vendredi 18 mai 2018

A cause de D.TRUMP et son hégémonie démentielle, cela va peut-être permettre à l’Europe enfin de s’unir ou alors..?!


Iran : les Européens déclenchent le règlement anti-boycott

À Sofia, les 28 enclenchent le règlement anti-boycott contre les États-Unis et le soutien de la Banque européenne d'investissement aux entreprises impactées.

Réunis à Sofia pour un sommet sur les Balkans, les 28 ont consacré une partie du dîner, mercredi soir, à examiner les moyens d'une réponse aux sanctions rétablies par les États-Unis contre l'Iran, consécutives à la sortie du pays de l'accord sur le nucléaire iranien. La Commission avait été préalablement mandatée pour proposer des solutions. L'unanimité des 28 s'est faite pour l'autoriser à mettre en œuvre le règlement anti-boycott de novembre 1996. Jean-Claude Juncker a précisé que ce règlement serait « révisé », afin de prendre en compte les sanctions américaines envisagées. Cette mise à jour sera achevée avant le 6 août, date d'entrée en vigueur des sanctions économiques à l'encontre de l'Iran et des entreprises qui commerceraient avec Téhéran, selon la date annoncée par Donald Trump.
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À Sofia, il a également été question d'imaginer un soutien de la Banque européenne d'investissement (BEI) aux entreprises européennes qui maintiendraient leurs relations économiques avec l'Iran. À ce stade, ce deuxième point reste dans les limbes et méritera de plus amples analyses techniques. Federica Mogherini, la haute représentante de la diplomatie européenne, a laissé entendre que l'élaboration des détails techniques pourrait prendre « deux semaines ». Dès mardi prochain, la commission jointe des signataires de l'accord sur le nucléaire iranien se réunira pour « examiner les implications des décisions américaines », précise Mme Mogherini sur son blog.
Le temps presse pourtant, car, déjà, de grandes entreprises européennes comme Total envisagent de se retirer du projet d'exploitation de la phase 11 du gisement gazier offshore South Pars, situé dans les eaux iraniennes du golfe Persique. Dans un communiqué, le groupe a annoncé que, sauf exemption de la part de Washington, « Total ne peut pas se permettre d'être exposé à des sanctions secondes américaines. » Le groupe pétrolier français se finance à 90 % via des banques américaines, et les investisseurs américains représentent plus de 30 % de son actionnariat. Les actifs américains de Total représentent plus de 10 milliards de dollars.

L'embarras de Macron sur Total

Interrogé sur ce cas jeudi matin, le président Macron a semblé embarrassé en estimant que les mesures européennes n'étaient pas destinées à protéger les multinationales. « Les entreprises internationales qui ont des expositions dans de nombreux pays font des choix qui leur sont propres en fonction aussi des intérêts qui sont les leurs, a-t-il répondu. Il est pour moi essentiel que cette liberté soit laissée. Je ne vais pas ici commenter telle ou telle décision. » Le président Macron a également écarté les représailles éventuelles que les Européens pourraient infliger aux intérêts privés américains en Europe s'agissant du dossier iranien. Manifestement, l'Europe souhaite éviter l'escalade avec Donald Trump et pense encore obtenir, en sauvant l'accord sur le nucléaire iranien, un accord élargi visant à limiter l'ingérence iranienne dans la région et un accord sur les missiles balistiques de Téhéran.
On retiendra donc l'information essentielle de l'activation du règlement de 1996 qui serait « modernisé et élargi ». L'Europe a d'ailleurs déjà utilisé le règlement de 1996 à l'encontre des États-Unis et toujours à propos de l'Iran. À l'époque, l'administration Clinton avait décrété un embargo sur l'Iran et la Libye et avait fait voter une loi – la loi d'Amato/Kennedy – établissant des sanctions extraterritoriales. L'Europe avait répliqué par ce règlement. En mai 1998, les États-Unis avaient fini par lever les sanctions en l'échange d'un engagement européen à tenter de dissuader l'Iran d'acquérir des armes de destruction massive…

Donald Trump poursuit-il sciemment la politique du pire ?

Les 28 ont également vérifié leur unité face aux menaces de surtaxes américaines sur l'acier et l'aluminium. L'exemption accordée par Donald Trump prendra fin le 1er juin. L'Union européenne exige une « exemption définitive et sans limites » et refuse, dans ces conditions, d'ouvrir un dialogue avec les États-Unis. En revanche, si l'Europe est définitivement exemptée des mesures unilatérales américaines sur l'acier et l'aluminium, les 28 se disent ouverts au dialogue pour une libéralisation des échanges marchands dans certains secteurs.
Deux questions de fond restent ouvertes : les sanctions brandies par Donald Trump envers les entreprises européennes sont-elles l'application d'une stratégie américaine protectionniste de grande envergure que rien ne dissuadera ? La stratégie de tensions diplomatiques vis-à-vis de l'Iran est-elle destinée à provoquer une hausse du prix du dollar pour servir les intérêts pétroliers américains ? Et dans ce cas, rien ne pourra arrêter la politique du pire mise en œuvre par Donald Trump.
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Cette affaire iranienne, son nucléaire et ses contrats stoppés à cause du désaccord des USA et ses clauses de rétention envers tous ceux qui veulent commercer avec l'IRAN en dollar US pourra peut-être permettre à l’Europe de devenir vraiment un continent puissant économiquement !

Il faut pour cela que les membres de la zone euro unissent leurs efforts en faisant une Europe fédérale unie !

Il faudrait déjà que l’Allemagne et la France s’unissent vraiment économiquement, ce qui entraînera les autres !

Il est plus que temps que nos dirigeants travaillent vraiment ensemble autrement que de façade diplomatiquement les MERKEL et MACRON notamment, car il est grand dommage que l’Angleterre avec son brexit soit largué !

Rien n’est totalement perdu, nous verrons si nous peuple français et allemand avons bien voté en élisant nos dirigeants actuels ?!

C’est court 6 mois pour contrecarrer TRUMP et s’opposer à lui, mais pas impossible ?!

Cet affairiste n’a rien d’un politicien président habituel comme les autres dirigeants occidentaux, il gère son pays comme une grande entreprise en éliminant ses concurrents sans vergogne à sa façon de matamore protectionniste, en menaçant, si les européens ne le comprennent pas, il les ruinera et on deviendra un satellite économique à la botte des USA ou l’argent roi rend les peuple esclaves du profit à tout va !

Résumons : il faut que l’EUROPE joue en équipe et pas comme les pays qui la compose personnels !

jdeclef 18/05/2018 15h35

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