dimanche 14 juin 2020

Si le président lors de ses discours n'en parle pas et ne met pas les points sur les « i » :

Violences policières : des milliers de manifestants dans plusieurs villes de France

À Paris, les manifestants ont été bloqués par les forces de l'ordre, place de la République, samedi. Des gaz lacrymogènes ont même été utilisés.


La situation s'est tendue en fin de journée, samedi, dans la manifestation parisienne contre le racisme et les violences policières. La police a tiré des gaz lacrymogènes après avoir reçu quelques projectiles lors du rassemblement, bloqué depuis trois heures à son point de départ, a constaté une journaliste de l'Agence France-Presse. Les policiers, qui barraient la plupart des rues donnant sur la place, où plusieurs milliers de personnes étaient rassemblées, ont chargé et tiré des gaz lacrymogènes, faisant refluer une partie de la foule.
Des milliers de personnes se sont rassemblées – 15 000 d'après les chiffres de la préfecture de police de Paris (PP) – sur la place de la République à l'appel du comité Adama Traoré, jeune homme noir mort en juillet 2016 après son interpellation par des gendarmes en région parisienne. Sur Twitter, la préfecture de police avait appelé « les manifestants à rester calmes » et leur avait demandé de « se disperser en raison des troubles à l'ordre public causés par certaines personnes ». La préfecture a précisé, en fin de journée, avoir procédé à 26 interpellations au total en marge du défilé.
Un combat mené par « le peuple français »
« C'est une victoire que la France reconnaisse qu'il y a du racisme dans la police française. C'est le peuple français qui (mène) ce combat, pas seulement la famille Traoré, pas seulement les familles de victimes. Personne ne doit rester spectateur de la mort, de la violence raciale, de qui que ce soit », a insisté Assa Traoré, sœur de la victime, au début de la manifestation. Le 2 juin, le comité Adama avait mobilisé 20 000 personnes devant le tribunal judiciaire de Paris, et s'est imposé comme le fer de lance de la lutte contre les violences policières. Son discours s'est élargi, de la dénonciation de violences policières à celle d'un « racisme systémique », trouvant un écho puissant après la mort de George Floyd, qui a suscité une vague planétaire d'indignation.
Étienne Gernelle – La France s'endort sur un volcan
Le début du rassemblement a été marqué par une action du groupe Génération identitaire. Il a déployé une bannière « racisme anti-blanc » sur un immeuble surplombant la place de la République. Elle a ensuite été détruite. Selon Le Parisien, 12 personnes ont été interpellées dans le cadre du déploiement de cette banderole. Toutes seraient des militants du groupe identitaire.

D'autres défilés avaient lieu à travers la France, comme à Bordeaux où environ 500 personnes ont défilé dans une atmosphère bon enfant. « On n'a pas besoin d'avoir été victimes pour être solidaires », affirmait dans le cortège Sarah, 15 ans, collégienne et membre de BlackLivesMatter-Bordeaux. « Rien que l'idée qu'il puisse y avoir du racisme et des abus dans la police qui est censée nous protéger, c'est affolant. »

Des gaz lacrymogènes aussi utilisés à Lyon
À Lyon, quelque 2 000 personnes se sont aussi rassemblées samedi après-midi pour réclamer « vérité et justice ». Dans les prises de parole qui avaient précédé, l'attention s'est portée sur des jeunes de la région, comme Mehdi, mort en 2016 à scooter à Vénissieux après avoir tenté d'échapper à un contrôle de police. Ou Wissam, décédé en 2012 à Clermont-Ferrand après son interpellation dans des conditions controversées. En milieu d'après-midi, une partie des manifestants s'est déplacée vers la place Bellecour, au cœur du centre commerçant de Lyon, dans le périmètre d'interdiction dressé par la préfecture.
Et là, la tension est montée d'un cran entre la police et quelques dizaines de manifestants restants, avec usage du véhicule lanceur d'eau et des gaz lacrymogènes. « Le préfet a fait preuve d'une grande mansuétude en laissant faire ce rassemblement alors qu'il est interdit de se rassembler à plus de dix personnes. Mais à la fin, il a fallu intervenir face à la volonté de dégrader de certains qui caillassaient également les forces de l'ordre », a indiqué à l'Agence France-Presse un porte-parole de la préfecture qui rapporte cinq interpellations.

La « reconnaissance » de Castaner

À Nantes, ce sont un millier de personnes qui ont défilé en fin d'après-midi, tandis que, dans l'Est, de plus petits cortèges ont marché à Metz (200), à Nancy (550) et à Besançon (550). À Marseille, le rassemblement a eu lieu en début de soirée. Quelques tensions ont pu être observées. Environ 2 200 ont manifesté selon la police, 4 000 à 5 000 selon les organisateurs.
Des manifestations que les autorités redoutaient au regard d'une semaine particulièrement tendue. En fin d'après-midi, samedi, Christophe Castaner a d'ailleurs tenu à saluer les forces de l'ordre, avec lesquelles il est également en froid depuis ses propos de lundi : « Reconnaissance et indéfectible soutien aux forces de l'ordre prises pour cible », a-t-il notamment écrit.

Des policiers « blessés et touchés dans leur honneur »

Le ton est à l'apaisement après une semaine difficile pour l'exécutif. Pressé d'agir, le ministre de l'Intérieur avait annoncé des sanctions de policiers en cas de « soupçon avéré » de racisme, avant de reconnaître une erreur. Dans un communiqué diffusé vendredi soir, il a en revanche confirmé la suppression de la technique d'interpellation dite « de l'étranglement », qui ne sera plus enseignée. Samedi matin, sur France Inter, le secrétaire général du syndicat des commissaires de la police nationale, David Le Bars, a pris acte du recul du ministre, mais a déploré qu'il se soit aventuré sur un « terrain technique qui ne devrait pas être le sien ». Jean-Paul Mégret, le secrétaire général du syndicat indépendant des commissaires de police, estime, lui, dans Le Parisien que « le contact » avec Christophe Castaner « est largement rompu ».
La police laisse éclater sa colère devant le ministère de l'Intérieur
Évoquant une lettre adressée par le ministre à l'ensemble des forces de l'ordre, Frédéric Lagache, du syndicat Alliance, affirme que cela ne suffira pas à apaiser la colère de policiers, « blessés et touchés dans leur honneur » et qui attendent maintenant d'être reçus par Emmanuel Macron. « La balle est maintenant dans le camp du président », a-t-il dit à l'Agence France-Presse. Samedi matin, à Mantes-la-Jolie (Yvelines), où avait lieu un hommage au couple de policiers tué par un djihadiste à leur domicile de Magnanville en 2016, Christophe Castaner a d'ailleurs été accueilli dans une atmosphère glaciale par des dizaines de policiers, qui avaient empilé au sol menottes et brassards.
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Sur ces manifestations qui se termine immanquablement par des heurts et violences de toutes sortes de la part d’éléments connus casseurs ou autres qui s'infiltrent dans celles-ci !?

Car cela dure depuis le début de son quinquennat, quel que soit les ministres de l’intérieur ou préfets de police qui ont été changé !?

Nos dirigeants ne gouvernent pas correctement, mais subissent trop ces manifestations très souvent violentes avec dégâts collatéraux dans le domaine public et privé !

Le Covid 19 n’est déjà pas géré correctement depuis le début, mais là c’est plus compliqué, car crise sanitaire !

Mais les exactions diverses de trublions incontrôlables cela devient insupportable depuis trop longtemps, alors ces beaux messieurs donneurs de leçon, bien-pensant au pouvoir, s’ils n’y arrivent pas, ils ne servent à rien, qu’ils passent la main à d’autres plus capables, s’ils existent, ce qui hélas n’est pas garanti en plus ?!


Jdeclef 14/06/2020 16h58

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