mercredi 2 mai 2018

Honte de la république ces casseurs violents oui !


- Casseurs : la honte de la République !

Des bandes cagoulées qui sévissent en plein Paris ! Ce n'est pas une première, mais les dégâts, matériels comme politiques, ne seront pas réparés en un jour.

L'actualité offre une drôle de célébration à Emmanuel Macron pour le premier anniversaire de son élection. Pas drôle du tout, en vérité ! Un MacDo attaqué en présence des clients et des employés, de même que des concessions automobiles, une auto-école, et même des conteneurs de vêtements à donner. C'est l'œuvre, si l'on ose dire, de 1 200 « casseurs » qui ont sévi en marge du cortège syndical du 1er Mai.
La transformation d'une manifestation en émeute violente n'est pas nouvelle. Elle était le fait des « autonomes » à la fin des années 1970, lors des grandes manifestations de sidérurgistes. Elle a marqué les esprits lors du mouvement contre le « contrat première embauche » en 2006. Elle a ressurgi lors des mouvements contre la loi El Khomri sur le Code du travail. Mais cette fois, les chaînes d'information en continu ont diffusé les images des éléments violents en train de s'armer tranquillement sur le pont d'Austerlitz avant de passer à l'attaque. L'ensemble de la séquence – préparation, saccage, affrontements avec la police – a pu être visionné par les téléspectateurs en temps réel.
Les dégâts matériels sont consternants, mais le bilan humain est très faible, avec quelques blessés légers à déplorer. C'est ainsi que le préfet de police de Paris, Michel Delpuech, justifie l'intervention tardive des forces de l'ordre, destinée à éviter la confrontation violente et tout ce qui aurait pu être interprété comme une provocation policière. Ceux dont les commerces ont été saccagés n'ont que leurs yeux pour pleurer. « Tous avaient été prévenus par nos équipes », se justifie Michel Delpuech sur France Inter au micro de Léa Salamé, non sans une certaine désinvolture. Car l'irruption des « black blocs » dans la manifestation était tout sauf une surprise. La préfecture de police de Paris avait diffusé un communiqué lundi 30 avril pour annoncer ces débordements. Le ministère de l'Intérieur avait prévu un système de fouilles, de filtrages des participants à la manifestation qui, à l'évidence, n'a pas donné les résultats escomptés.
1er Mai : un « défi » à l'État et au trio Macron-Philippe-Collomb

Des zozos dangereux

Il est, certes, possible de se rassurer en rappelant que ces extrémistes ont toujours existé, et que les désordres du 1er mai ont été jugulés, puis condamnés par le ministre de l'Intérieur, le Premier ministre, le président de la République. Circulez ! Mais les slogans affichés en tête de leur cortège font montre d'une haine de la démocratie représentative inadmissible : « Premier de cordée, premier guillotiné », par exemple. « Le black bloc colore nos vies », pouvait-on lire sur une des banderoles. Le patron de l'auto-école saccagée appréciera.
Les nombreux appels à manifester diffusés sur les réseaux sociaux donnent une idée de la déliquescence intellectuelle qui règne dans certains groupuscules. « Riposte Antiraciste Populaire » (RAP) a ainsi fait son apparition pour appeler à rejoindre le « cortège Antiraciste, contre la précarisation grandissante de nos droits (réservé aux personnes subissant à titre personnel le racisme en contexte français) ». L'objectif ? Dénoncer « un capitalisme sauvage, raciste, validiste, misogyne, classiste » et marcher « contre le racisme d'État et l'hétéro-blantriarcat ». Cette logorrhée grotesque, à la limite du compréhensible, ne doit pas masquer l'essentiel. Il n'est pas question que les ennemis déclarés de la République, quand ils se mettent dans l'illégalité, bénéficient de la moindre clémence.
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Mais cela ne semble pas émouvoir nos dirigeants qui nous resservent toujours les mêmes discours après !

En plus ce gouvernement qui parle toujours d’argent taxe et impôts, ce rend-il compte de ce que ça coute de réparer leurs vandalismes ?!

Tout comme par exemple, ce scandale de NDDL qui mobilise une armée de gardes mobiles avec les dégâts causés par ces trublions dont on n’est pas encore sortis car on passe son temps à repousser la vraie date finale ?!

Notre pays glisse lentement, mais surement vers une anarchie rampante sans en avoir l’air et on n’est pas loin de « la goutte qui fera débordé le vase » car le trop c’est trop !

Si chacun veut faire sa loi, le pays est perdu (car ce n’est pas nos dirigeants nantis dans leur tour d’ivoire qui en subiront les conséquences) mais le peuple lambda !

Il faudrait des ministres justice et intérieur à poigne avec un vrai pouvoir au moins pour remettre les pendules à l’heure, mais cela existe-t-il (on peut en douter si le président ne veut pas les nommer avec des instructions de vraies fermetés) car seul lui à ce pouvoir, mais là pour l’instant, il ne fait pas mieux que ses prédécesseurs ?!

Jdeclef 02/05/2018 11h49

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