SNCF : Édouard Philippe promet de nouvelles discussions
fin mai
VIDÉO. Les syndicats ont été reçus à tour de rôle ce lundi
matin à Matignon. L'intersyndicale se réunit mercredi pour décider de la suite
de la grève.
Édouard Philippe a
repris la main lundi sur le conflit de la SNCF en rencontrant les syndicats de
cheminots, une main « tendue mais ferme », selon Matignon, qui entend
discuter de la dette sans toucher à la réforme, au risque de décevoir ses
interlocuteurs. Pour la première fois depuis le début de la grève, le Premier
ministre reçoit tour à tour des délégations Unsa, CGT, CFDT, SUD-Solidaires,
puis FO, toutes accompagnées de leurs responsables confédéraux. Le texte
réformant la SNCF ne « changera pas fondamentalement », mais de
nouvelles rencontres seront proposées aux syndicats pour « le
finaliser » avant son passage au Sénat,
fin mai, a déclaré lundi le locataire de Matignon. « J'ai (...) invité les
organisations syndicales à poursuivre le dialogue avec le gouvernement »,
a déclaré M. Philippe dans une courte allocution après les avoir reçues à
Matignon.Le chef du gouvernement a dit vouloir allier « ouverture et fermeté » vis-à-vis des syndicats de cheminots qui mènent une grève par épisodes, deux jours sur cinq, depuis début avril. « Nous ne reviendrons pas » sur les trois grands principes de sa réforme du secteur ferroviaire, validés en première lecture par l'Assemblée nationale, a-t-il assuré : l'ouverture à la concurrence, la fin du recrutement au statut de cheminot et la transformation de la SNCF. « Cela ne veut pas dire qu'il n'y a plus rien à discuter », a relevé M. Philippe, qui note que son texte « peut encore être finalisé ».
La
dette de la SNCF reprise « progressivement » par l'État
À
l'adresse des syndicats modérés, Unsa et CFDT, la ministre des Transports
Élisabeth Borne s'est d'ailleurs dite « prête à intégrer au projet de loi
discuté au Sénat tous les amendements utiles à la réforme ».
Mme Borne recevra les syndicats qui le souhaitent vendredi, et lui-même
les a invités « le 24 ou le 25 mai », avant que
ne débute l'examen du projet de loi en séance publique au Sénat (le 29), a
ajouté M. Philippe. D'ici là, l'exécutif demande à la SNCF et à la
profession - l'Union des transports publics et ferroviaires (UTP)
- de présenter un calendrier de négociations pour écrire un nouveau pacte
d'entreprise - dans lequel « l'État ne s'impliquera pas », selon
Mme Borne - et compléter la convention collective du secteur.Édouard Philippe a dit que « tout ce qui doit être précisé », y compris les conditions de la reprise de la très lourde dette de la SNCF, le sera avant le passage du projet de loi au Sénat. Réaffirmant que l'État reprendrait la dette du groupe « progressivement à partir de 2020 », M. Philippe a fixé comme objectif que le groupe public soit « à l'équilibre économique à la fin du quinquennat » en 2022, et s'est engagé à adopter « des règles strictes, une règle d'or qui interdise un endettement excessif de la SNCF ». Il a également indiqué que la reprise de la dette serait « clairement identifiée dans les comptes publics », et soumise au vote du Parlement. Pour rassurer les syndicats, le chef du gouvernement a aussi promis d'« aller plus loin sur l'investissement » pour rénover le réseau ferré national.
« La
grève continue »
« Pour
nous la grève continue », a lancé de son côté Laurent Brun, de la CGT
Cheminots, à l'issue de son entretien. « On ressort motivés pour continuer
puisque le Premier ministre n'a pas dit autre chose que ce qu'il avait dit
avant qu'on rentre », a déclaré Philippe Martinez,
secrétaire général de la CGT. De son côté, Erik Meyer, porte-parole de
Sud-Rail, a estimé en quittant Matignon : « On aurait tendance à
penser que le gouvernement joue le pourrissement du conflit. En tout cas,
aujourd'hui, c'est clairement lui qui porte la responsabilité de la grève, il
n'a absolument rien à proposer ». SUD-Rail est sorti lundi à Matignon
« d'une réunion où sur l'essentiel il n'y a rien à négocier » et
appelle les cheminots à poursuivre la grève à la SNCF, a déclaré à la
presse du syndicat. « On continue donc à appeler les cheminots à se
mobiliser par la grève et à demander au gouvernement (...) une réouverture
globale du dossier », a-t-il dit. L'intersyndicale se réunira mercredi
à 17 heures au siège de la CGT pour faire le point. Lundi après-midi,
le patronat du rail, la direction de la SNCF, des associations d'usagers et des
représentants des régions seront eux aussi reçus par Édouard Philippe et Élisabeth
Borne, la ministre des Transports. Dans le même temps, la huitième séquence de grève à la SNCF débute lundi
à 20 heures pour se terminer jeudi à 7 h 55.Les syndicats de cheminots, qui jugent la réforme ferroviaire inutile et stigmatisante, font face à un gouvernement qui ne dévie pas de son objectif initial. « Nous ne reviendrons pas sur l'ouverture à la concurrence, nous ne reviendrons pas sur la réorganisation de l'entreprise et sur la fin du recrutement au statut », répète à l'envi Édouard Philippe. Ces trois sujets ne sont « pas négociables », a insisté dimanche le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire. Lundi matin, le numéro un de FO Pascal Pavageau a demandé « un moratoire d'un mois », accusant le gouvernement d'utiliser l'ouverture à la concurrence comme « prétexte » pour « casser le statut ». À l'appel SUD-Rail, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées sous le soleil à proximité de Matignon, « pour soutenir les collègues reçus par le Premier ministre » et montrer « la motivation » des cheminots.
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E.PHILIPPE l’a fait, mais cela semble du temps perdu, car essayer de s’entendre avec MARTINEZ CGT gonflé d’orgueil comme une baudruche borné à l’extrême est mission impossible, tout comme ceux de l’autre syndicat rigide SUD RAIL !
Car ce syndicaliste en réalité ne veut pas perdre la face et se fiche des cheminots et des utilisateurs clients de la SNCF qui paient leurs transports publics il ne fait que de la politique politicienne avec un rêve utopique de faire tomber le gouvernement et discrédité le président en rêvant de mieux réussir ce que JUPPE n’avait pu faire en 1995 !
Ce corporatisme désuet datant d’après-guerre et monopole doit disparaitre pour se rapprocher du secteur privé en restant service public réservé à ses clients avec une meilleure qualité de service ce qui redorera le blason de la Cie ferroviaire et de ses agents !
Car avec ces types de leaders syndicalistes rétrogrades qui n’arriveront qu’à faire détester encore plus ce service public de chemin de fer dont tous les français ont besoin, car hélas, on a trop attendu pour le réformer en profondeur la faute revenant aux précédents gouvernements et dirigeants de tous bords qui ont repoussé à chaque fois la poussière sous le tapis en se disant que les suivant feront le travail !
Mais tout cela représente une inertie qui colle à la peau de nos concitoyens français qui passent leur temps à trop tergiverser et palabrer en ne pensant qu’à leur moi personnel, comme par exemple ce scandale de l’aéroport de NDDL qui n’est même pas totalement réglé !
Le nouveau président MACRON essaie de mettre en place ce changement réclamé par beaucoup de français en secouant le cocotier de cet immobilisme anachronique et bien sur cela ne plait pas à tout le monde en démocratie, c’est ainsi et surtout dans notre pays…
Il a été élu pour cinq ans pour ceux qui ne l’ont pas encore compris !
Jdeclef 08/05/2018 09h51LP
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