mercredi 9 mai 2018

Le vandalisme est une action de lâche comme ces black blocs qui cassent pour démolir tout pour rien et se payer la tête des forces de l'ordre à coups d'objets divers voire des armes comme des cocktails Molotov incendiaires !


Toulouse : l'université du Mirail évacuée par les CRS

VIDÉO. Depuis le 6 mars, des étudiants protestant contre la réforme de l'entrée à l'université occupaient deux bâtiments de l'université Jean-Jaurès ex-Le Mirail.


Elle était bloquée depuis le 6 mars par des étudiants, l'université des sciences humaines Le Mirail à Toulouse a été évacuée par des dizaines de CRS, mercredi vers 4 heures, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. Selon Frédéric Rose, le directeur de cabinet du préfet, « il n'y a eu aucun incident, il n'y a pas de blessé », ni d'interpellation. Il a précisé à la presse sur place qu'une « enquête pour dégradations » allait être diligentée. Le tribunal administratif de Toulouse, saisi par le syndicat UNI et quatre étudiants, avait ordonné cette évacuation. Depuis le 6 mars, plusieurs dizaines d'étudiants et de militants occupaient à tour de rôle deux bâtiments de l'université Jean-Jaurès ex-Le Mirail, dont ils avaient bloqué les accès avec des chaises et une chaîne.
« On savait que ça allait arriver car il y avait déjà plein d'universités évacuées », a déclaré à l'Agence France-Presse un des étudiants évacués. « Il y a eu des coups de matraque, des coups de pied, des gens sont tombés à terre mais malgré ça, ils ont continué à marcher, à nous évacuer, des gens ont été piétinés », a rapporté cet étudiant en histoire, qui occupait le hall de l'accueil, un des deux bâtiments occupés. Les étudiants sont appelés à se réunir en assemblée générale à 12 h 30 à la gare Matabiau. « On va continuer la mobilisation, on a déjà prévu d'autres endroits », a ajouté le même étudiant. Quelque 180 policiers sont intervenus sur le site universitaire, selon Frédéric Rose. Plusieurs camions de CRS ont débarqué vers 4 heures du matin aux abords de l'université, survolée par un hélicoptère pendant l'évacuation, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. L'entrée principale donnant accès au bâtiment de l'Arche, l'autre bâtiment occupé, a été très vite bloquée par un cordon de CRS, casqués et équipés de boucliers.

« Troubles à l'ordre public »

Les étudiants, entre 60 et 80 selon une estimation des médias, sortaient par groupes, encadrés par des CRS, frappant dans leurs mains, et scandant « Libérez nos camarades » ou encore « Et l'université, elle est à qui ? elle est à nous ! » Ils ont été ensuite repoussés à une quarantaine de mètres de l'entrée. « On va continuer la mobilisation, on a déjà prévu d'autres endroits », a ajouté le même étudiant en histoire, qui occupait le bâtiment de l'Accueil, où se trouve le grand amphithéâtre de l'université. La préfecture a indiqué que « les identités des personnes sur place » avaient été relevées et que les enquêteurs tenteraient « d'identifier les éventuels auteurs des dégradations ».
Arguant de « troubles à l'ordre public », le tribunal administratif de Toulouse avait ordonné, le 2 mai à l'administrateur provisoire de l'université « de faire usage de son pouvoir de police administrative » afin de « faire libérer l'accès à l'ensemble des locaux universitaires sur le site du Mirail et de faire procéder à l'évacuation de deux bâtiments occupés illégalement ». Richard Laganier, l'administrateur provisoire nommé à la mi-mars par la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal en raison du blocage, avait « pris acte de cette décision qui (le) contraint à solliciter le concours des forces de l'ordre ». « La situation de blocage et d'occupation », en vigueur depuis le 6 mars, « est constitutive de troubles à l'ordre public et porte atteinte au droit à l'éducation, au droit d'accès au service public de l'enseignement supérieur et à la liberté d'aller et venir », selon la juridiction. Le tribunal estimait que l'occupation « avait engendré des dégâts et des détériorations du mobilier et des infrastructures et que l'accès au site de toute personne non gréviste était impossible ».

Dépôt de plaintes

Sur le campus, « les dégâts sont importants avec une première estimation de l'ordre de 400 000 euros », a déclaré sur place Richard Laganier. « L'évacuation va nous permettre de remettre en ordre l'établissement et d'aller je l'espère vers une reprise d'activité », a déclaré Richard Laganier. L'administrateur provisoire est allé faire une première inspection du bâtiment de l'Accueil, qui porte sur ses murs de très nombreux tags, renferme des tables renversées et des portes en verre brisées, a constaté un journaliste de l'Agence France-Presse. En découvrant l'état de l'amphithéâtre, où s'amoncelaient matelas, couvertures et couettes, Richard Laganier a déclaré en apparté : « La situation est alarmante, on va le fermer jusqu'à nouvel ordre, ça va prendre du temps, il y a des chances qu'il soit fermé jusqu'à septembre. » Il a annoncé un dépôt de plainte pour dégradations et la fermeture administrative de l'université « pour quelque jours, de manière à pouvoir reprendre dans le calme (...) les activités à la fois pédagogiques de recherche et administratives nécessaires au bon déroulement de cette fin d'année universitaire ». Il a souhaité que les examens puissent se tenir à l'université, sans pour autant exclure une « délocalisation ». Les examens débuteront le 11 juin.
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On tolère trop d’exactions de ce type et occupation illicite de locaux universitaire publics dédiés à l’enseignement, que certains trublions transforment en poubelles et qu’il faut réhabiliter après, ce qui coûtent fort cher sans compter leur utilisation impossible du fait de réparations pendant des semaines ou mois !

Ces locaux universitaires ont été construits pour que ces jeunes étudient, pas pour qu’ils se défoulent comme des voyous irresponsables !

Et qu’après on les fasse évacuer de ceux-ci par des forces de police !

Qu’on les arrête sur place et qu’on les condamne déjà à nettoyer et réparer ce qu’ils ont cassé ou détérioré!

Les ouvriers comme je l’ai connu dans de grandes grèves respectaient leurs outils de travail et leurs usines, mais maintenant cette nouvelle société de jeune bobo ne respecte plus rien, trop occupée à donner des leçons, alors que c’est à elle d’en recevoir !

Certains de ces soit disant étudiants qui ont la chance de pouvoir être à l’université et qui se prennent pour des parvenus sachant tout selon eux, mais en fait qui ne savent pas grand-chose, car n’ayant pas encore vraiment travaillé et savoir ce qu’est la vraie vie, feraient bien de balayer devant leur porte et leurs locaux !

Et surtout laisser travailler ceux qui le veulent, car il y en a beaucoup !

Car ce désordre anarchique ou l’on voit quelques universités bloquées pas toujours les mêmes bien sûr, pour déstabiliser le gouvernement qui doit agir partout ne peut durer dans une démocratie que ces « empêcheurs de tourner en rond » essaient de mettre à mal pour la remplacer par rien à ne pas à comparer avec 1968 qu’ils n’ont pas connus !

Jdeclef 09/05/2018 14h18

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