lundi 7 mai 2018

Cette dernière réunion (inutile) avec des syndicats bornés car le 1er ministre n'a plus rien à négocier à la SNCF ?!


SNCF : Édouard Philippe fait face aux syndicats lundi

Le Premier ministre entend rester « très ouvert et en même temps très ferme », estimant que certains points de la réforme ne sont « pas négociables ».


À la veille d'un huitième épisode de deux jours de grève à la SNCF, les syndicats de cheminots hostiles à la réforme ferroviaire seront reçus ce lundi par un Premier ministre « très ferme ». Ce dernier estime en effet que certains points ne sont « pas négociables ». « Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut », a réaffirmé Édouard Philippe vendredi sur France Bleu Berry. « Nous l'avons dit, je le répète », a-t-il insisté.
Les quatre syndicats représentatifs de la SNCF avaient exigé à la mi-avril de rencontrer le chef du gouvernement, excédés après que Matignon avait annoncé à la presse d'abord le projet de filialisation de l'activité fret et la date de fin du recrutement au statut de cheminot le 1er janvier 2020. CGT-Cheminots, Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et CFDT-Cheminots avaient alors claqué la porte de la concertation menée depuis début mars par la ministre des Transports Élisabeth Borne, réclamant une réunion avec « celui qui décide ». Après avoir refusé dans un premier temps de les recevoir, Édouard Philippe leur avait finalement donné rendez-vous le 7 mai.
Un revirement mis au crédit de la grève par les syndicats. « Le rapport de force a gagné », se félicitait Laurent Brun (CGT-Cheminots, 1er syndicat à la SNCF), jeudi, en marge d'un rassemblement à Paris pour mettre le gouvernement « sous pression ». Édouard Philippe recevra les syndicats à tour de rôle dans « un état d'esprit très ouvert et en même temps très ferme », car « cette réforme est nécessaire pour améliorer la qualité de service ferroviaire », a-t-il averti. « Il y a encore des sujets à discuter comme les modalités de reprise de la dette » du groupe par l'État, une « question extrêmement importante » à voir « pas simplement avec les organisations syndicales », mais aussi « avec la direction de la SNCF », les associations d'usagers, les députés et les sénateurs. Adoptée mi-avril en première lecture à l'Assemblée, la réforme sera examinée au Sénat à partir du 23 mai.

Les cheminots, « déterminés à aller au bout »

« On voit bien qu'on n'est pas dans la conclusion du conflit », qui est entré dans son deuxième mois, puisque Édouard Philippe « reste sur des positions extrêmement dures », mais les cheminots sont « déterminés à aller au bout », a prévenu Laurent Brun. Les syndicats « demandent l'organisation de tables rondes de négociations tripartites avec la présence du patronat » pour « clarifier le projet du gouvernement de manière réelle », qu'« on règle les questions en direct » au lieu de rester « dans le flou » et de renvoyer des dossiers à « plus tard », a expliqué le secrétaire général de la puissante CGT-Cheminots.
« Toutes les questions de financement sont dans le flou. » Et pour le transfert d'agents SNCF dans d'autres entreprises après l'ouverture à la concurrence, « on nous annonce des règles vagues et tout est renvoyé à un futur décret d'application », a-t-il dénoncé. L'Unsa-Ferroviaire (2e syndicat) dira « avec véhémence » au Premier ministre qu'il sera « impossible » de « négocier une convention collective du secteur ferroviaire digne de ce nom » avant le 1er janvier 2020, une date « vraiment prématurée », a critiqué son secrétaire général, Roger Dillenseger.
 « Dix-huit mois, c'est juste insuffisant » et l'UTP (Union des transports publics et ferroviaires, organisation patronale) juge aussi ce délai trop court, a-t-il assuré à l'Agence France-Presse. SUD-Rail (3e) refusera de négocier « des accompagnements » au projet gouvernemental, dont il réclame « le retrait », et organise une manifestation lundi matin à Paris, devant les Invalides. « En cas d'échec » à Matignon, les syndicats lanceront une « journée sans cheminots, sans train » le 14 mai, a rappelé la CFDT-Cheminots (4e), qui veut « une profonde et sincère négociation » pour « sortir de l'impasse ».
Avec Élisabeth Borne, Édouard Philippe recevra aussi FO (5e syndicat), l'UTP et des associations d'usagers. Les responsables confédéraux accompagneront les délégations syndicales des cheminots lors de ce round de discussions. « S'il nous invite, j'espère que c'est pour nous dire quelque chose », a relevé Philippe Martinez, le leader de la CGT.

Le 1er ministre et surtout la ministre des transports E.BORNE ont déjà répondu sur les désaccords les plus épineux le statut ou la dette de la CIE  par des refus fermes sur lesquels ils ne reviendront pas !

En ce qui concerne la convention collective, c’est aux agents (et encore hélas à leurs syndicats qui font de la politique politicienne à petits esprits) d’en discuter une qui pourtant garantie déjà leurs avantages divers si nombreux que même certains ne les connaissent pas tous et qui devraient être dépoussiérés !

Avant même de savoir l’issue de cette réunion les syndicats rigides extrémistes font du chantage en menaçant d’une grève totale dure le 14/05/2018 pour « emmerder » (excuser ma trivialité) sa clientèle lambda qui utilise le train pour eux aller travailler comme chaque jour !)

Une injustice et bassesse que ne feront que faire baisser l’opinion que les français auront sur les cheminots qui sont de bons professionnels, mais dont certains une minorité se servent pour leurs revendications pas toujours justifiées et souvent politique spécialistes des grèves à répétition dans (ce service public nom qu’ils oublient depuis des décennies !)

Jdeclef 07/05/2018 10h49

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