Un habitant de Crimée célèbre la victoire du
référendum pour le rattachement à la Russie le 16 mars 2014
«95,5% ont voté pour le rattachement de la Crimée à la Russie», a annoncé le président de la commission électorale locale, Mikhaïlo Malychev, faisant état des premiers résultats après le dépouillement de plus de la moitié des bulletins.
Le taux de participation était de 81% pour cette consultation organisée en catastrophe dans une péninsule occupée depuis deux semaines par les troupes russes.
«Nous rentrons à la maison !», a lancé le Premier ministre de Crimée, Serguiï Axionov, place Lénine à Simféropol, avant d'entonner l'hymne national russe avec la foule et une chorale de chanteurs en tenues de marins de la Flotte de la mer Noire.
Plus sobrement, la Maison Blanche avait plus tôt rejeté sans surprise le référendum et accusé Moscou d'actes «dangereux et déstabilisants».
Le président américain Barack Obama a évoqué d'éventuelles sanctions supplémentaires contre la Russie, avertissant son homologue russe Vladimir Poutine que les Etats-Unis et leurs alliés ne reconnaîtraient «jamais» le référendum sur la Crimée de dimanche.
Au cours d'un entretien téléphonique avec M. Poutine, «le président Obama a souligné que le +référendum+ en Crimée, qui violait la Constitution ukrainienne et survenait sous la contrainte de l'intervention militaire russe, ne serait jamais reconnu par les Etats-Unis et la communauté internationale», a encore indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Pour sa part, Londres a qualifié le scrutin de «farce», suivi par Paris qui a raillé un scrutin «sous la menace des forces d'occupation russes».
Poutine veut rétablir l'URSS -
Les 1,5 million d'électeurs de cette république autonome étaient invités à choisir entre l'intégration à la Russie et une autonomie élargie au sein de l'Ukraine.
Cette péninsule majoritairement peuplée de russophones a été rattachée il y a soixante ans sur décision de Nikita Khrouchtchev à une Ukraine soviétique qui a toujours semblé lointaine à de nombreux habitants.
A Sébastopol, Aleftina Klimova, née en Russie, a eu du mal à trouver le sommeil avant le vote. «Je m'attendais à ce que les Etats-Unis, la France, eux tous, soient contre. Je craignais pour (le président russe Vladimir) Poutine. Mais il a su résister», a-t-elle poursuivi.
La question posée donnait aux électeurs le choix entre «la réunification avec la Russie en tant que membre de la Fédération de Russie» ou le retour à un statut, datant de 1992 et jamais appliqué, d'autonomie élargie à l'égard de Kiev.
jdeclef 17/03/2014
La Crimée plébiscite le rattachement à la Russie, divorce entre la Russie et les Occidentaux
Simféropol (Ukraine) - Les Ukrainiens de Crimée ont plébiscité dimanche le rattachement de la péninsule à la Russie au terme d'un scrutin qui a mis en lumière le divorce profond entre Russes et Occidentaux, et réveillé les appétits des séparatistes de l'Est de l'Ukraine.«95,5% ont voté pour le rattachement de la Crimée à la Russie», a annoncé le président de la commission électorale locale, Mikhaïlo Malychev, faisant état des premiers résultats après le dépouillement de plus de la moitié des bulletins.
Le taux de participation était de 81% pour cette consultation organisée en catastrophe dans une péninsule occupée depuis deux semaines par les troupes russes.
«Nous rentrons à la maison !», a lancé le Premier ministre de Crimée, Serguiï Axionov, place Lénine à Simféropol, avant d'entonner l'hymne national russe avec la foule et une chorale de chanteurs en tenues de marins de la Flotte de la mer Noire.
Plus sobrement, la Maison Blanche avait plus tôt rejeté sans surprise le référendum et accusé Moscou d'actes «dangereux et déstabilisants».
Le président américain Barack Obama a évoqué d'éventuelles sanctions supplémentaires contre la Russie, avertissant son homologue russe Vladimir Poutine que les Etats-Unis et leurs alliés ne reconnaîtraient «jamais» le référendum sur la Crimée de dimanche.
Au cours d'un entretien téléphonique avec M. Poutine, «le président Obama a souligné que le +référendum+ en Crimée, qui violait la Constitution ukrainienne et survenait sous la contrainte de l'intervention militaire russe, ne serait jamais reconnu par les Etats-Unis et la communauté internationale», a encore indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.
Pour sa part, Londres a qualifié le scrutin de «farce», suivi par Paris qui a raillé un scrutin «sous la menace des forces d'occupation russes».
Poutine veut rétablir l'URSS -
Les 1,5 million d'électeurs de cette république autonome étaient invités à choisir entre l'intégration à la Russie et une autonomie élargie au sein de l'Ukraine.
Cette péninsule majoritairement peuplée de russophones a été rattachée il y a soixante ans sur décision de Nikita Khrouchtchev à une Ukraine soviétique qui a toujours semblé lointaine à de nombreux habitants.
A Sébastopol, Aleftina Klimova, née en Russie, a eu du mal à trouver le sommeil avant le vote. «Je m'attendais à ce que les Etats-Unis, la France, eux tous, soient contre. Je craignais pour (le président russe Vladimir) Poutine. Mais il a su résister», a-t-elle poursuivi.
La question posée donnait aux électeurs le choix entre «la réunification avec la Russie en tant que membre de la Fédération de Russie» ou le retour à un statut, datant de 1992 et jamais appliqué, d'autonomie élargie à l'égard de Kiev.
(Si on n'avait nous aussi plus accès au référendum sur des sujets
importants en France se serait mieux!)
(Toute
comparaison mise à part, cela rappelle la fameuse autodétermination Algérienne
en 1961) après une guerre
longue et meurtrière et inutile pour en arriver à l’indépendance de l’Algérie
au final!
Cette Crimée rattachée
arbitrairement à l’Ukraine en 1954 (sans
demander l'avis aux habitants par "Khrouchtchev" qui a faillit en
autre chose d'ailleurs amener les USA et le monde à la 3eme guerre mondiale et
nucléaire avec l'affaire de Cuba!)
Ces mêmes russophones bien plus Russes
qu'Ukrainiens en fait par le résultat probant de leur décision que l'on le
veuille ou non, sont des slaves bien sur, mais se sentent plus protégé par
Moscou et l'économie de la fédération et par un meilleur niveau de vie à venir,
plutôt que par une Ukraine sous perfusion tant la situation est aléatoire!
Là, en fait, en Crimée, l'ex URSS peut
être a cause de cette nostalgie par cette basse militaire importante
représentant la puissance russe qui n'est jamais sortie des esprits du peuple
criméens (seule la communauté Tatar
musulmane) peut se sentir effectivement inquiète et risque de revoir
revenir des persécutions anciennes à leur encontre!
Quand à Poutine même si sur le fond,
il est en marge des règlements juridiques internationaux, et malgré des gesticulations de pure forme
militaire, tout cela c'est fait démocratiquement, c'est le peuple de Crimée qui
à décidé sans contraintes!
Si cette cession ou rattachement de
cette province à la Russie ne déborde pas sur la cession de l'est de l'Ukraine
et a une partition plus grande, cela peut se calmer avec le temps!
Mais on voit bien que Poutine est en
train de reconstituer l'ex URSS en fédération Russe avec un empire à l'est et
personne ne l’en n'empêchera!
C'est un camouflet pour Obama et les
USA et OTAN ainsi que l'Europe (désunie)
notamment plus dommageable pour celle-ci, car les relations économiques avec la
Russie et l'est vont en pâtir, et revoir un scenario de type guerre froide ou
pire n'est vraiment pas le moment!
(Aller
pour sourire un peu chez nous : à quand le référendum Corse pour leur
indépendance et peut être un rattachement à la Sardaigne italienne ? lol)
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