dimanche 20 mai 2018

MACRON croyait peut-être pouvoir une enfoncer une porte ouverte ?!


En mai, Macron ne fait pas ce qui lui plaît…

Grèves et manifestations à l'intérieur, camouflets à l'extérieur... Le président est sur tous les fronts, mais ne rencontre pas les succès escomptés.


Compliqué, ce mois de mai, pour Emmanuel Macron. Le président de la République poursuit ses réformes à marche forcée, mais il n'éteint pas les contestations : dixième séquence de grève à la SNCF, manifestation unitaire de la fonction publique le 22 mai, deuxième « Fête à Macron » à l'initiative de La France insoumise le 26 mai… Sans compter ces examens universitaires empêchés dans certaines facultés… Sans doute le président de la République finira-t-il par remporter la guerre d'usure qu'il livre aux syndicats sur la réforme de la SNCF, mais, par définition, l'usure, ça use tout le monde. Ses opposants, bien sûr, mais aussi les usagers quotidiens de la compagnie ferroviaire, les milliers d'étudiants pénalisés par une minorité d'activistes et, au final, les Français, électeurs ou non d'Emmanuel Macron, qui aimeraient bien que ça cesse.
Au moins le chef de l'État a-t-il délibérément choisi d'en passer par là. Les grèves, les manifestations, les blocages d'universités lui sont même utiles puisque ces épreuves de force démontrent – jusqu'à l'absurde parfois – qu'il réforme bel et bien le pays. Ce qu'il subit, en revanche, c'est la séquence internationale imposée depuis plusieurs semaines par Donald Trump.
Chacun s'accorde à dire que, depuis le début de son mandat, Emmanuel Macron a su parfaitement incarner la fonction sur la scène extérieure et redorer l'image de la France à l'étranger. Or, à l'évidence, les choix géopolitiques du président américain brouillent cet honorable bilan : dénonciation de l'accord sur le nucléaire iranien avec, pour corollaire, les menaces de sanctions financières sur les entreprises européennes, et notamment françaises (Total, Airbus, Renault, PSA…), qui commerceraient avec Téhéran ; transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem avec pour conséquence immédiate le bilan terrible des affrontements entre manifestants palestiniens et soldats israéliens dans la bande de Gaza (60 morts en une seule journée, 110 depuis le 30 mars, et des milliers de blessés)… Macron forcément en porte-à-faux, quelques semaines à peine après sa visite à Washington.

De déconvenue en déception

Nul ne conteste le volontarisme du président français, mais seul, ou tout du moins isolé, il ne peut pas grand-chose contre l'unilatéralisme revendiqué du locataire de la Maison-Blanche. Chacun pressent que la seule réponse possible se situe au niveau européen. Mais comment, sur ces sujets complexes comme sur tant d'autres, parler d'une seule voix à 27 ? C'est sans doute le chantier le plus difficile – le plus aléatoire, aussi – pour le chef de l'État. Il a beau, discours après discours, tenter d'évangéliser les dirigeants européens, il va de déconvenue en déception. La preuve : lors de l'inauguration de l'ambassade israélienne à Jérusalem étaient présents des représentants de l'Autriche, de la Roumanie, de la Hongrie et de la République tchèque. L'unité européenne, quelle unité ?
Ce n'est pas faute de se démener : sur l'accord iranien, le président français a obtenu de Berlin et de Londres une réponse diplomatique commune. Lors du sommet Europe-Balkans à Sofia (Bulgarie), il a convaincu ses pairs d'une riposte concertée des États membres de l'Union aux menaces de sanctions financières promises par Washington aux entreprises qui violeraient le boycott américain de l'Iran.
« Macron, leader de l'Europe », titrait récemment Time Magazine ? Peut-être, mais d'une Europe fractionnée, divisée et minée par ses égoïsmes nationaux. Assurément, mai 2018 ne sera pas mai 1968, mais il restera peut-être dans l'Histoire comme un moment de bascule, tant pour la construction de l'Europe que pour le processus de paix au Moyen-Orient.
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Là il se trompe grandement !

Car avec les français souvent frondeurs, versatiles, critiqueurs, râleurs, individualistes sont rarement satisfaits de leurs dirigeants (on l’a vu avec tous les présidents de la V eme république et même avec le 1er le général de GAULLE)
Mais en effet, il n’a pas tous les pouvoirs, bien qu’il en ait beaucoup (peut être trop ?)

Peut-être qu’il voudrait au fond de sa pensée que la France soit une démocrature avec une fausse démocratie que l’on connait dans d’autres grand pays connus ?!

Mais il est en France pays berceau de la révolution populaire, de la liberté, de la libre expression, des droits de l’homme etc…

Qui a mis à bas une monarchie absolue que certains regrettent..?

Libertés, mais peut être trop, car beaucoup de ses libertés sont mal encadrées ce qui occasionnent des dérapages en plus par une justice laxiste ?!

Auquel il faut hélas ajouter une kyrielle de bien-pensants donneurs de leçons hypocrites et multiples associations dont certaines inutiles qui polluent notre société et crée un deuxième pouvoir indirect !

Ce nouveau président si différent de ses prédécesseurs veut réformer notre pays qui en a besoin à marche forcée, mais peut être trop rapidement, y arrivera-t-il, ce n’est pas sur et même en deux quinquennats s’il est réélu, car les français sont un peuple très difficile à gouverner ?!

Car notre pays n’est pas assez grand sur la scène internationale et même dans l’union européenne, car il est en train d’essayer de se redresser économiquement après plus de trente ans de déclin du aux précédents gouvernements et leurs gabegies !

Mais nos concitoyens sont désunis, alors qu’ils devraient être solidaires en se démarquant de la politique de cette V eme république obsolète, en ne pensant pas qu’au chacun pour soi…

Jdeclef 20/05/2018 09h38LP

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