vendredi 14 mars 2014

NAJAT VALLAUD-BELKACEM ET LE PS, DEVRAIENT SE GARDER D'ÉVOQUER D'ÉVENTUELLES MALVERSATIONS POUR DÉDOUANER LA BOURDE D'UNE MINISTRE DU GOUVERNEMENT!

Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, s'adresse aux médias le 12 mars

«Je préfère une maladresse à des malversations»: Le PS repart à l’offensive

Un temps sonné par les déclarations contradictoires de Christiane Taubira sur les écoutes Sarkozy, le Parti socialiste riposte contre l’UMP…

Tous les socialistes ont tenté jeudi de reprendre l'initiative en défendant Christiane Taubira, fragilisée par ses déclarations contradictoires sur les écoutes judiciaires visant Nicolas Sarkozy, et de remettre la pression sur l'UMP, de nouveau mise à mal par l'annonce d'une enquête préliminaire sur d'éventuelles surfacturations. La démarche, une fois n'est pas coutume, semble coordonnée. Plusieurs ministres (Michel Sapin, Benoît Hamon, Marylise Lebranchu) et députés PS (Bruno Le Roux, Thierry Mandon) sont montés au front dans les médias pour défendre la garde des Sceaux, dont l'UMP a réclamé la démission.
Informée le 26 février par le parquet général de l'existence d'écoutes visant l'ancien président, la ministre de la Justice avait d'abord assuré lundi qu'elle en avait appris l'existence le 7 mars dans la presse, avant d'être corrigée par le Premier ministre en personne, le lendemain. Accusée de «mensonge», Mme Taubira s'est défendue mercredi, documents à la main, évoquant un «malentendu» sans éteindre les appels à la démission. «Nous n'en serions pas là si nous avions calé quelque chose» avec le Premier ministre, a-t-elle avoué jeudi dans un entretien au Monde.
Jeudi soir, Christiane Taubira a expliqué qu'il peut lui «arriver d'être imprécise»
Ne pouvant cacher la défaillance de communication, les représentants de la majorité ont cogné fort sur l'adversaire, semblant prendre exemple sur l'UMP, dont la contre-offensive a fonctionné à merveille après une séquence désastreuse de deux semaines autour des affaires. «Je refuse de tomber dans un piège qui consisterait à dire tout d'un coup «l'affaire est une affaire Taubira». Non, c'est une affaire Sarkozy, c'est une affaire Copé, c'est une affaire Takkiedine, Buisson, etc., etc.», a accusé la ministre de la Fonction publique Marylise Lebranchu.
L’UMP a des méthodes «de dealer»
«Je préfère une maladresse à des malversations», a renchéri le chef de file des députés PS Bruno Le Roux, insistant sur l'ouverture sous un faux nom d'une ligne téléphonique par Nicolas Sarkozy


Ces politiciens de tous bords au pouvoir et élus ou non peuvent toujours faire des pirouettes pour rattraper leurs bourdes ou mensonges divers, quand le mal est fait il est fait!

Ce n'est pas comme des enfants pris les doigts dans le pot de confiture, là ce sont des adultes responsables élus gouvernementaux par les français au plus haut de l'état!


Donc qu'ils assument (et en aient le courage surtout...) Et si les faits sont assez graves, qu'ils soient sanctionnés ou révoqués, s'il le faut, (comme on le fait dans le cadre de l'entreprise par exemple pour indélicatesse ou faute professionnelle grave!)
 
Et ce n'est pas à la porte parole du gouvernement "de faire des ronds de jambes" de venir discourir pour arrondir les angles et trouver des excuses!


jdeclef14.03.2014 -

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