Colère des
forces de l'ordre : le soutien d'Emmanuel Macron a-t-il convaincu ?
Policiers
et gendarmes « méritent le soutien de la puissance publique », a
déclaré, dimanche, le chef de l'État lors de son allocution télévisée.
Devant les Français, dans un discours annonçant une accélération du déconfinement, le chef de l'État a tenu à avoir des mots forts pour les forces de l'ordre. « Sans ordre républicain, il n'y a ni sécurité ni liberté », a-t-il déclaré, « cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l'assurent ». « Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom », a-t-il ajouté.
La police laisse éclater sa colère devant le ministère de l'Intérieur
Depuis lundi, les policiers ont multiplié les mouvements et les manifestations de mécontentement. Vendredi, quatre syndicats de police – Alliance, Synergie, SCIP et Unsa – ont descendu les Champs-Élysées et ont notamment demandé à être reçus par Emmanuel Macron. Mais le chef de l'État a-t-il convaincu les forces de l'ordre de son réel soutien lors de son allocution ?
Une réponse partielle à un malaise toujours présent
« Le président joue les équilibristes et ne répond que
partiellement à l'attente des policiers », a réagi auprès de l'Agence
France-Presse Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance à
l'issue de l'allocution présidentielle. Le syndicat maintient ainsi sa
« demande d'audience » auprès du président de la République, ainsi
que la mobilisation. « Chacun sait que le climat social risque de devenir
plus tendu, reste à savoir si le président aura besoin de nous ou pas »,
prévient le syndicat Alliance.Sur LCI dimanche soir, le délégué général du syndicat Alliance police nationale Stanislas Gaudon a, pour sa part, estimé que « la phrase est un peu courte pour un sujet aussi important que celui des policiers et gendarmes qui ont été injustement attaqués ». « Le président a apporté son soutien » aux forces de l'ordre, a tweeté le syndicat des officiers et commissaires SCSI, « il doit maintenant respecter ses promesses de campagne : académie de police, formation continue et généralisation des caméras-piétons. Il doit aussi changer de braquet et mener une politique ambitieuse pour la sécurité du quotidien ».
Dimanche soir, selon BFM TV, après le discours d'Emmanuel Macron, un rassemblement de policiers était en cours au Trocadéro à Paris. Le journaliste de la chaîne sur place évoquait notamment des policiers ayant entendu les paroles présidentielles, mais attendant désormais de véritables actes.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Les passages
de pommades, ils n'y croient plus, car tout flatteur vit au dépend de ceux qui
l’écoutent ?!
D'ailleurs
ils ont continué à manifester, car cela fait trop longtemps qu'ils demandent
des améliorations sensibles des leurs conditions de travail et ne voit pas de changement
sensible !
Depuis 2018,
ils sont sur tous les fronts des contestataires de tous poils et délinquants
qui augmente sans cesse !
Car E.MACRON
a déclenché des protestations, manifestations, grèves par ses diverses réformes
à tout va à marche forcée, les gilets jaunes étant « la cerise sur ce gâteau
empoisonné » !
Le Covid 19
et la crise sanitaire n’a pas arrangé cela avec un ministre de l’intérieur qui
leur a donné une tache supplémentaire débile de gestion des amendes à donner pour
le contrôle des risques de confinement à faire respecter dans la population !
Et là, c’est
la goutte qui vient de faire déborder le vase des trop plein de taches de la
police et gendarmerie, alors subir la vindicte populaire d’une catégorie de
population qui se sert d’un fait divers US pour fustiger la gendarmerie sur un
incident grave d’interpellation trop musclée de 2016 en criant au racisme des
policiers par mimétisme avec la mort d’un noir américain décédé lors d’interpellation
nettement plus grave car avéré !
La police ou
la gendarmerie française n’est pas raciste et encadrée, quand il y a des
dérapages de tout ordre et n’en n’est pas là, comme aux USA qui ont de
multiples polices diverses régionales dont les chefs « shérifs »
comme au IXX eme siècles sont élus par les habitants des villes ou elles
officient sous l’autorité de leurs maires !
Mais pour
les calmer, il faudrait que nos dirigeants dans un 1er temps
renvoient le ministre de l’intérieur et de la justice qui ont accumulé trop d’erreurs !
Nous sommes
en France et certains ont tendance à l'oublier !
Jdeclef 15/06/2020
11h25LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire