Coignard –
Quand Édouard Philippe se démarque de Christophe Castaner
CHRONIQUE. Au
Sénat, le Premier ministre met en garde ceux qui font de la politique sous le
coup de l'émotion. « Le basculement de la République […] n'est pas si
loin. »
Dans sa ligne de mire, la « radicalisation du débat », « confisqué par des prises de position théâtrales, par des raccourcis et des amalgames ». Après avoir rappelé la difficulté qu'il y a, « dans une société démocratique et libre, construite sur l'idée d'universalité », à lutter contre le racisme, il hausse le ton : « Je ne crois pas, je ne laisserai jamais dire que la police ou la gendarmerie sont des institutions racistes. À la différence de beaucoup d'autres, elles sont extrêmement contrôlées, placées sous l'œil vigilant des médias, de nos concitoyens et d'organismes internes. »
« Je ne veux pas que la peur change de camp »
Après avoir rappelé, ce n'est pas inutile, que des membres des
forces de l'ordre sont attaqués et pris pour cible simplement parce qu'ils
portent l'uniforme, il en vient à l'essentiel de son propos : confiance,
estime, respect absolu d'une part, exigence d'exemplarité d'autre part. Rien
que de très banal ? La suite l'est beaucoup moins : « Je ne veux
pas que la peur change de camp, que la présomption passe de celui qui trouble
l'ordre public à celui qui le défend, dit le Premier ministre. Parce que, si
nous acceptons cette facilité de l'esprit sous le coup de l'émotion, et
l'émotion est légitime, elle est grande, elle est partagée, mais, si nous
acceptons cette facilité, alors c'est un basculement de la République qui
intervient. Et je vais vous dire que le basculement de la République,
quand je vois cela, je me dis qu'il n'est pas si loin. »Béglé – Castaner, encore victime de ses émotions…
Que de « grands mots », dirait Emmanuel Macron ! Sans doute sont-ils nécessaires pour tenter de couvrir ceux qu'a employés Christophe Castaner en suggérant que l'émotion publique serait supérieure à la loi. Pas sûr qu'ils soient suffisants pour calmer des esprits échauffés, parfois jusque dans les rangs de son propre gouvernement. Mais cette phrase sur le « basculement de la République » restera peut-être comme la signature de son passage à Matignon, comme l'« État en faillite » fut celle de François Fillon.
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Et ses
individus de certaines communautés qui ont surfé sur ce fait divers déplorable
qui a eu lieu aux USA !
Le ministre
de l’intérieur par émotion, plutôt par peur de manifestations de colères
grandissantes n’a rien trouvé de mieux que d’être d’accord avec ces protestations
véhémentes de la famille TRAORE (ayant des délinquants connus dans celle-ci)
surtout par la protestation véhémente de la sœur de la victime d’une arrestation
musclée qui avait causé indirectement, car pas prouvé exactement, la mort de
son frère en 2016 et a fait feu de tout bois avec l’incident grave US en
faisant un parallèle facile par mimétisme !
Si l’on
rogne les griffes de la police pour se défendre et maintenir l’ordre, la
délinquance déjà importante va augmenter et déstabiliser les services d’ordres,
police et gendarmerie, sans compter une justice avec un code pénal inadapté et pas
assez sévère et ces mêmes services d’ordre ne feront plus leur travail car
craignant d’être jugé et sanctionné trop facilement par cette justice et ses
avocats toujours là pour les prendre en faute !
Un pays qui
a une police trop laxiste corsetée dans des règlements trop rigides contre elle
est inefficace pour défendre et protéger la population, si c’est ce que l’on veut
on coure vers l’anarchie ou chacun veut faire sa loi, ce dont on souffre déjà
par une justice molle !
Et là, ce n’est
pas le racisme des policiers dont se serve ces émeutiers qui est la cause, ne
nous trompons pas !
Jdeclef 11/06/2020
11h04LP
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