Perquisitions en cours dans une enquête pour «abus de confiance» visant Michèle Alliot-Marie
DERNIÈRE MINUTE - Les enquêteurs tentent de retrouver des documents établissant la réalité de mouvements de fonds suspects dont Michèle Alliot-Marie serait l'une des bénéficiaires...
Des perquisitions étaient en cours ce mardi matin aux domiciles de l'ancienne ministre UMP Michèle Alliot-Marie, et de son père, Bernard Marie, ancien député et maire de Biarritz, dans une enquête pour «abus de confiance» les visant tous deux au détriment d'associations locales de Saint-Jean-de-Luz, rapporte Le Monde. L'ancienne ministre a pour sa part fait savoir qu'elle était «sereine» concernant cette enquête.«Il y a des perquisitions qui sont en cours dans cette affaire dans le ressort des juridictions de Paris, Nanterre et Biarritz», a confirmé à l'AFP le procureur de Nanterre Robert Gelli. Le domicile de l'ex-garde des Sceaux à Neuilly-sur-Seine faisait l'objet d'une perquisition. «Elle est en train de se terminer, elle n'a pas duré bien longtemps», a déclaré en fin de matinée Florimond Olive, neveu et responsable de la communication de Michèle Alliot-Marie, et qui était à ses côtés ce mardi à Neuilly.
«Nous sommes très tranquilles, très sereins»
Les enquêteurs perquisitionnent également l'office du tourisme de Saint-Jean-de-Luz, ville dont MAM fut maire de 1995 à 2002 et son fief dans les Pyrénées-Atlantiques, selon l'une de ces sources, confirmée par le maire UMP de la ville, Peyuco Duhart.«Nous sommes très tranquilles, très sereins, contents que cela ait lieu, car nous n'avons pas de nouvelles de cette affaire depuis quelques mois, après les gros titres d'il y a quelques mois», a souligné Florimond Olive, ajoutant que Michèle Alliot-Marie n'avait «pas été contactée, pas entendue», en lien avec ces perquisitions. «On espère que la presse en fera le même écho quand l'affaire sera classée», a-t-il ajouté.
Selon une source judiciaire citée par Le Monde, les enquêteurs, diligentés par des juges d'instruction de Nanterre, tentent de retrouver des documents établissant la réalité de mouvements de fonds suspects dont Michèle Alliot-Marie serait l'une des bénéficiaires, via un hôtel de luxe, précise le quotidien.
Mouvements de fonds troublants
L'enquête a été ouverte le 13 juin dernier à Nanterre (Hauts-de-Seine). Les investigations ont été confiées à trois juges financiers après une enquête préliminaire de six mois, déclenchée sur la base d'un signalement de la cellule anti blanchiment d'argent de Bercy, Tracfin, en décembre 2012.Elle portait sur des mouvements de fonds troublants, de 2010 à 2012, entre des associations liées à l'office de tourisme de Saint-Jean-de-Luz, et un hôtel de la localité basque, l'hôtel de Chantaco, dirigé par Bernard Marie. L'ancienne ministre de la justice, première adjointe à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, en détient des parts.
Je ne sais pas ce qu'en pense nos concitoyens,
mais quand ces politiciens élus ou ex élus, sont rattrapés par des affaires
douteuses (d'ailleurs souvent financières
en plus comme par hasard) ils répondent toujours de la même façon:
Être très sereins, très tranquilles,
n'ayant rien à se reprocher etc...
Le problème étant tout de même, qu'il
y en a de plus en plus de ces affaires politico/financières qui sortent à croire
que c'est d'une rare facilité de magouiller, tant il y a de politiciens qui le
font?
Pour résumer nous dirons que M.A.M.est
montée bien haut dans la hiérarchie politique et redescendue en bas en trainant
des casseroles qui tintent comme pour d'autres politiciens, cela devient (vraiment trop commun) en France!
Quand aux perquisitions à retardement
de la justice, on peut douter de leur efficacité, car ces politiciens ont
souvent assez de temps pour se retourner et faire disparaitre le
"compromettant gênant"(surtout
quand ils ont été eux mêmes aux affaires avant, ils connaissent la musique..!)
C'est pourquoi d'autres résistent très
longtemps, je ne cite pas de noms c'est inutile...
jdeclef18.03.2014 -
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