jeudi 24 mai 2018

Ce nanti contestataire donneur de leçon est vraiment un politicien de mauvaise foi !


Mélenchon visé par une demande de levée d'immunité parlementaire

Alors qu'il s'est prononcé contre cette protection accordée aux députés, le chef des Insoumis l'invoque pour sécher des convocations du juge.


C'est connu, Jean-Luc Mélenchon n'aime pas beaucoup la presse. Il semblerait qu'il ne porte pas non plus les juges en grande estime. Convoqué à de multiples reprises ces derniers mois dans des contentieux pour diffamation, le leader des Insoumis use avec constance de manœuvres dilatoires pour sécher ses rendez-vous judiciaires. À un point tel que Me Vincent Tolédano, l'avocat du journaliste du Monde Paulo Paranaguá, a été contraint de demander, mardi 22 mai, à la juge d'instruction Carine Rosso une levée de l'immunité parlementaire du député de La France insoumise (LFI).
Paulo Paranaguá, originaire du Brésil, a, pendant des années, fait partie d'une organisation contestataire d'extrême gauche. Emprisonné en Argentine en 1975, comme le relate Le Monde, il sera finalement acquitté en 1977, avant de bénéficier du statut de réfugié politique en France et de devenir journaliste. Ses articles, critiques envers le régime de Chávez et de Maduro, ont fortement déplu à Jean-Luc Mélenchon, qui l'a qualifié d'« assassin » sur son blog. Pour le leader de LFI, cette affaire est devenue le symbole de son insoumission aux médias.

Garrido invoque l'immunité parlementaire de son « client »

Poursuivi pour diffamation, Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas rendu à un premier rendez-vous avec le juge, le 3 octobre 2017, à cause de ses « obligations » et du début de « la session ordinaire de l'Assemblée nationale », a-t-il argué. Un mois plus tard, rebelote : le député ne se présente pas à sa convocation et ne se justifie pas. Ce qui a conduit la juge à prendre un mandat de comparution. Une procédure rare qui consiste, pour un huissier ou un officier de police judiciaire, à remettre en main propre au mis en cause une mise en demeure. Il s'agit de la dernière étape avant le mandat d'amener.
Or, ce mandat de comparution pour le 8 mars 2018 n'a jamais pu être notifié à Jean-Luc Mélenchon. Dans leur rapport, que nous avons pu consulter, les policiers de la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP) écrivent que « Me Raquel Garrido nous informe que son client ne répondra pas à la présente convocation, au regard de son statut de député, invoquant l'immunité parlementaire ».
Pour sa défense, Jean-Luc Mélenchon a toujours souligné la liberté d'expression qui doit être celle des députés et affirmé, par la voix de son avocat, qu'il a le droit d'avoir des « opinions politiques » en sa « qualité de parlementaire européen spécialement compétent en matière de politique latino-américaine ». 

Quand Mélenchon était… contre l'immunité parlementaire

Une justification étonnante… En effet, en mars 2017, quelques semaines avant le lancement de la campagne des législatives, Jean-Luc Mélenchon affirmait dans Libération : « Nos candidats s'engagent tous sur une charte éthique, qui est celle de l'association Anticor. » Une charte qui, à son point numéro 3, prévoyait de... « supprimer l'inviolabilité dont bénéficient le président de la République et les parlementaires (qui les empêche de faire l'objet de mesures privatives ou restrictives de liberté…) » !
Le patron des Insoumis aurait-il oublié ses promesses ? Dans le contentieux qui l'oppose à l'ancien Premier ministre et ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, le patron des Insoumis ne s'est pas davantage déplacé. Ses paroles, tenues publiquement, étaient pourtant graves : il avait désigné, sur France 5, Bernard Cazeneuve comme « le gars qui s'est occupé de l'assassinat de Rémi Fraisse ». Convoqué le 30 mars, il n'a pas honoré son rendez-vous, tandis que France Télévisions assume ses responsabilités dans la diffusion des propos et a répondu à sa convocation.

Une liberté d'expression à géométrie variable

Si Jean-Luc Mélenchon revendique sa liberté d'expression, il en va différemment de celle des autres… En 2012, le député a ainsi attaqué en justice Nathalie Kosciusko-Morizet qui avait osé affirmer, au 20 heures de France 2, en pleines élections législatives, que Jean-Luc Mélenchon « accueill [ait] sur son site les gens qui font profession d'antisémitisme ». Le chef de file d'extrême gauche avait en effet reproduit sur son blog un discours sur l'état de la Grèce tenu par le compositeur Mikis Theodorakis. Un artiste qui s'était surtout distingué, ces dernières années, pour son antisémitisme revendiqué.
Après avoir gagné en première instance puis en appel, Jean-Luc Mélenchon avait finalement subi une lourde défaite devant la Cour de cassation. Ce dont il ne se vante guère… L'arrêt de la Cour de cassation daté du 28 juin 2017 avait souligné que les « affinités politiques » entre Jean-Luc Mélenchon et Mikis Theodorakis étaient « notoires ». Et que Nathalie Kosciusko-Morizet, « femme politique et non professionnelle de l'information, s'exprimait en direct lors d'un journal télévisé et pouvait adopter un ton indéniablement politique ». Si le leader de La France insoumise daigne un jour aller devant la justice française, il pourra toujours fournir cette jurisprudence à son argumentaire…
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C’est délibérément « faite ce que je dis, mais pas ce que je fais » il tourne sa veste comme ça l’arrange !

Il interprète les lois comme il veut !

Ce qui est dommage, c’est que ce politicien tribun inventeur du « dégagisme » qu’il prônait, soit justement un rescapé de cette ancienne politique sclérosée !

Et qu’il entraine des gogos qui se laisse prendre à ces diatribes !

S’il ne veut pas venir aux convocations des juges parce qu’il a des choses à se reprocher semble-t-il est un dégonflé qui se drape derrière son immunité parlementaire (une ineptie qui protège trop nos députés !)

Il faut l’y contraindre c’est tout, cela lui rabattra son caquet d’aboyeur de foire !

En France on doit encore supporter ce genre de politiciens médiocres gonflés d’orgueil mais inutiles !?

On s’étonne que notre pays aille si mal avec de tels vieux politiciens aigris et bornés !

Jdeclef 24/05/2018 07h37 LP

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