samedi 20 juin 2020

Si ce dîner est secret pourquoi en parler pour faire plaisir aux médias qui n'ont pas besoin de cela pour faire des hypothèses fumeuses !


Remaniement : le dîner secret Macron-Philippe

À l'approche des municipales et d'un remaniement annoncé, le Premier ministre est conforté par des sondages flatteurs. Et l'onction présidentielle ?

La rencontre, tenue secrète, se serait déroulée au soir du 1er juin à l'Élysée. Au terme d'un lundi de Pentecôte quasi estival, alors que la France s'apprête à rouvrir le lendemain ses bistrots et restaurants après plus de deux mois d'un interminable confinement, un hôte de marque a rendez-vous à la table présidentielle. Selon des sources concordantes proches du chef de l'État, Emmanuel Macron convie ce soir-là son Premier ministre à dîner, en tête-à-tête. C'est la première fois en trois ans d'exercice en tandem du pouvoir qu'ils se retrouvent ainsi, sans témoins ni collaborateurs. Lors des entretiens qui rythment leurs agendas, le « PR » et le « PM » sont toujours escortés par leurs bras droits, Alexis Kohler et Benoît Ribadeau-Dumas, quand ils ne sont pas flanqués de ministres et de responsables de LREM et du MoDem.
Ce soir-là, les deux hommes se retrouvent face à face, alors que se profile un nouvel acte crucial du quinquennat, un « nouveau chemin » dit l'Élysée, et que le sort du chef du gouvernement est plus que jamais en jeu. Stop ou encore ? « Ils ont purgé tous les sujets. Entre eux, ça marche. C'est un bon binôme », assure un macroniste du premier cercle, alors que la gestion de la crise du Covid-19 a occasionné de nombreux frottements au sommet de l'État.
Benoît Ribadeau-Dumas, le diable de Matignon
Dans l'entourage d'Édouard Philippe, on ne confirme ni ne dément, tant la période est sensible. L'avenir du Premier ministre à Matignon va en effet se jouer au tout début du mois de juillet. D'ici au vendredi 3 ou dimanche 5 juillet, plus précisément. C'est à ces dates, au plus tard, que les conseils municipaux nouvellement élus le dimanche 28 juin devront tenir leur première réunion et désigner leur maire. C'est donc autour de ces dates, selon une implacable logique calendaire, que l'on saura si Édouard Philippe brigue le poste de maire du Havre, quittant de facto la tête du gouvernement, suivant la volonté du président, ou s'il renonce à devenir premier magistrat de sa ville, restant ainsi en poste à Paris. Gare, toutefois : s'il échouait à se faire réélire le 28 juin, Édouard Philippe a déjà prévenu qu'il en tirerait les conséquences en restituant les clés du 57, rue de Varenne (Paris 7e). « Les électeurs du Havre ont plus de pouvoir que le président ! » plaisante un responsable de LREM.

« Potion magique havraise »

Au sein du gouvernement, où le temps semble suspendu en attendant le verdict du maître des horloges de l'Élysée, rares sont les ministres qui parient encore sur un départ d'Édouard Philippe. Le sondage BVA pour Orange et RTL publié ce vendredi a frappé les esprits : la cote de popularité du Premier ministre poursuit son envolée à 54 % (+ 8 points en un mois), contre 38 % pour le chef de l'État. « Il y a 90 % de chances qu'il reste », évalue un ténor de la majorité. « Il serait saugrenu de s'en séparer alors qu'il préempte le centre droit ! C'est l'électorat de Macron », fait valoir un intime du couple présidentiel. Faut-il y voir un signe ? La « forme étincelante » du Premier ministre, dixit l'un de ses proches, a frappé ses interlocuteurs ces jours-ci, tranchant avec la gravité churchillienne qu'il affichait au pire de la crise du coronavirus. Dans le huis clos du petit-déjeuner de la majorité mardi, lui d'habitude si taiseux multipliait les plaisanteries, ménageant étonnamment Gilles Le Gendre, le patron des députés LREM, dont une note au président préconisant un changement à Matignon l'a pourtant ulcéré. L'après-midi, dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, Philippe se permettait même de rabrouer gentiment des députés de gauche qui lui reprochaient de féliciter la députée LR Valérie Lacroute pour son élection aux municipales du 15 mars, leur lançant un « merde ! » rarissime dans l'enceinte feutrée du Palais-Bourbon. À Matignon, où la prudence reste de mise, on invoque l'effet euphorisant de « la potion magique havraise », où le Premier ministre multiplie les allers-retours pour battre la campagne. « Le président garde sa liberté pleine et entière », met de fait en garde un macroniste historique, qui n'exclut pas pour sa part un changement à Matignon selon le résultat des municipales.
« Il se tient prêt » : coucou, revoilà François de Rugy !

Renverser la table

Parallèlement à la recomposition du gouvernement, Emmanuel Macron entend présenter rapidement son plan de bataille pour faire face aux conséquences économiques et sociales dramatiques du confinement. Tout est sur la table : une nouvelle étape de décentralisation et de déconcentration pour rapprocher les centres de décision des citoyens ; la suppression de l'ENA, restée en jachère ; le retour de la réforme des retraites, délestée de l'âge pivot à 64 ans ; et l'arme institutionnelle d'un référendum à questions multiples, sur l'écologie notamment. Il recevra du reste les 150 membres de la Convention citoyenne sur le climat dès le 29 juin, au lendemain du second tour des municipales.
Convention citoyenne : le choix de la décroissance
Quant à la forme de cette intervention – allocution solennelle ou échange avec des journalistes –, elle ne serait pas encore arbitrée. La date reste aussi à trancher. En petit comité, le président aurait écarté l'idée du 14 juillet. « La fête nationale ne doit pas être polluée par des débats politiques clivants », aurait-il fait valoir. « La volonté de renverser la table, il l'a. Et ça va crescendo », promet l'un de ses proches, pour qui il n'y a plus de temps à perdre. De manifestations en plans de licenciements, la marmite sociale bout déjà à plein feu.
-------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

De toute façon remaniement ou pas avec changement de 1er ministre ou pas les français en n'ont rien à fiche puisqu'ils ne décident pas !

C'est sa majesté notre monarque sans couronne qui décide et que cela plaise ou pas aux français lambda peu importe !?

Cela ne fera qu'un semblant de soi-disant changement sur la façon de gérer notre pays qui est dans la mouise, par E.MACRON, çà c'est une certitude !

Alors, qu'il nous fasse avaler la pilule et qu'on passe à autre chose, cela augmentera les discussions médiatiques de journalistes spécialisés pendant un temps ?!

Mais ne fera pas oublier la crise sanitaire et surtout économique !

Jdeclef 20/06/2020 14h49

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire