jeudi 11 juin 2020

Le 1er ministre a bien senti le malaise de cette vague d'anti-raciste opportuniste


Coignard – Quand Édouard Philippe se démarque de Christophe Castaner

CHRONIQUE. Au Sénat, le Premier ministre met en garde ceux qui font de la politique sous le coup de l'émotion. « Le basculement de la République […] n'est pas si loin. »


C'est une prise de distance savamment calculée, pas tout à fait un désaveu, mais presque, de Christophe Castaner qu'a entreprise le Premier ministre ce mercredi, au Sénat, lors des questions au gouvernement. Interrogé par la présidente du groupe communiste sur « les réponses structurelles à apporter aux pratiques racistes et violentes au sein de la police », un intitulé qui ne brille pas par son objectivité, Édouard Philippe prend son élan. Et il espère bien que sa réponse ne restera pas confidentielle puisqu'il envisage qu'elle soit « entendue en dehors de l'enceinte ».
Dans sa ligne de mire, la « radicalisation du débat », « confisqué par des prises de position théâtrales, par des raccourcis et des amalgames ». Après avoir rappelé la difficulté qu'il y a, « dans une société démocratique et libre, construite sur l'idée d'universalité », à lutter contre le racisme, il hausse le ton : « Je ne crois pas, je ne laisserai jamais dire que la police ou la gendarmerie sont des institutions racistes. À la différence de beaucoup d'autres, elles sont extrêmement contrôlées, placées sous l'œil vigilant des médias, de nos concitoyens et d'organismes internes. »

« Je ne veux pas que la peur change de camp »

Après avoir rappelé, ce n'est pas inutile, que des membres des forces de l'ordre sont attaqués et pris pour cible simplement parce qu'ils portent l'uniforme, il en vient à l'essentiel de son propos : confiance, estime, respect absolu d'une part, exigence d'exemplarité d'autre part. Rien que de très banal ? La suite l'est beaucoup moins : « Je ne veux pas que la peur change de camp, que la présomption passe de celui qui trouble l'ordre public à celui qui le défend, dit le Premier ministre. Parce que, si nous acceptons cette facilité de l'esprit sous le coup de l'émotion, et l'émotion est légitime, elle est grande, elle est partagée, mais, si nous acceptons cette facilité, alors c'est un basculement de la République qui intervient. Et je vais vous dire que le basculement de la République, quand je vois cela, je me dis qu'il n'est pas si loin. »
Béglé – Castaner, encore victime de ses émotions…
Que de « grands mots », dirait Emmanuel Macron ! Sans doute sont-ils nécessaires pour tenter de couvrir ceux qu'a employés Christophe Castaner en suggérant que l'émotion publique serait supérieure à la loi. Pas sûr qu'ils soient suffisants pour calmer des esprits échauffés, parfois jusque dans les rangs de son propre gouvernement. Mais cette phrase sur le « basculement de la République » restera peut-être comme la signature de son passage à Matignon, comme l'« État en faillite » fut celle de François Fillon.
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Et ses individus de certaines communautés qui ont surfé sur ce fait divers déplorable qui a eu lieu aux USA !

Le ministre de l’intérieur par émotion, plutôt par peur de manifestations de colères grandissantes n’a rien trouvé de mieux que d’être d’accord avec ces protestations véhémentes de la famille TRAORE (ayant des délinquants connus dans celle-ci) surtout par la protestation véhémente de la sœur de la victime d’une arrestation musclée qui avait causé indirectement, car pas prouvé exactement, la mort de son frère en 2016 et a fait feu de tout bois avec l’incident grave US en faisant un parallèle facile par mimétisme !

Si l’on rogne les griffes de la police pour se défendre et maintenir l’ordre, la délinquance déjà importante va augmenter et déstabiliser les services d’ordres, police et gendarmerie, sans compter une justice avec un code pénal inadapté et pas assez sévère et ces mêmes services d’ordre ne feront plus leur travail car craignant d’être jugé et sanctionné trop facilement par cette justice et ses avocats toujours là pour les prendre en faute !

Un pays qui a une police trop laxiste corsetée dans des règlements trop rigides contre elle est inefficace pour défendre et protéger la population, si c’est ce que l’on veut on coure vers l’anarchie ou chacun veut faire sa loi, ce dont on souffre déjà par une justice molle !

Et là, ce n’est pas le racisme des policiers dont se serve ces émeutiers qui est la cause, ne nous trompons pas !

Jdeclef 11/06/2020 11h04LP

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