L'ex-homme
d'affaires Pierre Botton, déjà incarcéré au milieu des années 1990, est
condamné à cinq ans de prison ferme pour abus de bien sociaux
L'ex-homme d'affaires Pierre Botton, qui avait été impliqué dans
une retentissante affaire politico-financière dans les années 1990, a été
condamné mardi 2 juin à cinq ans de prison ferme pour abus de biens
sociaux, faux et blanchiment de fraude fiscale. Il
était accusé d'avoir détourné des fonds de son association
"Ensemble contre la récidive". Un mandat d'arrêt a été prononcé
à son encontre. Le tribunal de Paris est allé au-delà des réquisitions du parquet, qui avait demandé 4 ans de prison ferme lors du procès début mars. Il a assorti la peine de prison d'une amende de 150 000 euros et d'une interdiction définitive de diriger une société ou une association.
Des détournements à des fins personnelles
Condamné en appel en 1996 pour abus de biens sociaux, Pierre
Botton a déjà passé vingt mois en prison. A sa sortie, il avait décidé de
fonder une association pour améliorer les conditions de détention et lutter
contre la récidive des personnes condamnées. A la suite d'une enquête
ouverte en 2017, il a été soupçonné d'avoir récupéré indûment et à des fins
personnelles une partie de l'argent de ses sociétés et de l'association. Il a
vigoureusement clamé son innocence.Pierre Botton a "gravement porté atteinte à l'ordre public, économique et privé l'Etat de la perception de sommes importantes", a déclaré le président du tribunal. Ces faits sont "d'autant plus intolérables au corps social car ils ont été commis par une personne fortement médiatisée", a-t-il ajouté.
Jeune homme d'affaires dans les années 1980, Pierre Botton a été directeur de campagne et gendre de Michel Noir, qui fut ministre RPR et maire de Lyon. Il a été condamné pour abus de biens sociaux dans une affaire alors explosive aux côtés de Michel Noir, du maire de Cannes Michel Mouillot et du journaliste Patrick Poivre d'Arvor notamment. Dans les années 2000, son association a reçu le soutien de grandes entreprises et de personnalités du sport et du spectacle. Il a mené une série de projets en prison, devenant un interlocuteur des pouvoirs publics.
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Il ne manque
pas d'air !
Mais ce
vieux proverbe qui dit « qui a bu boira » se vérifie et montre
que notre justice en première instance n'est pas assez sévère et que ce type de
fraude en code blanc n'est pas assez sanctionné dans notre code pénal inadapté
!
On voit ce
qui gravite autour du monde politique français et encore trop qui passe entre les
gouttes de cette justice laxiste !
Car il y en a
d’autres sur la sellette qui espèrent que leurs affaires seront étouffées ou
oubliées et qui traîne depuis des décennies !
Jdeclef 02/06/2020
17h13 RTL
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