lundi 15 juin 2020

Pas tout à fait semble-t-il, car incomplet, ils réclament plus et cela ne date pas d’hier!?


Colère des forces de l'ordre : le soutien d'Emmanuel Macron a-t-il convaincu ?

Policiers et gendarmes « méritent le soutien de la puissance publique », a déclaré, dimanche, le chef de l'État lors de son allocution télévisée.


La question était sur toutes les lèvres : Emmanuel Macron allait-il apporter, lors de son allocution télévisée, une réponse à la colère des forces de l'ordre, accusées de racisme et de violences et en grand froid avec Christophe Castaner ? Dimanche 14 juin, le président de la République leur a déclaré son soutien. Il a notamment affirmé que les policiers et gendarmes « méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la nation ».
Devant les Français, dans un discours annonçant une accélération du déconfinement, le chef de l'État a tenu à avoir des mots forts pour les forces de l'ordre. « Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité ni liberté », a-t-il déclaré, « cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent ». « Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom », a-t-il ajouté.

L'appui de Christophe Castaner Des paroles présidentielles suivies par un message posté sur Twitter par Christophe Castaner, qui a provoqué la colère des forces de l'ordre cette semaine passée. « Engagés pour préserver l'ordre républicain, policiers et gendarmes sont aussi les garants de nos libertés et notre sécurité », a-t-il ainsi tweeté. « Par la voix d'Emmanuel Macron, c'est toute la nation qui rend hommage à leur dévouement. Gratitude et confiance aux forces de l'ordre », a ajouté le ministre, fortement critiqué par les policiers depuis sa remise en cause lundi des techniques d'interpellation.
La police laisse éclater sa colère devant le ministère de l'Intérieur
Depuis lundi, les policiers ont multiplié les mouvements et les manifestations de mécontentement. Vendredi, quatre syndicats de police – Alliance, Synergie, SCIP et Unsa – ont descendu les Champs-Élysées et ont notamment demandé à être reçus par Emmanuel Macron. Mais le chef de l'État a-t-il convaincu les forces de l'ordre de son réel soutien lors de son allocution ?

Une réponse partielle à un malaise toujours présent

« Le président joue les équilibristes et ne répond que partiellement à l'attente des policiers », a réagi auprès de l'Agence France-Presse Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance à l'issue de l'allocution présidentielle. Le syndicat maintient ainsi sa « demande d'audience » auprès du président de la République, ainsi que la mobilisation. « Chacun sait que le climat social risque de devenir plus tendu, reste à savoir si le président aura besoin de nous ou pas », prévient le syndicat Alliance.
Allocution d'Emmanuel Macron : les réactions de la classe politique
Sur LCI dimanche soir, le délégué général du syndicat Alliance police nationale Stanislas Gaudon a, pour sa part, estimé que « la phrase est un peu courte pour un sujet aussi important que celui des policiers et gendarmes qui ont été injustement attaqués ». « Le président a apporté son soutien » aux forces de l'ordre, a tweeté le syndicat des officiers et commissaires SCSI, « il doit maintenant respecter ses promesses de campagne : académie de police, formation continue et généralisation des caméras-piétons. Il doit aussi changer de braquet et mener une politique ambitieuse pour la sécurité du quotidien ».
Dimanche soir, selon BFM TV, après le discours d'Emmanuel Macron, un rassemblement de policiers était en cours au Trocadéro à Paris. Le journaliste de la chaîne sur place évoquait notamment des policiers ayant entendu les paroles présidentielles, mais attendant désormais de véritables actes.
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Les passages de pommades, ils n'y croient plus, car tout flatteur vit au dépend de ceux qui l’écoutent ?!

D'ailleurs ils ont continué à manifester, car cela fait trop longtemps qu'ils demandent des améliorations sensibles des leurs conditions de travail et ne voit pas de changement sensible !

Depuis 2018, ils sont sur tous les fronts des contestataires de tous poils et délinquants qui augmente sans cesse !
Car E.MACRON a déclenché des protestations, manifestations, grèves par ses diverses réformes à tout va à marche forcée, les gilets jaunes étant « la cerise sur ce gâteau empoisonné » !

Le Covid 19 et la crise sanitaire n’a pas arrangé cela avec un ministre de l’intérieur qui leur a donné une tache supplémentaire débile de gestion des amendes à donner pour le contrôle des risques de confinement à faire respecter dans la population !

Et là, c’est la goutte qui vient de faire déborder le vase des trop plein de taches de la police et gendarmerie, alors subir la vindicte populaire d’une catégorie de population qui se sert d’un fait divers US pour fustiger la gendarmerie sur un incident grave d’interpellation trop musclée de 2016 en criant au racisme des policiers par mimétisme avec la mort d’un noir américain décédé lors d’interpellation nettement plus grave car avéré !

La police ou la gendarmerie française n’est pas raciste et encadrée, quand il y a des dérapages de tout ordre et n’en n’est pas là, comme aux USA qui ont de multiples polices diverses régionales dont les chefs « shérifs » comme au IXX eme siècles sont élus par les habitants des villes ou elles officient sous l’autorité de leurs maires !

Mais pour les calmer, il faudrait que nos dirigeants dans un 1er temps renvoient le ministre de l’intérieur et de la justice qui ont accumulé trop d’erreurs !

Nous sommes en France et certains ont tendance à l'oublier !

Jdeclef 15/06/2020 11h25LP

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