lundi 15 juin 2020

Ne pas s'intéresser à notre histoire ancienne ou contemporaine est un non-sens déplorable, car pour un pays son histoire est ce qu'il a de plus précieux, même si elle a eu des événements dramatiques dans celle-ci, c’est valable aussi pour les religions !


Sébastien Le Fol – Ceux qui voudraient nous faire détester le monde

ÉDITO. Indigénistes, décolonialistes, collapsologues… Les nouveaux activistes cherchent à rétrécir notre horizon. Préservons notre capacité d'émerveillement.


Durant le confinement, les Français qui en avaient la possibilité ont jardiné. Les jardineries ont été autorisées à rouvrir dès le 1er avril. Les plants potagers étant considérés comme un achat de première nécessité. Et si l'usage des binettes, ratissoires, grattoirs et autres serfouettes recouvrait un sens politique ? En 1944, rappelle le philosophe et mathématicien Olivier Rey dans un recueil publié par Fayard et Le Figaro, Rester vivants, George Orwell avait dérouté plus d'un lecteur en publiant une chronique dans l'hebdomadaire socialiste Tribune traitant de… jardinage. L'auteur de 1984 y célébrait les roses de chez Woolworth. Il fut accusé de « sentimentalisme bourgeois ». Alors que, pour l'écrivain et essayiste, « être attentif à la végétation, s'en soucier, c'est ménager au sein de notre existence un domaine qui échappe aux passions massifiantes ».

Nous avons appris à désaimer le monde

La pandémie de Covid-19 n'est pas la Seconde Guerre mondiale, mais elle a provoqué un rétrécissement de notre horizon à un sujet unique, comme le souligne Olivier Rey. La maladie a absorbé notre pensée. Nous sommes devenus « des êtres unidimensionnels, “propagandés”, qui appellent la dictature comme les pots attendent leur couvercle ». Plus grave, ces dernières semaines, nous avons appris à désaimer le monde. Le printemps est arrivé, bientôt l'été. Nous n'avons pas pu apprécier le changement de saison. « Si nous étouffons tout le plaisir que nous procure le processus même de la vie, quel type d'avenir nous préparons-nous ? » se demandait Orwell dans un autre texte de l'époque célébrant… le crapaud.
George Orwell, l'ermite de Jura
Notre faculté à nous intéresser au monde dans son infinie variété est en sommeil. Les activistes du moment, des collapsologues aux indigénistes, aimeraient bien que cette curiosité demeurât assoupie. Ces gens-là sont minoritaires, mais leur discours est relayé avec complaisance par les médias. Ils partagent le même but : nous faire détester tout l'univers. Comme les censeurs de 1984, ils veulent falsifier l'Histoire, « vaporiser » les personnages qui ne leur reviennent pas.

L'observation change celui qui observe

Au fond d'eux, ils envient le coronavirus. Ils aimeraient eux aussi pouvoir restreindre notre horizon et enfermer notre pensée. Pour ces tristes censeurs, nous ne sommes plus là pour nous réjouir, mais pour expier, nous excuser, nous haïr. Leurs obsessions doivent devenir les nôtres. Le grand racornissement est en marche. Pour y résister, il est urgent de retrouver l'usage de nos yeux et de nos oreilles. Écouter l'autre, observer le monde. Claude Lévi-Strauss notait que l'observation change celui qui observe.
On songe aux dernières lignes de son Race et Histoire : « C'est le fait de la diversité qui doit être sauvé, non le contenu historique que chaque époque lui a donné et qu'aucune ne saurait perpétuer au-delà d'elle-même. Il faut donc écouter le blé qui lève, encourager les potentialités secrètes, éveiller toutes les vocations à vivre ensemble que l'histoire tient en réserve. » Il ne s'agit pas seulement de cultiver son jardin, mais de révéler toutes les sources de la vie.
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Il en est de même pour l’histoire du monde ou de l’Europe dont notre pays fait partie !

On enseigne très mal notre histoire dans nos écoles, car la politique selon les gouvernements en place décide ce qu’il faut enseigner à nos jeunes et l’on se rend compte parmi les adultes trentenaire, après qu’ils ne connaissent de moins en moins notre histoire car résumé à des grandes lignes, c’est une erreur de plus de nos dirigeants de tous bords passés, les français âgés comme moi qui ont connu toute cette V eme république s’en rendent bien compte quand on pose des questions même simples sur l’histoire de France et ne parlons pas de celle du monde aux jeunes (c’est un peu comme cette question « qui est : HITLER et la réponse, connait pas »?!)

Donc effacer le passé en détruisant statues monuments ou vestiges pour oublier, c’est la pire des choses, comme brûler des livres en autodafé qui racontent celle-ci est stupide et rétrograde, les pharaons égyptiens effaçaient les bas-reliefs sculptés sur leurs monuments de certains de leurs prédécesseurs, il y a 4000 ans pourtant leurs histoires ont traversés les siècles !

Surtout n’empêchera pas le racisme, l’antisemitisme, ou parler de l’esclavage ancien, car ne pas en parler ou s’en servir pour imposer des extrêmes ne fait que raviver ce que l’on ne veut plus voir ou subir sous prétexte de couleur de peau, d’ethnies multiples en Afrique ou de religions dans le monde !

Le président pour une fois à réagit dans le bon sens contre le communautarisme !

Les hommes sont différents c'est comme cela il faut l'accepter c'est tout !

jdeclef 15/06/2020 15h48


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