vendredi 25 mai 2018

Il est président, il dit ce qu'il veut avec des expressions disons inhabituelles qui


Coignard - « Mâle blanc » : un président devrait-il dire ça ? En employant une expression à connotation communautariste, le président suscite les critiques de toutes parts. Pourtant, il n'en est pas à sa première incartade…


Ce mardi 22 mai, il devrait présenter un plan « banlieues » dans le sillage du rapport rédigé par Jean-Louis Borloo, mais annonce publiquement ne rien en faire : « Ca n'aurait aucun sens que deux mâles blancs ne vivant pas dans ces quartiers s'échangent l'un un rapport, l'autre disant : On m'a remis un plan… Ce n'est pas vrai. Ça ne marche plus comme ça. » Mâle blanc : voilà le président qui semble glisser sur la pente savonneuse du communautarisme sans corde de rappel. Car l'expression qu'il utilise emprunte au vocabulaire choisi par les chantres du séparatisme ethnique et autres organisateurs d'assemblées non mixtes ou interdites aux Blancs. Elle suggère aussi que seuls les habitants des cités seraient habilités à parler des banlieues et capables d'en résoudre les difficultés. Gênant !
D'ailleurs, les critiques ne tardent pas à pleuvoir. « Reprendre la rhétorique des associations communautaristes n'augure rien de bon. Faut-il être racisé·e pour parler des banlieues ? Très dangereuse vision communautariste du président Macron », s'indigne la porte-parole LR Lydia Guirous. François Pupponi, député socialiste et ancien maire de Sarcelles, fustige mercredi matin, sur France Inter, la « faute historique » du chef de l'État : « Dans les réseaux issus de la diversité, certains pensent qu'à partir du moment où ils sont issus des quartiers ils ont la légitimité et nous les élus nous ne l'avons plus. » Stéphane Le Foll dénonce, quant à lui, sur LCP « une logique très anglo-saxonne » dans laquelle « on s'appuie sur les communautés pour pouvoir régler les problèmes des banlieues ».
Et Marine Le Pen présente son propre « plan banlieues » en précisant qu'il a été « élaboré avec le concours de spécialistes, dont, c'est vrai, quelques mâles blancs, auxquels Emmanuel Macron semble, de manière obsessionnelle, dénier le droit de réfléchir à ces questions ».

Expression fétiche

Tout le monde semble tomber de la Lune alors que, de façon surprenante, l'expression revient souvent dans la bouche d'Emmanuel Macron. Interviewé par une ancienne condisciple de Sciences Po, Anne-Sophie Beauvais, en 2010 pour Émile , le magazine des anciens de cette grande école, il déclare : « Aujourd'hui, je ne suis pas prêt à faire les concessions qu'imposent les partis, c'est-à-dire à m'excuser d'être un jeune mâle blanc diplômé, à m'excuser d'avoir passé des concours de la République qui sont ouverts à tout le monde. »
En février 2017, il répond à une question du magazine Causette sur le manque de femmes dans son équipe de campagne : « La société politique, elle est mâle. Ce sont des mâles blancs de plus de 50 ans. » En mars dernier encore, il regrette au Collège de France, dans un discours sur l'intelligence artificielle, que les acteurs de ce secteur « soient par trop ce qu('il est) devant (eux), c'est-à-dire des mâles blancs quadragénaires ».
Tantôt quadragénaire, tantôt quinquagénaire, le « mâle blanc » est donc un personnage récurrent chez le chef de l'État. Sans doute y voit-il avant tout une marque de dérision vis-à-vis de lui-même. Mais les mots ont un pouvoir tel qu'un président ne devrait pas dire ça…
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Peuvent gêner la kyrielle de bien-pensants hypocrites qui polluent notre société française coincée dans ses aprioris de bobo qui s'écoutent parler...

Bien sûr cela n’est pas sorti du langage populaire (comme le « mal blanc » ou panaris infection du doigt) ne pas confondre (lol)

Ce n’est pas la 1ere fois qu’E.MACRON sort des expressions qui peuvent choquer bien que bien parlantes pour être comprises de tout le monde et décrypté avec intérêt par les médias toujours à la recherche de celle-ci pour critiquer le président de la république !

Les mots ont peut-être le pouvoir de ce qu’on leur donne, mais il ne faut pas trop les monter en épingles quand ça arrange « les pisses vinaigres » de tous poils... !

Quand on voit les autres dirigeants qui font l’actualité mondiale en terme de langage douteux notamment D.TRUMP par exemple est bien plus à critiquer en parole et actes en la matière !

Mais en France pays de grands donneurs de leçons qu’il a du mal à appliquer lui-même, ce regarde trop le nombril et pratique une grande hypocrisie de politiquement correct bien plus pernicieuse !

Jdeclef 25/05/2018 09h27 LP

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