Coignard
– Hidalgo et les Verts : alliés pour la galerie
CHRONIQUE. La
maire sortante fait liste commune avec les écologistes pour le second tour.
Derrière cette union de façade, la soupe à la grimace.
Le 11 juin, les deux anciens rivaux cosignaient une tribune dans Le Journal du dimanche intitulée « Pour une écologie parisienne en commun ». Ils étalaient aussi leur concorde retrouvée dans les rues de Paris, elle en robe printanière, lui en costume décontracté, tout sourire derrière leurs masques. Quoi de plus naturel alors que les écologistes font partie de la majorité municipale à Paris depuis la première élection de Bertrand Delanoë, en 2001 ?
Jamais,
pourtant, depuis vingt ans, la bonne entente entre les deux alliés n'a été plus
cousue de fil blanc. « Plus que jamais, méfiez-vous des contrefaçons. Plus
que jamais, il n'y a pas d'écologie sans écologistes », déclare David
Belliard en février, une attaque à peine voilée contre Anne Hidalgo, qui
multipliait alors les promesses plus vertes que vertes, telles la plantation de
170 000 arbres ou la suppression de 60 000 places de stationnement.
En privé, il n'a pas de mots assez durs contre la maire de Paris. Quand elle
lance en janvier son concept de « ville du quart d'heure », où chacun
doit être à moins de 15 minutes de tous les services nécessaires,
il ricane : « Ça fait 15 minutes douche
comprise. » Comme riposte, il propose à ses équipes des
« éléments de langage » en triptyque : Hidalgo, c'est
l'écologie accessoire, l'écologie gadget, l'écologie vitrine. Il envisage
de l'attaquer sur sa candidature dans le 11e arrondissement, là où
il n'y a aucun risque : « Dommage qu'elle ne se présente pas contre
Griveaux ou Dati. »
Coignard –
Municipales : Paris lave plus vert !Dans les semaines qui viennent, il pourrait aussi lui faire un cadeau empoisonné. Il n'a, semble-t-il, pas encore réglé tous les prestataires de sa campagne. Or, qui dit liste commune dit comptes de campagne communs. Et toute facture non payée risque de compliquer le remboursement par l'État des frais engagés non seulement par lui, mais aussi par la maire de Paris.
En attendant, son ralliement à Anne Hidalgo vaudra à David Belliard un beau poste d'adjoint et permettra à ses troupes de quasiment doubler leur présence au Conseil de Paris. Dans une ambiance de saine et franche camaraderie, assurément…
Municipales – David Belliard (EELV) : « Nous avons besoin d'une vraie rupture »
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Et comme le
parti du président la REM n’a pas présenté de candidat valable après la défection
d’un des leurs douteux, « les carotte étaient déjà cuites » !
HIDALGO n'a
eu qu'à se baisser pour ramasser les voix écologiques, tant à la mode par les
gogos qui croient au père Noël vert !
C'est les
parisiens qui décideront et s'ils déchantent après, ils ne viendront pas se
plaindre, pourtant la gestion de PARIS par la maire sortante est plus que
médiocre, mais comme beaucoup de parisiens des classes populaires ne se
déplacent pas pour aller voter son élection devrait passer comme une lettre par
la poste sans problèmes!
Mais 6 ans c’est
long, et surtout dommage pour les franciliens qui vont à PARIS et en vivent
indirectement dont certains y travaillent et ont émigrés dans la couronne de la
capitale, mais ne votent pas à PARIS !
Jdeclef 22/06/2020
10h53
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