samedi 26 mai 2018

La seule volonté de ce président à la différence de ses prédécesseurs, c’est qu’il veut aller jusqu’au bout de ce qu’il a décidé et çà, cela change !


Réforme de la SNCF : « On est arrivé au bout du processus », prévient Macron

Si le chef de l'État a estimé vendredi que certaines manifestations étaient « légitimes », il a martelé que la réforme de la SNCF irait jusqu'à son terme.


Le gouvernement ne fléchit pas. Si Emmanuel Macron juge les manifestations contre la réforme de la SNCF « légitimes », il estime qu'« on est arrivé au bout du processus ». Interrogé par la journaliste Ruth Elkrief depuis Saint-Pétersbourg où il est en déplacement, le chef de l'État affirme que le gouvernement a fait vendredi « ses dernières propositions », notamment sur la reprise de la dette.
« Il y a des manifestations légitimes contre la réforme de la SNCF », mais « je dis [aux syndicats] : On est arrivé au bout du processus. Le texte va arriver au Sénat [mardi]. Le gouvernement fait ses dernières propositions aujourd'hui, prend sa responsabilité sur la dette. Nous devons aller au bout de cette réforme. Nous irons au bout », déclare le président de la République dans un entretien à BFM TV accordé vendredi 25 mai.

Macron « écoute les gens en permanence »

À la veille d'une nouvelle journée de manifestations contre la politique du gouvernement, à l'appel, fait inédit, d'une soixantaine de syndicats, partis et associations, dont La France insoumise et la CGT, le chef de l'État assure qu'il « écoute les gens en permanence ». « Écouter les gens ne veut pas dire être la girouette de l'opinion publique, et donc j'assume de ne pas présider à la lumière des sondages ou des manifestations parce qu'on l'a trop fait », prévient-il.
La « marée humaine » annoncée par Jean-Luc Mélenchon pour samedi ? « Qu'il la promette ! » a-t-il ironisé, avant de lâcher : « Vous savez, ça ne nous arrête pas... » Emmanuel Macron assure avoir « de la considération pour les syndicats ». « Je travaille avec eux, j'ai besoin d'eux pour animer la vie et la démocratie sociale du pays [...] Mais enfin, des engagements ont été pris » et « les syndicats ne sauraient se substituer à la représentation nationale et la légitimité populaire », lâche-t-il encore.

« Le calme reviendra »

Ce n'est pas, souligne le président, « parce qu'un syndicat ou plusieurs seraient contre une réforme qu'il faudrait arrêter ». Et puis, il y a aussi, selon lui, dans les manifestations, « ceux qui veulent manifester pour bloquer le pays ». « Eh bien, ils ne le bloqueront pas », a-t-il prévenu en promettant aux Français qu'« aucun désordre ne [l']arrêtera mais que le calme reviendra ». « Nous avons mis fin à l'impuissance française », se targue-t-il. « Ça fait drôle à certains mais, au fond, c'est ça. » « Beaucoup de gens pensaient que, quand on disait les choses, c'était pour ne pas les faire. Eh bien, je les fais », ajoute Emmanuel Macron.
Relancé sur les accusations de « président des riches » émanant de ses opposants, le chef de l'État a répondu : « Mais c'est faux ! Nous avons cette politique éducative qui est une politique de justice et de mérite. Nous avons des réformes économiques et sociales qui ont commencé. » Quant à la réforme du droit du travail, où on lui « prédisait le pire », « nous l'avons faite, elle est là ».
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Alors par exemple avec la SNCF et ses syndicats bornés (qui n’ont rien perdu en fait) car le service public sera toujours là !

Il confirme qu’il ne cèdera pas, d’ailleurs quelques aménagements ont été consentis par le 1er ministre et certains syndicats réformistes l’ont admis !

Donc ce n’est pas maintenant que cette reforme sera encore remise à plus tard surtout que les français qui galèrent actuellement l’ont accepté !

Ce serait perdre sa crédibilité de chef d’état, il ne prendra pas ce risque en abandonnant maintenant !

Jdeclef 26/05/2018 09h30 LP

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