et sociale qui vient. C'est pour cela que je propose la création de 300 000 emplois d'utilité environnementale pour accompagner la reprise économique et que je soutiens, pour les salariés qui restent en chômage partiel, la création d'un contrat d'avenir professionnel qui leur permette de se former tout en maintenant un lien avec l'entreprise. Au niveau local, peut-être faudra-t-il reporter les investissements moins importants, mais, tout en traitant la crise, il faudra avancer sur le projet de transition écologique et de justice sociale. Je discute déjà avec des entreprises qui réfléchissent à cela. Beaucoup de salariés qui se trouvent en bas de l'échelle ont tenu le pays pendant cette crise. Il faut revaloriser leurs salaires et améliorer leurs conditions de travail. Le salaire est censé mesurer la performance, mais celle-ci doit-elle être liée aux actions qui rapportent de l'argent à l'entreprise ou bien aux services rendus aux citoyens ? On doit repenser tout cela.
Vous défendez depuis longtemps la société du « care ». Cette crise a-t-elle fini par vous donner raison ?
On a beaucoup plaisanté sur le côté nunuche de cette notion. Mais nous sommes dans un monde qui n'a plus de valeurs et où la compétition est permanente. Or, le care, c'est prendre soin des autres, de la nature, mais aussi de soi-même. Le meilleur souvenir que je garderai du confinement, c'est la solidarité qui s'est déployée, celle du personnel soignant, des associations, mais aussi des grandes entreprises et des habitants.
Espérez-vous un coup de barre à gauche de la part d'Emmanuel Macron ?
Je n'espère rien de particulier, je n'ai pas à donner ce genre de conseil au président de la République. Ce que j'attends, c'est qu'il sorte de cette crise avec la conviction profonde qu'on ne peut pas vivre comme avant et donc qu'il renonce à certaines réformes purement libérales. Le care, pour l'État, c'est porter des réformes qui protègent tout le monde, mais qui comportent aussi des mesures particulières pour chacun. C'est l'inverse de la réforme des retraites, qui laissait de côté les emplois pénibles et précaires. Deuxièmement, il faut appuyer la reprise sur une politique de transition écologique, sur l'économie sociale et solidaire et défendre ces chantiers au niveau européen. Il faut aussi que l'État s'attaque à la revalorisation des bas salaires, dans les hôpitaux comme dans le privé, où certains ne vivent pas de leur revenu. C'est ce que disait une partie des Gilets jaunes, d'ailleurs.
Comment jugez-vous la gestion de la crise par le gouvernement ?
Le temps n'est pas à la polémique. J'ai essayé d'apporter à tout moment ma pierre à l'édifice, d'appliquer les directives du gouvernement même si elles étaient parfois tardives ou complexes. C'est ce que je continuerai à faire si je suis encore maire, car la crise va être très lourde - et c'est compliqué de trouver les réponses.
On vous a connue plus féroce envers Emmanuel Macron…
À l'époque, ses petites phrases m'avaient choquée, je les trouvais méprisantes. Aujourd'hui, la situation de la France est très difficile. Quand le pays va mal et qu'on est à un certain niveau de responsabilités, il faut être à la hauteur, là où on est, en l'occurrence pour moi comme maire de Lille
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Mme 35 heures dont tout le monde à pu voir que c’était une idée utopique qui n’a pas marché et que l’on traîne comme un boulet depuis !

Alors devoir traîner ces anciens politiciens de cette classe politique sclérosée qui s’accroche comme des parasites ne rêvant que de revenir au pouvoir ayant l’âge de la retraite comme cette clique « holandaise », rejetée par une majorité de français devraient enfin réfléchir et moins voter dans l’avenir en 2022 !

Car on traîne déjà une kyrielle de nuls incompétents beaux parleurs bien-pensants incurables et si c’est pour reprendre les vieux anciens qui on sévit durant ces trente dernières années, c’est que les français sont incurables et n’ont que ce qu’ils méritent !

La source d’hommes ou femmes d’état français et politiciens de tous bords est tarie et il n’y a pas de remplaçants valables, il serait temps que des jeunes éduqués rénovent notre vieux pays usé et reprennent le flambeau politique pour sortir la France qui glisse dans un trou si profond qu’on n’en voit pas le fond !

La V eme république est finie il faut en changer !

Cette crise sanitaire mondiale et économique qui va suivre rapidement va finir par mettre la majorité des français dans la misère et ils ne s’en rendent pas compte, il faut qu’ils se réveillent et ne se laisse plus endormir par les beaux discours de nos dirigeants actuels qui ont montré leur limite qui n’était déjà pas importante !

Car ces poignées de politiciens élus et nos dirigeants pseudo monarque sans couronne s’en sortiront toujours, mais pas la majorité des français lambda on parle souvent de la crise de 1929 et bien on rentre dans celle de 2020 peut être pire et surtout il faut dire la vérité à nos compatriotes, sans rien cacher des difficultés à venir, pour qu’ils aient le courage de l’affronter et se retrousser les manches, car c’est eux et pas nos médiocres politiciens qui ne pensent qu’à eux qui le feront !

Jdeclef 18/06/2020 10h50LP

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire