vendredi 25 mai 2018

Avec la CGT syndicat anachronique borné, il n'y a aucune possibilité d'accord :


SNCF : « Nos attentes restent fortes », annoncent les syndicats

Si l'Unsa a reconnu des avancées, à l'issue de sa rencontre avec Édouard Philippe à Matignon vendredi, la CGT compte poursuivre le mouvement.


Les syndicats se succèdent, ce vendredi, dans le bureau du Premier ministre Édouard Philippe. Avec des réactions contrastées concernant la poursuite ou non du mouvement social, à l'issue de leur rencontre avec le chef du gouvernement.
  • L'Unsa a été « rassurée » « sur un engagement ferme de l'État » pour les finances de la SNCF et prendra « très rapidement » une décision sur une éventuelle sortie de la grève lancée début avril, ont indiqué ses responsables à l'issue de leur entretien avec le Premier ministre. Édouard Philippe « a été précis », l'État va reprendre « 35 milliards d'euros » de la dette de la SNCF, dont 25 milliards en 2020 et 10 milliards en 2022, a annoncé à la presse Luc Bérille, secrétaire général de l'Unsa. Concernant les investissements dans le système ferroviaire, l'État va augmenter sa participation de « 200 millions d'euros par an », portant son effort annuel à « 3,8 milliards » au total, a-t-il ajouté dans la cour de l'Hôtel de Matignon.

    La décision sur une sortie de l'Unsa-Ferroviaire de la grève sera prise « très rapidement dans nos structures », a déclaré son secrétaire général, Roger Dillenseger. Le syndicat reste encore dans la mobilisation unitaire, car « le texte officiel, c'est ce qui sortira du Sénat », où le projet de loi sera voté le 5 juin, a-t-il souligné. Et l'Unsa-Ferroviaire participera mardi prochain – jour du début de l'examen du projet de loi en séance publique par les sénateurs – à la manifestation syndicale prévue près du Sénat « pour montrer qu'on veut peser » sur le débat à la Chambre haute, a-t-il indiqué.

    Est-ce que l'Unsa-Ferroviaire pourrait sortir de la grève avant le 5 juin ? « Cela va faire partie des débats que nous aurons » en interne, a répondu Roger Dillenseger. « Nous sommes dans de vraies négociations depuis le 11 mai », quand l'Unsa-Ferroviaire et la CFDT-Cheminots ont commencé à négocier des amendements au texte voté à l'Assemblée avec le ministère des Transports, a-t-il rappelé. « Nos attentes restent fortes », mais « l'écoute a été réelle » et « la négociation paye », s'est-il félicité. Il faut « engranger un maximum de garanties », a souhaité Luc Bérille, « la phase qui s'ouvre [au Sénat] va être décisive ». « Le dossier avance », avec « des amendements substantiels », et il y a « désormais un dialogue », mais les avancées « obtenues par la négociation » ne sont « pas encore complètes du point de vue de l'Unsa », a souligné Luc Bérille. « On souhaite avoir le temps nécessaire » pour négocier la Convention collective nationale (CCN) du transport ferroviaire et « nous avons reformulé notre demande pour que l'État intervienne » afin d'obtenir une CCN « de qualité », a-t-il poursuivi.
  • Si la détente est envisagée du côté de l'Unsa, la CGT-Cheminots assure, elle, qu'elle « continue » la grève et exige une table ronde pour « fixer par écrit les engagements du gouvernement », a déclaré son secrétaire général Laurent Brun à Matignon. « On continue le conflit, le combat », a assuré le leader syndical. « Le Premier ministre n'a pas fermé la porte » à la demande de table ronde formulée par la CGT-Cheminots, « il a dit qu'il réfléchissait au sujet et nous donnerait une réponse très prochainement », a détaillé Laurent Brun, soulignant que c'est « la responsabilité du gouvernement de trouver des solutions de sortie du conflit ». Pour la CGT-Cheminots, « la mobilisation est plus que jamais nécessaire. Nous attendons que ces négociations et cette table ronde soient annoncées le plus vite possible. [...] Les cheminots sont prêts à continuer le combat aussi longtemps qu'ils n'auront pas de garantie sur les éléments de leurs revendications », a affirmé Laurent Brun.
Concernant la reprise de 35 milliards d'euros de la dette de la SNCF, « c'est une reprise significative », a-t-il reconnu, mais « nous avons interpellé » le Premier ministre « sur le montant qu'il resterait », car, d'ici à la fin du quinquennat, la dette « va augmenter ». Sur les petites lignes et les « montants nécessaires pour [leur] régénération », la ministre des Transports Élisabeth Borne, présente au côté d'Édouard Philippe, a « annoncé qu'un débat parlementaire aurait lieu d'ici un an pour l'évaluation complète des besoins en vue de la préparation des prochains CPER [contrat de plan État-région, NDLR] », « mais nous n'avons pas de garanties sur l'engagement de l'État sur la régénération du réseau », a critiqué Laurent Brun.
Au sujet de la convention collective nationale du transport ferroviaire à négocier, « c'est très flou », a regretté Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT. « Il n'y a rien » en face du statut de cheminot (alors qu'il n'y aura plus d'embauches au statut à partir du 1er janvier 2020), et « le gouvernement laisse au patronat la responsabilité de négocier une convention collective de haut niveau » et « sans d'ailleurs définir le périmètre des salariés qui seront dans cette convention collective », a dénoncé Philippe Martinez. Lors de la prochaine réunion intersyndicale CGT-Unsa-SUD-CFDT (dont la date n'est pas encore fixée), « on verra si certaines organisations syndicales veulent sortir du conflit », a dit Laurent Brun.
·         SUD-Rail n'a pour sa part constaté « guère plus d'avancées » pour les cheminots lors de son entretien avec le Premier ministre, « un rendez-vous pas de nature à faire cesser la grève » à la SNCF, selon Erik Meyer, porte-parole du syndicat. La reprise de 35 milliards d'euros de dette est « clairement un cadeau pour les entreprises privées », pour leur faire « place nette », avant qu'elles ne postulent à des appels d'offres après l'ouverture à la concurrence du transport ferroviaire de voyageurs, a-t-il dénoncé. « Sur la partie sociale, il n'y a guère plus d'avancées ou de garanties qu'il y a quinze jours », lors de la précédente rencontre avec M. Philippe le 7 mai, a-t-il jugé, demandant de nouveau un retrait du projet de loi de réforme ferroviaire. « Il faut que le gouvernement suspende le processus, se remette autour de la table des négociations », a exigé M. Meyer, jugeant insuffisants les « quelques amendements » retenus pour l'examen au Sénat du texte voté en avril à l'Assemblée.
SUD-Rail « demande que des négociations tripartites s'ouvrent avec le patronat du secteur (ferroviaire), le gouvernement et les organisations syndicales » pour étudier « l'ensemble des questions sur l'ouverture à la concurrence, le financement et les garanties sociales du secteur », a-t-il ajouté. Concernant la suite de la grève, « depuis le départ, ce sont les assemblées générales de grévistes qui décident », a-t-il souligné, et elles se prononceront au vu « de ce qui sera décidé au Sénat » notamment.
Interrogé sur le patron de la SNCF, Guillaume Pepy, dont SUD-Rail souhaite le départ, M. Meyer a expliqué qu'il y avait « une vraie rupture de confiance aujourd'hui avec la direction » au sein de la SNCF et que « pour rétablir un peu de cette confiance, il faudrait que Guillaume Pepy parte ».
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Ce syndicat jusqu’au-boutiste ce fiche totalement des clients utilisateurs de la SNCF et ce n'est pas la 1ere fois car cela devient culturel pour la CIE ferroviaire avec un leader comme MARTINEZ totalement borné qui ne pense qu'a lui pour ne pas perde la face !

D'ailleurs chaque année depuis des lustres on a droit à ces grèves depuis des décennies pour tout et n'importe quoi ?!

Jdeclef 25/05/2018 13h06 LP

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