vendredi 11 mai 2018

En France on a un grand défaut on palabre trop et ne décide pas assez vite !


Samu : un rapport de juillet 2017 alertait sur les pratiques des opérateurs

Comme l'explique « Marianne », un rapport datant de juillet 2017 dénonçait déjà le manque de formation et d'encadrement des ARM du Samu.


La sonnette d'alarme avait déjà été tirée. Comme le précise Marianne, un rapport alertait dès juillet 2017 sur le manque de formation et d'encadrement des assistants de régulation médicale (ARM). Ces opérateurs téléphoniques sont les premiers interlocuteurs d'une personne qui joint le Samu. Ils sont mis en cause après le décès de Naomi Musenga, morte quelques heures après avoir été moquée par une ARM. Les parents et la sœur de la jeune femme ont expliqué, par le biais de leur avocat, qu'ils ne souhaitaient « absolument pas que l'on charge uniquement l'opératrice », mais des questions se posent depuis que la conversation entre la jeune femme et l'ARM a été rendue publique. Au cours de celle-ci, Naomi explique qu'elle a très mal et qu'elle va mourir. « Vous allez mourir, certainement un jour comme tout le monde », lui répond alors l'opératrice, avant de la rediriger vers SOS Médecin ou son médecin traitant.
Fait par la commission des Affaires sociales, ce rapport explique que « dans la majorité des cas, la régulation, notamment libérale, se traduit par un simple conseil téléphonique ». Si dans certains cas, le conseil permet de régler la situation, il peut arriver que ce ne soit pas le cas. Le rapport précise qu'il « revient aux ARM notamment, sous la responsabilité du médecin régulateur, d'assurer le suivi et de procéder à une analyse immédiate des degrés d'urgence de l'état des appelants et de transmettre les informations au médecin régulateur ». Naomi Musenga n'a pas pu parler au médecin car l'opératrice avait racroché. Un problème souligné par le rapport, qui explique que la liaison entre le modérateur et le médecin urgentiste n'est ni automatique ni systématique. L'ARM est le seul juge de la gravité du cas et il n'y a « pas nécessairement de colloque singulier avec un médecin régulateur, des indications pouvant être fournies par les ARM », poursuit le rapport.

Un métier difficile et stressant

Pour la commission des Affaires sociales, « la fonction d'ARM est insuffisamment valorisée et encadrée ». Le rapport évoque « un métier très difficile et extrêmement stressant, que l'on fait pourtant bien souvent exercer par des personnes manquant d'expérience, quand ce n'est pas tout simplement d'une formation initiale ». La formation d'ARM n'est pas obligatoire et chaque établissement hospitalier a ses propres critères de recrutement, précise Marianne.
La conclusion du rapport de 2017 va dans le sens des critiques faites au Samu depuis quelques jours : les rapporteurs estiment « indispensable de mettre en place dans les plus brefs délais une formation initiale standardisée d'au moins deux ans, sanctionnée par la délivrance d'un diplôme obligatoire pour l'exercice de la profession d'ARM ». Chaque année, ces derniers doivent répondre en moyenne à 31 millions d'appels.
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Et quand on le fait c’est déjà trop tard et coûte bien plus cher !

On est entré dans un cycle pervers depuis ces dernières années ou l’argent roi devient une obsession comme outre atlantique aux USA ou c’est une culture qui rejaillit toujours sur l’Europe et bien sur la France par contre coup après et en plus exacerbé avec ce nouveau président US D.TRUMP qui en rajoute !

On n’attend toujours trop, jusqu’à ce que des drames se produisent pour agir au lieu d’améliorer progressivement pour lisser les coûts obligatoires !

C’est comme à un carrefour dangereux on attend qu’ils y aient plusieurs morts pour installer des feux tricolores, ou remplacer des passages à niveaux automatiques après plusieurs accidents pour les remplacer !

Dans le domaine de santé et notamment les hôpitaux les urgences et maintenant le SAMU et le (15) on s’aperçoit que tout va de plus en plus mal à cause du manque d’effectifs et de moyens et que l’on a réduit d’ailleurs par soucis d’économies !

Mais la santé humaine et ses services médecins, secours, ambulance etc., ne devrait pas avoir de prix, car c’est pour sauver des vies et que de toute façon cela ne rapportera jamais, mais coûtera toujours plus !

Surtout que dans notre pays moderne nous sommes écrasés de taxes et impôts indirects dont l’utilisation de ceux-ci par nos gouvernements et dirigeants depuis des décennies sont très mal utilisés !

Alors nos donneurs de leçons hypocrites bien-pensant au pouvoir de tous bords devraient balayer devant leur porte et cesser de ce regarder le nombril !

Jdeclef 11/05/2018 10h06LP

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