lundi 21 avril 2014

LE FILM QUE SE FONT LES MEDIAS AU SUJET DE LA VIE DES OTAGES PENDANT LEUR DÉTENTION EST PITOYABLE ET SANS INTÉRÊT!

Les journalistes Didier François (gauche), Edouard Elias (centre) et Nicolas Hénin (droite) à Villacoublay le 20 avril 2014

Debriefing des ex-otages: Ce qui attend les journalistes libérés de Syrie

TERRORISME - Ils détiennent des informations précieuses pour la DGSE…

On appelle ces interrogatoires «débriefing» ou «retex», pour «retour d’expérience». Didier François, Edouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torrès, les quatre journalistes ex-otages libérés de Syrie samedi, vont être questionnés par les agents de la direction générale de la sécurité extérieure (DGSE).
Cette étape est obligatoire et surtout très importante pour les services de renseignement français. La première partie s’est déroulée lors du vol entre la Turquie et la base militaire d’Evreux, dans le C-130 Hercules de la DGSE qui rapatriait les quatre journalistes. Ce premier interrogatoire est réalisé «à chaud» et vise à recueillir les émotions immédiates dès le retour des otages avant que certains souvenirs ne s’estompent définitivement.

Un maximum de détails

La seconde étape du débriefing se déroule au retour des otages dans un lieu calme et discret, après les retrouvailles avec les familles et les examens médicaux et psychologiques au Val-de-Grâce à Paris. L’enjeu est de recouper les informations sur le groupe qui les a détenus pendant dix mois.
Les agents de la DGSE vont leur demander un maximum de détails. Conditions et lieux de détention, calendrier de la captivité, changements de lieu de détention, comportement des ravisseurs, éventuelles dissensions entre eux, armements et véhicules. Les spécialistes de ce service vont aussi les interroger sur les langues parlées par leurs bourreaux et vont leur présenter des photos de djihadistes pour tenter de les identifier.

Informations primordiales

Même si certaines informations apparaissent anodines aux yeux des otages, elles peuvent se révéler primordiales pour les services de renseignements, amenés à parfaire leurs connaissances des milieux rebelles syriens. Autant de détails qu’ils peuvent ensuite échanger avec les renseignements d’autres pays «amis»…
Les spécialistes estiment que ces «retex» doivent être réalisés rapidement après le retour des otages. Non seulement pour bénéficier d’une mémoire encore fraîche. Mais aussi pour éviter que les ex-otages ne ravivent de mauvais souvenirs une fois rentrés.
Quoiqu'il en soit, les ex-otages ne doivent pas tout divulguer à la presse. S'ils peuvent faire le récit de leur détention, ils ont aussi le devoir de rester discrets. «Il faut penser aux prochains otages!», avait glissé à Georges Malbrunot le directeur du renseignement de la DGSE lors de sa libération d'Irak en décembre 2004. 

De toute facon quelque soient ces information s'il y en a le public n'en saura rien donc inutile d'en rajouter de la part des medias !


Et cela continue bien sur de la part des médias ce "brouhaha médiatique" en ajoutant de ses hypothèses d'informations secrètes que ces hommes auraient pu glaner et qu'ils raconteront aux services spéciaux mais qu'ils n'auront bien sur pas le droit ou autorisation de dire (et si c'est le cas frustrant pour des journalistes qui s'ils le veulent en donneront des éléments à leurs rédactions...)

Ceci étant il est a supposer humainement qu'ils pensaient plutôt à leur libération qu'a observer le peu qu'il pouvait voir ou entendre dans les conditions de détentions très fermées qu'ils ont subit !

A noter comme d'habitude aucune réaction des autorités religieuses musulmanes de France...

JDECLEF 21.04.2014 - 13h33

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