vendredi 19 juin 2020

Quel panier de « crabes ou de homards, langoustes » en macronie..?!


« Il se tient prêt » : coucou, revoilà François de Rugy !

LA LETTRE DU PALAIS. L'ex-ministre de la Transition écologique consulte à tout-va et se pose en successeur de Gilles Le Gendre à la tête du groupe LREM.

Il ne faut pas oublier ces mots d'Emmanuel Macron. C'était un soir de juillet 2018. L'affaire Benalla noircissait les pages des journaux jour après jour et l'exécutif était soumis au feu roulant de la polémique. « Ce n'est pas la République des fusibles, la République de la haine », lâchait alors le chef de l'État dans une faussement secrète réception à la Maison de l'Amérique latine. Il n'empêche, c'est sous la pression médiatique et des oppositions qu'il a dû se séparer de son « chargé de mission ».
Rebelote, un an plus tard, quasiment jour pour jour. Cette fois-ci, c'est son ministre de la Transition écologique qui s'installe sur l'échafaud de l'opinion. Embourbé dans une affaire de dîners fastueux organisés à l'hôtel de Lassay lorsqu'il présidait l'Assemblée nationale, François de Rugy fait le choix de la démission. « Emmanuel Macron était contre le départ de François, mais la pression était trop forte. Nous étions quelques mois après les Gilets jaunes, il y avait un risque de rallumer une flamme », se souvient un proche du chef de l'État. Ce départ-là, le président de la République ne l'a toujours pas digéré.
Remaniement : Castaner, Ndiaye… Jusqu'où ira l'indulgence de Macron ?
Je veux être au-dessus de la mêlée
Alors, quand il a lu ici et là que le ministre redevenu député de la Loire-Atlantique se remettait à faire de la politique, Emmanuel Macron a esquissé un sourire. À vrai dire, les deux hommes n'ont jamais rompu le lien depuis la tempête du « homard-gate ». Ces derniers temps, une inquiétude commune les a mis d'accord : la percée des écologistes aux municipales.
Le président se refuse à laisser Yannick Jadot et ses camarades d'EELV devenir l'un de ses principaux adversaires pour 2022. Et pour répondre à l'ordre de mission laissé par Emmanuel Macron – « assécher les écolos » –, François de Rugy s'est déconfiné. « Il s'est remis à faire de la politique, il consulte beaucoup de députés, il imagine des scénarios, réalise quelques notes qui, parfois, atterrissent sur le bureau du chef de l'État », raconte un ponte de la macronie. Il y a quelques semaines, c'est avec Barbara Pompili qu'il sirotait en terrasse du Bourbon, un café au pied de l'Assemblée, où l'on va pour se faire voir. Le courant En commun, créé au sein du groupe LREM à l'Assemblée nationale par cette dernière et Hugues Renson, « va dans le bon sens », mais n'est pas suffisant.
L'autre vague qui contrarie Emmanuel Macron

Doxa écolo

De retour, François de Rugy ? Il esquisse en tout cas les premières lignes d'un prochain livre, il espère, sur « la crise de l'eau ». « L'analogie avec le Covid-19 est frappante : sommes-nous prêts à affronter de grandes sécheresses et des pénuries d'eau potable, conséquences directes du changement climatique ? Je ne vous parle pas du Sahel, mais bien de la France métropolitaine. Personne n'est préparé à cela », raconte-t-il avant de torpiller : « La doxa écolo d'EELV sur ce sujet, c'est de laisser le cycle de l'eau se faire. Ils sont complètement à côté de la plaque ! » Et abonde : « Je veux être au-dessus de la mêlée, ne pas me fondre dans un courant, mais faire vivre le débat d'idées. Je veux pouvoir compter au sein de la majorité présidentielle. »
Voilà qui tombe bien, le groupe se cherche un nouveau chef. Désavoué de toutes parts, Gilles Le Gendre pourrait ne pas survivre à la grande refonte qui se prépare dans l'arrière-cuisine de la macronie. Et certains Marcheurs sollicitent François de Rugy pour camper le poste de chef de groupe. « Il vient d'EELV, il a vu et géré des situations bien pires que celles que le groupe LREM rencontre ! » ironise un parlementaire. « Il constate comme tous qu'il y a un problème Le Gendre et qu'il faut le régler tôt ou tard », fait savoir l'entourage de Rugy, qui tempère : « Il ne déclenchera pas d'opération remplacement, mais il se tient prêt. »
Récemment, lors d'un café avec un de ses collègues députés, l'ancien ministre de l'Écologie n'en démordait pas : « Le remaniement ne se jouera pas qu'au gouvernement, c'est tout l'appareil LREM qui doit changer. » Pour le meilleur ?
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Rien n’arrête des ex élus sanctionnés après avoir trop profité des avantages ou luxes du pouvoir pour reprendre du service !

Et prendre la place d’un autre en disgrâce, sans amour propre dans cette macronie , la politique politicienne de la cour du pseudo monarque n’a pas d’odeur et ne fait pas de cadeau, et puis ce pauvre de Rugy avait été puni sévèrement pour des agapes trop dispendieuses de petite noblesse ou de petite bourgeoisie parvenue, de l’ancien régime inféodé à son patron, comme quoi, on ne sépare pas de qui s’assemble, car il se ressemble !?

Pauvre France à régime de cette Veme république soi-disant constitutionnelle qui se conduit comme sous l’ancien régime que l’on n’arrive pas à oublier surtout au plus haut de l’état dit républicain, ou son président habite dans un palais, surement à cause de nostalgie historique que l’on n’efface pas même si anachronique !

Jdeclef 19/06/2020 16h11

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