jeudi 17 mai 2018

N.HULOT est un gentil bateleur télévisuel utopique ?!


Nicolas Hulot, idole démonétisée

Le ministre d'État, hier personnalité politique préférée des Français, s'interroge sur son avenir. En l'enrôlant, Emmanuel Macron a fait pâlir son étoile.


« Un ministre, ça démissionne ou ça ferme sa gueule », avait dit Jean-Pierre Chevènement en claquant la porte du gouvernement, il y a plus de 30 ans, pour protester contre le tournant dit de la « rigueur ». Nicolas Hulot, numéro trois dans la liste protocolaire derrière Édouard Philippe et Gérard Collomb, a choisi une autre option : le doute sur son utilité et le sens de son action, exprimé publiquement et à intervalles réguliers.
À chaque fois, cette plainte provoque un déploiement de mamours de la part de l'Élysée et de Matignon. Grâce à ce traitement « calinothérapeutique », l'ex-animateur de télévision retrouve le sourire. Pour un temps seulement…
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Car son bilan est décevant et il ne peut pas l'ignorer. S'il a obtenu l'abandon de Notre-Dame-des-Landes, il a aussi dû entériner, et même annoncer lui-même, l'abandon du 50 % d'électricité nucléaire d'ici à 2025. Alors qu'il a la tutelle des transports, il est demeuré peu disert sur les conflits à Air France et à la SNCF…
Emmanuel Macron, qui a su séduire celui que tous ses prédécesseurs rêvaient d'embaucher, n'a plus à redouter, comme au début de son mandat, que Nicolas Hulot réponde un jour à l'appel du grand large. Car il a réussi à réduire, petit à petit, son éventuel pouvoir de nuisance. Et, pour tout dire, à le « jivariser », comme le suggère la perte de popularité de près de 20 points enregistrée par l'intéressé. Cette dégringolade ainsi que la lassitude engendrée par ses tergiversations restreignent son pouvoir de dissuasion quand il évoque une éventuelle démission.

Fâcheuse coïncidence

D'ailleurs, alors qu'il faisait encore un pas vers la sortie, mercredi 16 mai, en annonçant au micro de Jean-Jacques Bourdin qu'il dira cet été s'il part ou s'il reste, le préfet des Bouches-du-Rhône signait le même jour au bénéfice de Total l'autorisation d'exploiter sur le site de la Mède une bio-raffinerie de taille mondiale très gourmande en huile de palme. Plusieurs associations de défense de l'environnement pointent l'incohérence de l'exécutif, prêt à augmenter massivement, de la main gauche, les importations d'huile de palme, source de nombreux dégâts écologiques, pour permettre de fabriquer, de la main droite, des carburants censés diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
Les météorologistes de la gouvernance publique, eux, ne peuvent que remarquer cette fâcheuse coïncidence.
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Qui a cru par sa notoriété télévisuelle due à ces émissions reportages sur et ces voyages qui plaisaient au peuple lambda qu’il pouvait faire de l’écologie utopique !
Seul peut être D.COHN BENDIT  avait le style politique écolo mais maintenant ce soixante-huitard à vieillit !

N.HULOT s’est simplement fait piéger par E.MACRON l’opportuniste qui comme tous nos présidents avait besoin d’un écologiste de renom en plus médiatique pour une partie de l’électorat écolo mais il en a fait comme d’autre une marionnette à ses ordres !

Alors oui N.HULOT ferait mieux de passer la main, il n’est pas à sa place, car il n’a pas réussi grand-chose car on l’en a empêché et que ce n’est pas un politicien rodé à la politique hypocrite 

Jdeclef 17/05/2018 12h14

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