dimanche 13 mai 2018

Ça convoquer des suspects d'avoir des liens avec des mouvances indéterminées irako/syrienne pas nettes ou autres et les interroger, on sait faire !


Attentat au couteau à Paris : l'assaillant entendu en avril 2017 par la police

Au lendemain de l'attaque au couteau perpétrée à Paris, revendiquée par le groupe État islamique, qui a coûté la vie à un passant, le profil de l'assaillant, abattu par la police, commence à se préciser. Khamzat A., 21 ans, était arrivé en France au début des années 2000 avec ses parents, de nationalité russe, nés en Tchétchénie. Ces derniers avaient obtenu le statut de réfugiés après leur départ de leur pays d'origine. La mère de Khamzat A. a été naturalisée en 2010 et son fils, alors âgé de 13 ans, avait obtenu, dans la foulée, la nationalité française.
Installés dans le sud puis dans l'est de la France, les parents de Khamzat A. n'ont jamais fait parler d'eux. En revanche, selon nos informations, leur fils avait été repéré par les services de la communauté du renseignement en 2016, alors qu'il apparaissait dans « la périphérie d'un groupe de jeunes hommes exprimant des velléités de départ vers la zone de combats irako-syrienne ». C'est ce qui a donné lieu à la constitution d'une fiche S, pour sûreté de l'État, le concernant. Les membres présumés de ce groupe, localisés à Strasbourg, ont alors fait l'objet d'une discrète surveillance des services. Toujours selon nos informations, Khamzat A. et un de ses contacts dans ce groupe ont été entendus, au mois d'avril 2017, par les enquêteurs de la section antiterroriste (SAT) de la brigade criminelle de la police judiciaire de Paris.

Aucune procédure judiciaire

Cette audition n'a donné lieu à aucune procédure judiciaire. « À l'époque, Khamzat A. n'apparaissait ni comme le leader de ce groupe ni même comme le plus motivé pour se rendre sur zone, confie une source. Ce groupe était constitué de très jeunes hommes. » « Une jeune femme appartenant à ce groupe avait, elle, été interceptée par les services de police d'un pays européen au mois de janvier 2017, alors qu'elle avait pris la direction de la zone irako-syrienne, révèle un proche de l'affaire. Pour nous, Khamzat A. était situé dans ce qu'on appelle le bas du spectre : rien ne justifiait un suivi au plus près le concernant, au regard de son comportement à l'époque. »
Toujours selon nos informations, Khamzat A. aurait fini par prendre « ses distances » avec ce groupe avec lequel il n'était plus en contact, semble-t-il, au cours de ces derniers mois.
Les parents de Khamzat A., domiciliés dans le 18e arrondissement à Paris, sont actuellement en garde à vue. Khamzat A. résidait chez eux avant son passage à l'acte, ce samedi soir. Leur domicile a fait l'objet d'une minutieuse perquisition par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI), dimanche, entre 5 h 30 et 9 heures du matin. Les policiers n'auraient pour le moment trouvé aucun signe évoquant une radicalisation.

« Tire, tire, je vais te planter »

Au cours de cette attaque terroriste, un passant français, âgé de 29 ans, a été tué, et quatre personnes blessées par cet homme armé d'un couteau qui a crié « Allah Akbar », selon deux témoins. Un Luxembourgeois de 34 ans, blessé au dos selon des sources policières, a été transporté en « urgence absolue » à l'hôpital parisien Georges-Pompidou. Une femme de 54 ans a aussi été grièvement blessée. Une femme de 26 ans et un homme de 31 ans l'ont été plus légèrement. Ces blessés sont hors de danger, a annoncé dans la nuit le ministre de l'Intérieur, Gérard Collomb, qui dimanche matin a présidé une réunion d'état-major au ministère de l'Intérieur.
Alors qu'il continuait de déambuler armé de son couteau, voyant les policiers arriver à sa hauteur rue Monsigny, l'agresseur s'est dirigé vers eux et les a menacés en criant « Tire, tire, je vais te planter », selon des sources policières. Un agent a alors fait usage d'un pistolet à impulsion électrique pour maîtriser l'assaillant. Puis un deuxième fonctionnaire lui a tiré dessus à deux reprises, le blessant mortellement. Le groupe djihadiste État islamique (EI), qui a frappé plusieurs fois la France depuis 2015, a rapidement revendiqué l'attaque. « L'auteur de cette attaque au couteau à Paris est un soldat de l'État islamique », a déclaré une « source sécuritaire » à Amaq, l'organe de propagande de l'EI.

246 victimes d'attentats terroristes en France depuis 2015

« La France paye une nouvelle fois le prix du sang, mais ne cède pas un pouce aux ennemis de la liberté », a réagi le président Emmanuel Macron sur Twitter. Le Premier ministre Édouard Philippe a pour sa part salué « l'exceptionnelle réactivité des forces de police », dont l'intervention en quelques minutes a permis d'éviter « un bilan plus lourd ». « À ce stade et sur la foi d'une part de témoignages faisant état du fait que l'agresseur a crié Allah Akbar en attaquant les passants au couteau », et « compte tenu du mode opératoire, nous avons saisi la section antiterroriste du parquet de Paris », a déclaré le procureur de la République François Molins.
Cette attaque, qui porte à 246 le nombre de victimes tuées dans des attentats sur le sol français depuis 2015, intervient alors que la France vit sous une constante menace terroriste. Les investigations se poursuivent afin de tenter d'identifier d'éventuels complices au jeune terroriste abattu ce samedi soir.
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Après on les relâche on fait une fameuse fiche (S) et on l'oublie parmi les nombreuses fiches qui vont grossir un tas trop important pour aller plus loin !

C'est bien ce que l'on nous dit à nous pauvres français lambda il y en a même qui nous ont dit chez nos gouvernants de s'habituer à vivre avec !

Et puis on est dans le pays de la liberté dont certains disent en plus qu'il n'y en pas assez avec l'étendard des fameux droit de l'homme que d'ailleurs ce type d'individu ne respecte pas et foule aux pieds !

Mais à chaque fois le résultat dramatique est toujours le même quand il passe à l'acte avec à peu près  le même profil !


Et puis surtout, il ne faut pas critiquer la kyrielle de biens pensant hypocrites donneurs de leçons partisans du politiquement correct de tous bords qui nous gouvernent et nous font de beaux discours lénifiant : (par des propos apaisant ou qui endort la vigilance. Pour ceux qui avalent tout et n’ont pas tout compris !)

Alors merci messieurs, car on attend des mesures vraiment plus rigoristes contre ces terroristes islamiques et les lieux en France ou ils se fondent parmi nous ont ne les explore pas assez en profondeur et on manque de sévérité en matière de justice !

declef 13/05/2018 17h00

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