Nucléaire : l'Iran menace de quitter l'accord si les
États-Unis en sortent
Donald Trump a menacé de retirer son pays, dès
le 12 mai prochain, de l'accord sur le nucléaire iranien signé en
2015. Téhéran a réagi.
L'avenir
de l'accord historique sur le nucléaire iranien de 2015 ne tient plus
qu'à un fil. Alors que la situation entre Téhéran et Washington est de plus en
plus tendue, l'Iran a répondu aux
menaces des États-Unis,
jeudi, en affirmant que si Donald
Trump se retirait de l'accord le 12 mai prochain comme il l'a
annoncé, alors Téhéran ferait de même. « Si les États-Unis se retirent de
l'accord nucléaire, nous n'y resterons pas non plus », a ainsi fait savoir
Ali Akbar Velayati,
conseiller du guide suprême pour les affaires internationales, dans des propos
publiés par le site de la télévision d'État.Le président Trump a donné aux Européens jusqu'au 12 mai pour trouver un nouveau texte qui remédierait aux « terribles lacunes », selon lui, de l'accord de 2015, faute de quoi les États-Unis s'en retireront. L'accord sur le nucléaire iranien a été conclu en juillet 2015 à Vienne entre Téhéran et le Groupe 5 +1 (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Allemagne), avant l'arrivée à la Maison-Blanche de Donald Trump. Il encadre strictement les activités nucléaires de Téhéran de façon à garantir leur nature exclusivement pacifique. Le président français Emmanuel Macron a réitéré mercredi en Australie son engagement en faveur du texte afin d'éviter une escalade des tensions au Moyen-Orient, tout en répétant qu'il devra, selon lui, être renforcé.
Éviter
l'escalade des tensions dans la région
« Je
veux juste dire que, quelle que soit la décision [de Donald Trump], il faudra
préparer une négociation plus large et un accord plus large, parce que je crois
que personne ne veut la guerre dans la région, et personne ne veut une escalade
en termes de tensions dans la région », a-t-il dit, répondant en anglais à
la question d'un journaliste. Le président français a réitéré sa position selon laquelle l'accord
de 2015 n'était qu'un « pilier » pour une solution globale,
beaucoup plus large et qui devrait également reposer, selon lui, sur trois
autres piliers. Ces derniers concernent l'après-2025, quand certaines clauses
concernant les activités nucléaires vont expirer, mais aussi le programme
balistique très critiqué de Téhéran, ainsi que son rôle jugé « déstabilisateur »
dans la région.Iran-Israël : qui ment sur le nucléaire ?
Ali Akbar Velayati a mis en garde les Européens contre l'idée de toute nouvelle négociation et de tout changement de l'accord nucléaire. « L'Iran accepte l'accord nucléaire tel qu'il a été préparé et n'acceptera pas qu'on y ajoute ou retire quoi que ce soit », a-t-il affirmé. « Même si les pays alliés des États-Unis, en particulier les Européens, cherchent à réviser l'accord nucléaire avec les Américains afin d'y rester, l'une de nos options sera un retrait de l'accord ».
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Mais avec D.TRUMP est-ce que celui-ci changera d'idée de ne pas croire en la parole l'IRAN et se retirer de l’accord?!
Tour cela est une mauvaise partie de poker menteur, en fait ces armes nucléaires que bien d’autres pays puissants possèdent déjà et d’autres aussi qui n’ont signés aucun accord de désarmement nucléaire :
Enveniment les relations internationales surtout des grands pays européens, des USA sans oublier ISRAEL qui a peur de l’IRAN depuis toujours !
En fait cela tient à l’orgueil du président US « Ce matamore » qui sent regonflé peut être par son pseudo succès avec KIM JUNG UN le coréen du nord !
Mais qui engagerait et baisserait en crédibilité quand même de la signature des USA en 2015 lors d’un pré accord des USA sous la présidence OBAMA ?!
Enfin cela prouve une fois de plus que la diplomatie internationale n’est pas fiable et hypocrite !
Jdeclef 03/05/2018 17h38LP
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