François Hollande à Paris le 11 mars 2014.
«La justice passera et je dois faire en sorte qu'elle puisse être incontestable parce qu'elle ne peut pas être contestée», a déclaré le chef de l'Etat au côté de Matteo Renzi, le nouveau président du Conseil italien, lors d'un point de presse commun à l'Élysée.
Informée le 26 février par le parquet général de l'existence d'écoutes visant l'ancien président, celle-ci avait d'abord assuré lundi qu'elle en avait appris l'existence le 7 mars dans la presse, avant d'être corrigée le lendemain par le Premier ministre en personne, qui avait alors assuré être au courant des écoutes mais pas de leur contenu.
Écoutes de Sarkozy: Hollande sort du silence (si on veut…)
POLITIQUE - Le chef de l'État se pose en garant de l'indépendance de la justice - et évite de répondre à certaines questions...
Il s'exprime enfin sur l'affaire qui agite le monde médiatico-politico-judiciaire depuis les révélations sur les écoutes ordonnées par la justice des téléphones portables de Nicolas Sarkozy. François Hollande s'est posé ce samedi en garant d'une justice «incontestable», s'exprimant pour la première fois publiquement sur l'affaire des écoutes visant son prédécesseur à l'Élysée et la situation de Christiane Taubira, fragilisée par des déclarations contradictoires.«La justice passera et je dois faire en sorte qu'elle puisse être incontestable parce qu'elle ne peut pas être contestée», a déclaré le chef de l'Etat au côté de Matteo Renzi, le nouveau président du Conseil italien, lors d'un point de presse commun à l'Élysée.
«L'indépendance de la justice», un «principe fondamental»
François Hollande a toutefois éludé les questions sur la date à laquelle il avait pris connaissance de ces écoutes, sur sa connaissance de leur contenu ou sur le renouvellement de sa confiance à la ministre de la Justice Christiane Taubira.Informée le 26 février par le parquet général de l'existence d'écoutes visant l'ancien président, celle-ci avait d'abord assuré lundi qu'elle en avait appris l'existence le 7 mars dans la presse, avant d'être corrigée le lendemain par le Premier ministre en personne, qui avait alors assuré être au courant des écoutes mais pas de leur contenu.
F.Hollande joue au "président
dans sa tour d'ivoire" ne prenant pas partie et parlant d'une justice
indépendante (ce qui laisse sur ce point
quelques doutes raisonnables) ce disant garant de celle-ci...
En ce qui concerne les écoutes
téléphoniques diverses et les dates à laquelle, il aurait put être informé
évidemment, il n'a pas donné de précision, mais il n'a pas a en donner ,c'est
la justice (justement en principe
indépendante) qui a ordonnancé ces enquêtes et si l’Élysée n'a pas
communiqué plus précisément sur ce point c'était le mieux à faire!
Et cela aurait aussi été mieux, de
même pour les deux ministres ou 1er ministre de ne pas pérorer ou de s’étendre
sur ce sujet judiciaire et reprendre des propos de l'opposition pour leur
donner du grain à moudre!
Ceci étant la cacophonie déplorable
ministériel continue et montre encore plus qu'un remaniement ministériel
devient vraiment utile!
F.Hollande devrait en tirer les
conséquences, mais çà c'est autre chose, le fera-t-il…?
jdeclef16.03.2014 -
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