lundi 10 mars 2014

TRACTATIONS RACHATS ENTRES OPERATEURS TÉLÉPHONIQUES PIÈGES A COUILLONS SURTOUT AVEC A.MONTEBOURG QUI S'EN MÊLE!


Le patron de Free, Xavier Niel, et le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, à Paris le 25 juin 2013


Rachat de SFR par Bouygues qui cède son réseau à Free: Quel impact sur les consommateurs?

TÉLÉCOMS - Le retour à trois opérateurs est-il dangereux pour les abonnés français?…

Assiste-t-on à la renaissance d'un petit jeu à trois dans le mobile hexagonal? Deux ans après avoir accueilli un quatrième opérateur, le marché de télécoms français s’apprête à repasser à trois acteurs. Dans l’hypothèse où Bouygues rachèterait SFR à Vivendi, un rachat qu’il se dispute avec Numéricâble, le groupe de BTP cèderait «un portefeuille de fréquences 2G/3G/4G et son réseau de téléphonie mobile pour un montant pouvant aller jusqu'à 1,8 milliards d'euros» à son concurrent Free (Iliad). Selon le JDD, «Bouygues Telecom va vendre son réseau de 15.000 antennes».
Un accord de négociations exclusives, confirmé par Free, pour faciliter le mariage de Bouygues avec SFR, notamment auprès de l’autorité de la concurrence. Une aubaine pour Free, dont le réseau de relais est peu développé et qui s'appuie pour la 3G sur un contrat d'itinérance avec Orange, mais pas pour la 4G. Les abonnés des opérateurs vont-ils en souffrir de ce remodelage du marché?
La guerre des prix, c’est fini? 
«Il y a un risque à terme, de voir remonter des prix, affirme François Carlier. Sans revenir à la situation d’il y a dix ans, car les Français ont maintenant conscience de la valeur de leurs forfaits, les opérateurs feront payer les innovations à leurs abonnés, sur la 4G et la 5G, d’ici quelques temps.» Une position fermement contestée. «C'est l'épouvantail traditionnel qu'agitent les associations de consommateurs pour contester les mouvements de consolidation dans un secteur. Nous avons une étude qui montre qu'il n'y a pratiquement pas eu de hausse de prix des forfaits», affirme Stéphane Richard, PDG d’Orange, s'opposant au constat d'une hausse des prix survenue sur le marché autrichien à l'issue du passage de 4 à 3 opérateurs mobiles, fin 2013.
La vente de réseau, un problème pour les abonnés? 
«Les consommateurs n’ont pas à se faire de souci quant à l’impact de la vente de réseau, c’est une opération purement capitalistique, assure François Carlier. Free a un déficit d’antennes, un vrai problème de couverture et c’est la vraie critique que nous pouvons faire, c’est d’être arrivé sur le marché sans réseau.» Selon Jean-Michel Huet, directeur associé BearingPoint Management & Technology Consultants, les abonnés de Free qui aujourd'hui disposent d'un réseau limité, seront les gagnants de cette évolution, en 2015. «Ils continueront de payer un prix bas pour une meilleure qualité de réseau». Mais il ne devrait y avoir dès lors que peu d'investissements chez Free en 2014. «Il faudra aussi expliquer aux clients de Bouygues pourquoi ils paieraient plus cher que ceux de Free un service devenu équivalent» analyse Jean-Michel Huet. Il se demande enfin si le réseau de SFR sera suffisant pour héberger tous ces nouveaux clients. «Il va y avoir besoin de gros investissements». Avec des répercutions sur les forfaits?


Je crois que dans cette guéguerre entre opérateur c'est surtout du consommateur que l'on se fiche, tant il a de mal à s'y retrouver dans une jungle tarifaire de plus en plus complexe!


Et comme les utilisateurs de téléphone fixe/mobile internet ou Télé ne peuvent pas toujours passer leur temps à changer d’opérateur pour essayer d'avoir le meilleur tarif (ils sont finalement indirectement perdants..!)

Et ce n'est pas ce ministre "faiseur de vent" de A.Montebourg qui améliorera les choses, s'il s'en mêle bien au contraire hélas!

Le constat semble-t-il (comme toujours en France) pour ce type de service, c'est surement que les français vont payer plus cher, alors qu'il semblait que les prestations des FAI et opérateur téléphonique avait une tendance à la baisse c’était trop beau pour être vrai!

jdeclef10.03.2014

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