Coignard –
Pas de « genou à terre » pour Macron
CHRONIQUE.
Le président a rejeté toute intention de réécrire l'Histoire. Cette
clarification nécessaire lui permet aussi de faire montre d'autorité.
Après les errements auxquels se sont livrés les ministres de l'Intérieur
et de la Justice la semaine passée, la minute consacrée par le chef de l'État
aux débordements contre les forces de l'ordre et aux appels à la réécriture de
l'Histoire était attendue et nécessaire. Joe Biden, Justin Trudeau et d'autres,
outre-Atlantique, ont mis un genou à terre pour condamner les crimes à
connotation raciste commis par la police aux États-Unis.Mais la France n'est pas l'Amérique, n'en déplaise à Christophe Castaner, qui s'est déclaré prêt à accomplir ce geste, mardi dernier, au micro de BFM TV. Les policiers et les gendarmes ne sont pas à l'abri de dérapages individuels, mais les soupçonner collectivement de racisme est un amalgame dangereux. C'est exprimer de la défiance vis-à-vis de femmes et d'hommes qui essuient des insultes, reçoivent des menaces et subissent des violences à cause du métier qu'ils exercent. Les Français ne peuvent former un peuple amnésique, qui aurait déjà oublié la passion pour les forces de l'ordre nourrie au lendemain des attentats terroristes !
Coignard – Quand Édouard Philippe se démarque de Christophe Castaner
Intraitable !
Des 19 minutes qu'a duré une allocution présidentielle
parfois un peu floue, la plus empreinte d'autorité fut celle consacrée aux
manifestations antiracistes et à l'agenda politique de certains de leurs
organisateurs. Le chef de l'État affirme, rien que de très banal,
l'intransigeance dont le pouvoir fera preuve face au racisme, à l'antisémitisme
et aux discriminations. Mais il ne s'en tient pas à ces généralités. « Ce
combat noble est dévoyé lorsqu'il se transforme en communautarisme, en
réécriture haineuse ou fausse du passé, dit-il. Ce combat est inacceptable
lorsqu'il est récupéré par les séparatistes. »Emmanuel Macron veut incarner l'« ordre républicain »
Il entend répondre à ceux qui reprochent à l'exécutif de se montrer faible face aux colères et aux exigences de la rue : « Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n'effacera aucune trace ni aucun nom de son Histoire et ne déboulonnera pas de statues », déclare-t-il, refusant de « revisiter ou [de] nier ce que nous sommes ».
Cette prise de position n'a rien d'anecdotique, alors que les militants communautaristes ne sont pas les seuls à vouloir rayer des noms et déboulonner des statues. C'est un ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, qui réclamait samedi, dans une tribune publiée par Le Monde, que le nom de Colbert soit effacé d'une salle de l'Assemblée nationale et d'un pavillon du Louvre.
Emmanuel Macron prend toutefois un risque, celui de voir à l'avenir un maire, pour lui donner tort, décider de débaptiser une rue ou de remplacer une statue. Son autorité, affirmée par son discours, s'en trouverait flétrie
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Surtout que
son ministre de l’intérieur n'a pas été à la hauteur par ses erreurs de
communication entre autres, pas nouvelles !
On verra si
ses paroles seront suivies d'effets, car ses discours fumeux pour calmer la
plèbe notre pseudo monarque sait les faire, mais cela ne suffit pas !
Et il
devrait penser sérieusement à se séparer de CASTANER et de la ministre de la
justice, ça calmerait les esprits et il a des raisons justifiées pour le faire
!
Jdeclef 15/06/2020
10h33
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