mercredi 30 mai 2018

Bien sûr qu'il ne faut pas céder en face de ce pseudo dictateur qui se rêve en sultan de l'ancien empire ottoman déchu !



Étienne Gernelle - Erdogan, le dictateur qui ose tout (c'est à ça qu'on les reconnaît)

Le maître d'Ankara et ses séides s'en prennent à la liberté d'expression en Turquie, mais aussi en France ! Le « Point » ne lâchera rien.


Ainsi donc, le reis turc assume tout. Dans un stupéfiant discours de meeting électoral, Recep Tayyip Erdogan a dénoncé ceux qui «  protègent (…) les affiches qui sont contre nous sous la dénomination d'une couverture de magazine  ». On se frotte les yeux. Car ceux qui «  protègent  » sont ici des gendarmes français et les «  affiches  » sont celles du Point.
Quelques jours auparavant, l'une d'elles, figurant la couverture de notre journal – «  Le dictateur. Jusqu'où ira Erdogan  ?  » –, était retirée au Pontet (Vaucluse), sous la pression de manifestants qui promettaient de «  brûler  » le kiosque sur lequel elle était posée. Vous avez bien lu : «  brûler  » le kiosque… Une première. À notre demande, l'affiche a été rétablie, sous bonne garde de la gendarmerie.
Nous ne confondons pas, au Point, le pays avec le régime, ses citoyens avec un groupe de nervis
Le couple de kiosquiers, lui, ne cachait pas sa grande inquiétude. Interrogeons-nous : est-il normal d'avoir peur lorsqu'on vend des journaux  ? Et pourtant, cela se passe aujourd'hui en France.
À Valence, d'autres affiches représentant la même couverture «  Le dictateur  » ont été déchirées. Elles ont ensuite été remplacées puis enlevées à nouveau, dans la nuit. À Lyon, c'est la menace de «  faire sauter  » son kiosque qu'un marchand de journaux a reçue au téléphone… De notre côté, ce sont des menaces de mort de ce style : «  Une balle dans la tête si tu continues à critiquer Erdogan et la Turquie…  » Au passage, où a-t-on critiqué la Turquie  ? Nous ne confondons pas, au Point, le pays avec le régime, ses citoyens avec un groupe de nervis.
Les paroles d'Erdogan, qu'on se le dise, ne sont pas à prendre au second degré
Mais pour Erdogan, la Turquie, c'est lui. Et les manœuvres d'intimidation de ses séides sont donc légitimes. À en croire son discours du 28 mai, la vertu est du côté de ceux qui arrachent les affiches du Point et le vice du côté des gendarmes qui assurent la sécurité des kiosques… Cela ressemblait fort, sinon à une signature, du moins à un endossement.
Comment Erdogan tisse sa toile en France
Après avoir fait emprisonner plus de 120 journalistes en Turquie, pourquoi s'arrêterait-il en si bon chemin  ? Il lui paraît naturel de continuer son œuvre en France en s'en prenant, cette fois-ci, aux points de vente des journaux. Incroyable arrogance. Et après cela, qui ergotera encore sur le terme de «  dictateur  »  ? Les paroles d'Erdogan, qu'on se le dise, ne sont pas à prendre au second degré.
On ne défend pas la liberté sans prendre de front ceux qui la combattent. Surtout ceux qui, dans le cas d'Erdogan, l'assument avec un aplomb inouï
C'est le cas notamment à propos des Kurdes. Car il est bien plus grave que le sort des journalistes. Vitupérant en permanence contre ce peuple honni, Erdogan est passé à l'acte en Syrie, dans la ville d'Afrine, qu'il a vidée de ses habitants kurdes, avec l'aide de ses tanks et de ses alliés islamistes. Cela s'appelle du nettoyage ethnique, personne ne peut dire qu'il est surpris, le reis n'ayant jamais caché sa détestation. Ni sa détermination. «  Un fanatique est quelqu'un qui ne change pas d'avis ni de sujet  », disait Roosevelt. Erdogan en est un beau spécimen.
Il faut désormais le prendre au mot. L'Occident a-t-il été trop conciliant ces derniers mois avec lui  ? Certainement. Même si rien n'est facile : la Turquie occupe une position clé dans les conflits au Moyen-Orient, et une base stratégique américaine s'y trouve. Surtout, le pays retient sur son sol 3,5 millions de réfugiés que les Européens craignent de voir arriver sur leurs routes. La réaction est périlleuse, donc lente. Donald Trump est aux abonnés absents. Angela Merkel ne s'est, elle, pas privée de dire ce qu'elle avait sur le cœur, mais elle est très contrainte. Quant à Emmanuel Macron, après avoir reçu les Kurdes de Syrie, il a, sur Twitter, condamné les «  ennemis de la liberté, en France comme à l'étranger  ».
L'expression est juste. On ne défend pas la liberté sans prendre de front ceux qui la combattent. Surtout ceux qui, dans le cas d'Erdogan, l'assument avec un aplomb inouï. N'oublions pas que nous sommes liés à lui par un accord de défense dans le cadre de l'Otan. Et que son pays est toujours officiellement candidat pour rejoindre l'Union européenne. Ce statut d'allié nous inhibe sans doute un peu. Pas lui. Puisqu'on vous dit qu'il ose tout…
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Et en voulant transformer son pays déjà en démocrature (ou fausse démocratie) en république islamique !

Pour une fois notre président MACRON n'a pas pratiqué le politiquement correct hypocrite de bien-pensant et a soutenu "le point" c'est réconfortant !

Quelque fois, il m'arrive de dire qu'il y a trop de liberté mal encadrée
Mais celle-ci est la plus belle garante des autres et elle est inaltérable pour le bien de tous les français qui aime la France leur pays !

Il est préoccupant dans notre monde occidental libre et démocratique que l’on doit supporter de tels dirigeants extrémistes pseudo dictateur ou même confirmé comme tel et que quelque fois on reçoit chez nous !

Cela confirme qu’il ne mérite pas une entrée dans l’union européenne et si cela arrivait par malheur par l’inertie de nos dirigeants, les peuples d’Europe ne l’accepteraient pas, car ce serait grave pour la paix !

Il serait temps que nos élites (si on peut les appeler comme cela) se remémore notre histoire européenne contemporaine pour ne pas commettre les mêmes erreurs du passé !

Jdeclef 30/05/2018 16h13


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