samedi 12 mai 2018

Vraiment les référendums sont à la mode ?! (Après AIR France !)


Neumann - Référendum à la SNCF : « vote-action », piège à… ?

Les syndicats veulent organiser un référendum interne pour connaître l'avis des salariés sur la réforme ferroviaire. Que font-ils du reste des Français ?


Sous l'impulsion de la CGT cheminots, les syndicats de l'entreprise ferroviaire ont décidé d'organiser un référendum interne, baptisé « vote-action ». Question simple : « êtes-vous pour ou contre la réforme ? ». Après tout, personne ne reprochera aux cheminots en colère d'utiliser tous les moyens possibles, y compris les plus créatifs, pour s'opposer à la réforme initiée par Emmanuel Macron. Personne ne leur en voudra non plus, à dix jours d'un nouveau rendez-vous peut-être décisif à Matignon, d'explorer toutes les voies pour recharger en légitimité un mouvement qui donne des signes inquiétants d'essoufflement.
Le taux de grévistes ne dépasse plus guère les 14 %, le soutien de l'opinion à la grève faiblit de jour en jour, et il n'est pas impossible que l'exécutif finisse par remporter la guerre d'usure qu'il a engagée. Surtout, deux syndicats, la CFDT et l'Unsa, ont souhaité reprendre les discussions avec la ministre des Transports, Élisabeth Borne, alors que, voici dix jours, tous les syndicats s'étaient mis d'accord pour ne parler qu'avec le Premier ministre

Balle dans le pied

Pour autant, les initiateurs de ce référendum ont commis deux erreurs.
1) En voulant plagier le référendum d'Air France, qui a conduit à la démission de son PDG, ils ont oublié que, contrairement à la compagnie aérienne, qui appartient à ses actionnaires, la SNCF est une entreprise publique qui, elle, appartient à tous les Français. C'est l'idée d'un référendum auprès de l'ensemble des Français qu'ils auraient donc dû défendre. Sauf que cette votation-là n'était sans doute pas gagnable.
2) Surtout, avec ce référendum interne, la CGT se tire une balle dans le pied. Depuis le début du conflit, elle prétend qu'en s'opposant à la réforme de la SNCF, les cheminots veulent d'abord défendre une certaine idée du service public, du service au public. En posant la question « êtes-vous pour ou contre la réforme ? » aux seuls salariés de la SNCF, elle démontre que seul leur avis compte. Et donc son opposition à la réforme n'a pour seul but que de défendre les cheminots eux-mêmes.

Représentativité

Enfin, ce n'est pas tant le résultat de ce référendum qui sera analysé, que le nombre de votants. Si le PDG d'Air France a dû tirer sa révérence, ce n'est pas seulement parce qu'une majorité de salariés a dit « non » au plan de la direction, mais parce que plus de 80 % des salariés se sont exprimés. Comment la CGT compte-t-elle s'y prendre pour que les 130 000 salariés de la SNCF puissent s'exprimer sans crainte et dans l'anonymat ? En se contentant d'installer des urnes dans les assemblées générales ? On n'ose y croire…
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Et encore quand les résultats sont respectés exemple comme on a vu avec NDDL et son aéroport fantôme!

Et là organisé par des syndicats d'entreprise CGT et SUD RAIL de la SNCF ?!

En plus ne concernant pas bien sur tous les agents SNCF sans parler de la régularité dans l'organisation sans vraie démocratie ni triche !

Pendant une journée sans train pour "emmerder" qui, les utilisateurs et clients de la SNCF !

Et ne changera pas la ligne de conduite du gouvernement du 1er ministre et du président de la république !

Tout cela ressemble à un baroud de fin grève qui s'use logiquement et ne grandira pas l'opinion des français envers la SNCF Cie ferroviaire avec ses syndicats bornés jusqu’au-boutistes  qui ont fait de la grève depuis des décennies, une mauvaise habitude, car trop utilisé pour tout et n'importe quoi !

Et montre s'il le fallait que la réforme votée par le parlement à une large majorité devient obligatoire !

Alors que MARTINEZ ne se réfère pas à 1968 (il avait 7ans) quand de vrais mouvements sociaux ont eu lieu et pas pour les mêmes motifs, car à cette époque il n'y avait pas ou peu de chômage (pareils pour les trublions de pseudo étudiants !)

Cela suffit qu'il laisse aller travailler ceux qui utilisent les trains notamment ou les Stés qui en dépendent indirectement pour le fret par exemple !

L'exécutif ne cédera pas pourquoi le ferait-il ?

Le seul tort qu'on eut ses prédécesseurs étant, de ne pas aller jusqu'au bout de ces corporatismes d'un autre âge pour repasser le problème aux suivants et si cela se reproduisait, ce serait la fin de la SNCF dont pâtirait en 1er ses agents !

Jdeclef 12/05/2018 16h23LP

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