ENCORE UN LAXISME SÉCURITAIRE QUI DEVRAIT ÊTRE MIEUX PRIS EN CHARGE PAR LES SERVICES DE L'ÉTAT!

Spectaculaire intrusion de militants anti-nucléaire sur le site de la centrale de Fessenheim

Des militants de Greenpeace ont déployé une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteurs de la centrale de Fessenheim, le 18 mars 2014.

SOCIÉTÉ - Trente-quatre personnes ont été interpellées et les policiers sont en train de maîtriser les derniers militants encore juchés sur le toit de la centrale...

Pour dénoncer le manque de sécurité de la plus vieille centrale nucléaire de France encore en activité et réclamer une transition énergétique plus ambitieuse, des dizaines de militants de Greenpeace ont fait ce mardi matin une spectaculaire intrusion dans l'enceinte de la centrale de Fessenheim (Haut-Rhin).
Arrivés en camion, une soixantaine de militants de quatorze nationalités différentes, selon Greenpeace, ont pu escalader les barrières du site à l'aide d'échelles, peu avant six heures du matin. Ils ont ensuite réussi à déployer une banderole sur le dôme de protection d'un des deux réacteurs de la centrale, proclamant «Stop risking Europe» («Arrêtez de faire courir des risques à l'Europe»). L'ONG a publié sur son compte Twitter plusieurs photos de l'opération.

Aucune conséquence sur la sûreté des installations»

 «Dix-neuf militants ont été interpellés immédiatement, puis quinze autres au fur et à mesure», a-t-il ajouté. Un porte-parole d'EDF, l'exploitant de la centrale, a également évoqué 34 interpellations.
Peu avant 11 heures, les policiers étaient en train de maîtriser les derniers militants encore juchés sur le toit de la centrale. Selon EDF, les personnes ne sont pas entrées à l'intérieur des bâtiments. Conformément aux procédures, l'Autorité de sûreté nucléaire a pour sa part mobilisé son centre national de crise à partir de 7h. Le site était bouclé par les gendarmes, et survolé par un hélicoptère des forces de l'ordre. Côté allemand, de l'autre côté du Rhin, un hélicoptère de Greenpeace évoluait également non loin de la centrale.

«Une quarantaine ont réussi à entrer en zone protégée», a affirmé le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Pierre-Henry Brandet. (En zone protégée dit il bel aveu d'impuissance!!!)

Que ces anti-nucléaires protestent c'est leur droit, on est encore dans un pays libre ou tout me monde peut protester contre tout!

Mais que l'on puisse entrer dans des sites sensibles comme ceux-ci, je trouve cela plus que préoccupant!

Il me semble par exemple que l'on protège mieux des ambassades à Paris avec des plantons policiers potiches que nos centrales nucléaires qui devraient l’être comme des sites militaires!

Tout comme on met quantité de militaires pour le système "vigie pirate" (bidon) qui ne ferait pas obstacle à un terrorisme déterminé (hélas) alors que de la police en civil ou en tenue est surement plus efficace!

On pourrait donc renforcer cette surveillance et transférer ces soldats en compagnie de surveillance de ces sites nucléaires à risque!

jdeclef18.03.2014 -