mardi 2 juin 2020

Si la REM perd l'élection municipale à PARIS ça change quoi pour les parisiens !?


Coignard – Agnès Buzyn, incarnation de la machine à perdre LREM

CHRONIQUE. La candidate est de nouveau en campagne à Paris. Et apparaît comme la caricature des embarras de LREM dans la bataille des municipales.


Certes, il s'agit d'un cruel concours de circonstances. Un mauvais candidat, choisi par le président en personne, est balayé en pleine campagne par la divulgation de « sextapes » indignes. Il disparaît et une sorte de fée prend sa succession. Agnès Buzyn, ministre de la Santé, se dévoue pour tenter de sauver la majorité présidentielle d'un désastre électoral dans la capitale, là où le chef de l'État a réalisé un de ses plus beaux scores en 2017. Un court instant, les macronistes, animés par la foi du charbonnier, ont la faiblesse de croire en la bonne étoile de la nouvelle candidate, parachutée à moins d'un mois du premier tour. Agnès Buzyn arrive pourtant en troisième position, loin derrière ses adversaires de gauche et de droite.
Par un curieux processus qui s'apparente à une conduite d'échec, elle se confie au Monde, au lendemain du scrutin, dans des termes qui exaspèrent en haut lieu et qui déroutent le reste du pays, sommé de se confiner dans l'instant : « Ni Emmanuel Macron ni Édouard Philippe ne m'ont mis la pression. Mais je recevais des milliers de textos me disant : “Il n'y a que toi…” Je me suis dit que je n'allais pas laisser La République en marche dans la difficulté… Paris est un beau mandat. J'ai appelé moi-même le président pour lui dire que j'y allais. » Fort bien. Sauf qu'elle considère aussi cette élection comme une « mascarade » et assure qu'elle savait en quittant le ministère la Santé que le vote ne pourrait se tenir normalement en raison du coronavirus. Un suicide médiatique comme on en fait peu, pour celle qui déclarait du haut de son autorité, le 23 janvier, que le risque de propagation du virus dans la population était très faible.
À Paris, la mission kamikaze d'Agnès Buzyn

Échec sur toute la ligne

Après cette prestation médiatique calamiteuse, l'ancienne ministre-médecin disparaît des écrans radars. Elle renfile sa blouse blanche, mais à l'hôpital militaire de Percy, où de mauvaises langues assurent qu'elle a été imposée à la suite d'injonctions énoncées au plus haut niveau de l'État. Son silence est si assourdissant que certains de ses colistiers assurent qu'elle va jeter l'éponge. Mais non ! Elle réapparaît la semaine dernière, et tente de relancer sa campagne en intervenant dans plusieurs médias. « J'ai réfléchi et… je pars sur de bonnes bases », a déclaré Agnès Buzyn au micro de France Inter pour justifier son retour comme tête de liste LREM à Paris. De bonnes bases ? Elle semble la seule à le croire, y compris dans son propre camp. Pour ne rien arranger, elle affirme qu'elle a « hâte de pouvoir parler devant la commission d'enquête parlementaire ». Une phrase malheureuse qui rappelle la stratégie de défense qu'adoptent tous ceux qui n'ont pas la conscience tranquille. Certains font confiance à la justice de leur pays, d'autres brûlent de s'expliquer devant une instance de contrôle… C'est toujours mauvais signe.
Second tour des municipales : comment va se dérouler le scrutin
Une semaine après son retour, l'ancienne ministre n'imprime toujours pas. Alors que les listes pour le second tour doivent être déposées ce mardi, elle n'est parvenue à sceller aucun accord, ni sur sa gauche, avec Cédric Villani, ni sur sa droite, avec LR dans certains arrondissements. Une situation embarrassante, allégorie des difficultés rencontrées par le parti du président, dans un processus électoral qui s'apparente à un éprouvant chemin de croix.
Agnès Buzyn a été placée sous protection policière
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S’ils veulent changer de maire, que les administrés habitants de la capitale se déplacent pour aller voter, çà les changera, ou alors que peut-être malgré des défauts relevés après la mandature d’HIDALGO et sa gestion médiocre, il se disent « on sait ce que l’on perd, pas ce que l’on gagne » !?

Pour le reste ce côté de basse politique, qui en fait représente bien la façon de voter aux élections en général des français lambda :

Le président et çà clique macroniste en a pris son parti pour le coté élections municipales, ce sera une Bérézina, peut-être pas plus mal, pour les administrés qui ont choisi leurs maires, car les connaissant, surtout pour les sortants !

Une leçon de plus pour lui, notre pseudo monarque donneur de leçon bien-pensant, dont il ne tiendra pas compte d’ailleurs !?

Politiser les élections municipales est une erreur car le président ne connait toujours pas les français lambda, et même si DATI arrivait à battre HIDALGO se serait une claque de plus à la face de MACRON indirectement et elle serait peut-être une maire plus dynamique qu’elle, et n’aurait pas de mal à faire mieux !

Jdeclef 02/06/2020 09h44

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