Christophe
Castaner ne veut pas lâcher le ministère de l'Intérieur
Le
locataire de la Place Beauvau explique toutefois au « Parisien » être
conscient que la décision de conserver son poste ne lui appartient pas.
Les rumeurs vont bon train. Mais le remaniement ministériel qui
serait dans les tuyaux depuis plusieurs semaines n'a toujours pas eu lieu. Et Emmanuel
Macron n'a pas encore officiellement évoqué ce sujet. Plusieurs ministres
seraient néanmoins en danger. Parmi eux, Christophe Castaner, qui a remplacé Gérard
Collomb au ministère de l'Intérieur en octobre 2018, à en croire Le Journal du dimanche.
Mais l'ancien délégué général de La République en marche espère pouvoir
survivre à un éventuel remaniement. C'est ce qu'il confie dans les colonnes du Parisien, dans un entretien où il se fait
l'avocat des forces de l'ordre et défend son action et les récentes décisions,
comme l'interdiction de la pratique de l'étranglement.Remaniement : le dîner secret Macron-Philippe
« Oui, je souhaite rester ministre de l'Intérieur », assure l'actuel locataire de la Place Beauvau, que l'on dit fragilisé, tout en étant conscient qu'« aucun ministre n'est propriétaire de sa fonction ». « C'est une décision qui ne m'appartient pas », ajoute-t-il, balayant les rumeurs le concernant. « Le nombre de personnes qui rêvent du poste sera toujours plus élevé que ceux qui siégeront dans ce fauteuil. Tous ceux qui se prononcent sur un remaniement ne savent rien. » Il défend également le duo qu'il constitue avec Laurent Nunez, son secrétaire d'État, avec qui il aimerait bien continuer à l'issue d'un éventuel remaniement.
Comment Christophe Castaner a mécontenté ses troupes… et les associations antiracistes
Il « assume de
bousculer les choses »
« Je ne suis pas dupe. À chaque fois que l'on a tenté de
m'affaiblir, on a évoqué la promotion de Laurent et tenté de nous
opposer », glisse Christophe Castaner à ce sujet. « À chaque fois,
cela a échoué. La vérité, c'est que toutes les grandes décisions, nous les
préparons et les prenons ensemble. Qu'il s'agisse du Livre blanc, de porter le
soutien sans faille à la police, mais aussi l'exigence d'exemplarité, ou du
discours que j'ai prononcé le 8 juin… On l'a préparé et validé ensemble.
Et toutes nos avancées, nous pouvons en être fiers tous les deux. »Colère des forces de l'ordre : le soutien d'Emmanuel Macron a-t-il convaincu ?
Alors que son action est critiquée
au sein même des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur « assume de
bousculer les choses ». « Être ministre de l'Intérieur, ce n'est pas
chercher à faire plaisir à tel ou tel, mais à construire une police forte, de
la confiance… Il y a des petites révolutions qui passent sous les radars, mais
qui montrent que ce ministère est tenu », ajoute-t-il, assurant ne pas
s'être senti visé par certains propos d'Emmanuel Macron, avec qui il avait
échangé au préalable selon lui, lors de son discours du 14 juin dernier.
La balle est désormais dans le camp du président de la République…
Le problème étant
de savoir par qui le remplacer, c’est d’ailleurs pareil pour tous le gouvernements
ce remaniement hypothétique !
Sil veut
remonter sa cote, le chef de l’état le renverra, de toute façon les ministres
de l’intérieur, c’est comme les 1ers ministres dans les gouvernements se sont
des fusibles qui ne résistent pas à la vindicte populaire dans ces gouvernements
passés des divers quinquennats présidentiels !
Le tout
étant de savoir si E.MACRON le renverra, car faut-il par son orgueil habituel inhérent
à nos ex présidents, s’il voudra le faire, car cela ressemble être de lui forcer
la main ou simplement ne pas laisser la rue gouverner, qui pourtant l’a élu en
2017 par défaut du système électoral de cette V eme république à 2 tours qui ne
donne pas une vraie majorité aux électeurs français !
Jdeclef 21/06/2020
10h24LP
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