vendredi 25 mai 2018

Maintenant qu'ils ont bien emmerdé (excuser ma trivialité) les usagers lambda leurs clients qui doivent prendre leurs trains simplement eux pour aller travailler quotidiennement :


SNCF : la grève ou comment en sortir

Après deux mois de conflit, les forces en présence campent sur leurs positions. Elles doivent désormais envisager un dénouement.


« Il faut savoir terminer une grève… » s'exclame Maurice Thorez devant des militants, le 11 juin 1936, quatre jours après les accords de Matignon par lesquels le Front populaire accorde les congés payés et la semaine de 40 heures. Mais le secrétaire général du Parti communiste français ajoute une subordonnée qui est rarement mentionnée : « … dès que la satisfaction a été obtenue ». Le conflit qui oppose, depuis deux mois, le gouvernement et les syndicats de cheminots sur la réforme ferroviaire, et qui pourrait se poursuivre jusqu'aux derniers jours de juin, dure depuis trop longtemps aux yeux des usagers, pénalisés en réalité trois jours et demi sur cinq, puisque chaque arrêt de travail prend effet la veille en fin d'après-midi et se poursuit le lendemain jusqu'en milieu de matinée. Et pour l'instant, aux yeux de l'intersyndicale, la satisfaction n'est vraiment pas obtenue.
Tout juste quelques concessions ont-elles été faites, par voie d'amendements, au moment de la discussion à l'Assemblée nationale. Le texte, actuellement examiné par le Sénat, doit subir de nouvelles modifications concernant le transfert du personnel vers des compagnies concurrentes sur la base du volontariat, et le « droit au retour » dans le statut durant une période d'au moins trois ans. Objectif : complaire aux deux syndicats « réformistes » que sont la CFDT et l'Unsa, dans l'espoir de les « décrocher » du mouvement de grève. Comme avec l'opposition politique, la fracturation est la méthode retenue. D'ailleurs, et pour la seconde fois, Édouard Philippe reçoit les représentants syndicaux séparément ce vendredi afin de leur annoncer ce que tout le monde sait déjà et qu'ils exigeaient depuis longtemps : l'État va reprendre une large part de la dette de la SNCF, à hauteur de 35 milliards d'euros.

Grandes manœuvres contrariées

Mais ces grandes manœuvres se trouvent contrariées par le référendum organisé par les représentants des cheminots au sein de la SNCF. Ce « vote-action », puisque tel est son nom, a remporté un succès plus grand qu'escompté : 61 % des agents se sont exprimés, et 94,97 % d'entre eux ont dit non à la réforme. Le gouvernement comme la direction avaient annoncé par avance que ce scrutin n'était paré d'aucune légitimité. Toutefois, il complique l'entreprise de division syndicale qui pourrait préluder à la sortie de grève. Comment la CFDT ou l'Unsa peuvent-elles expliquer à leurs troupes qu'elles peuvent rentrer chez elles face à une opposition aussi massive à une loi en cours d'examen ? D'ailleurs, le but véritable de ce référendum était moins de recueillir l'avis des cheminots que de « scotcher » dans la grève intermittente les organisations tentées de composer.
Ce refus massif de la réforme pose un autre problème au gouvernement, celui du management de la SNCF, qui n'a pas su faire la moindre pédagogie et ne montre aucune capacité à améliorer un climat social interne très dégradé. Néanmoins, le PDG a encore sauvé sa tête. « La question du maintien de Guillaume Pepy à la tête de l'entreprise n'est pas posée », a assuré le porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux, sur Europe 1. Mais la vérité d'aujourd'hui n'est pas forcément celle de demain…
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Ils n'auront fait que se faire détester un peu plus par ces usagers de ce service public obligatoire à la vie des français, car les autres ont déjà changé (comme l’EDF, LA POSTE, LES TELECOMS, etc…)

Ce dont semble-t-il, ils ne prennent pas conscience, car ils font grève depuis des décennies et chaque année, alors ça suffit, car maintenant 6 français su 10 trouvent leurs grèves injustifiées !

Car la SNCF est un gouffre sans fond avec sa dette que les français paieront (même ceux que ne prennent pas le train indirectement) qui a besoin impératif de se rénover et en finir avec ce corporatisme désuet et les avantages nombreux de ses agents de service publics pires que ceux des fonctionnaires d’état !

De toute façon les agents de la SNCF vont vouloir partir en vacances d’été comme bien des français qui le feront en prenant le train il ne faudra pas qu’ils poursuivent leurs grèves, car là ils risqueraient gros à user la patience de nos concitoyens ?!

Ils n’ont pas de chance en fait les cheminots qui sont des français comme tout un chacun qui ont mis indirectement E.MACRON et son gouvernement au pouvoir et qui ont fait ce que leurs prédécesseurs n’ont pas osé faire par peur d’un blocage du pays qui n’a pas eu lieu, car l’époque et notre société a changé, car nos concitoyens l’ont voulu !

Jdeclef 25/05/2018 10h08 LP

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