La présidente du FN Marine Le Pen lors d'une
conférence de presse, le 7 mai 2014 à Caen
Le dispositif, qui étend un décret existant de 2005 à cinq nouveaux secteurs jugés stratégiques (énergie, transport, eau, télécoms et santé), intervient alors que l'américain General Electric et l'allemand Siemens cherchent à reprendre la majeure partie des actifs du groupe industriel français Alstom, un dossier dans lequel l'État cherche à faire pression.
Matignon. «La puissance publique doit avoir son mot à dire» sur des secteurs «stratégiques», justifie Matignon à propos du décret. C'est «un choix de patriotisme économique», a déclaré le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, dans un entretien à paraître dans Le Monde. «On adopte un dispositif qui existe déjà par ailleurs, comme en Allemagne, en Italie, en Espagne, de même qu'aux États-Unis. Bien entendu, la France reste ouverte aux investissements étrangers, mais dans les cas sensibles la puissance publique doit avoir son mot à dire et le dossier Alstom nous a fait prendre conscience qu'on avait besoin d'un dispositif de ce type», a fait valoir Matignon.
Michel Sapin, ministre de l’Economie. «L'Etat, c'est son rôle fondamental, protège les intérêts stratégiques de la France».
Décret Alstom: Marine Le Pen dénonce un «enfumage politique»
ENTREPRISES - Un décret donne à l’État un droit de veto à des acquisitions dans cinq nouveaux secteurs jugés sensibles. Il devient l’arbitre dans le rachat partiel d’Alstom…
Le décret, publié au Journal officiel jeudi, étend à l'énergie et aux transports le mécanisme de protection des entreprises stratégiques contre les appétits étrangers, ce qui fait de l'État français l'arbitre des négociations entre Alstom et les prétendants à un rachat partiel de ce groupe.Le dispositif, qui étend un décret existant de 2005 à cinq nouveaux secteurs jugés stratégiques (énergie, transport, eau, télécoms et santé), intervient alors que l'américain General Electric et l'allemand Siemens cherchent à reprendre la majeure partie des actifs du groupe industriel français Alstom, un dossier dans lequel l'État cherche à faire pression.
Matignon. «La puissance publique doit avoir son mot à dire» sur des secteurs «stratégiques», justifie Matignon à propos du décret. C'est «un choix de patriotisme économique», a déclaré le ministre de l'Économie, Arnaud Montebourg, dans un entretien à paraître dans Le Monde. «On adopte un dispositif qui existe déjà par ailleurs, comme en Allemagne, en Italie, en Espagne, de même qu'aux États-Unis. Bien entendu, la France reste ouverte aux investissements étrangers, mais dans les cas sensibles la puissance publique doit avoir son mot à dire et le dossier Alstom nous a fait prendre conscience qu'on avait besoin d'un dispositif de ce type», a fait valoir Matignon.
Michel Sapin, ministre de l’Economie. «L'Etat, c'est son rôle fondamental, protège les intérêts stratégiques de la France».
On peut (ou plutôt elle peut) appeler cela "enfumage" M.LE PEN
tout cela parce que c'est M.VALLS qui veut appliquer une mesure qui existe déjà
(et peut être aussi tordre le cou aux
idées de certains qui disent que l'état ne peut rien faire!?)
Étant donné que d'autre pays
occidentaux le font déjà comme en Allemagne, en Italie, en Espagne, de même qu'aux
États-Unis.qui justement sont les champions du protectionnisme, il n'y a pas
raison de ne pas le faire!
Alors maintenant bien sur, il faut
appliquer cette mesure à bon escient et si le besoin s'en fait sentir est évident
et pas seulement en parole en faisant preuve de volontarisme, ce qui manque
hélas à notre président (sans quoi M.LE
PEN aurait raison...)
Il est à noter peut être que ce n'est
pas neutre après le "petit couac" entre S.ROYAL A.MONTEBOURG et
M.SAPIN, sur le sujet Alsthom, ceci en passant!
(Entre parenthèse: on
pourrait même faire un parallèle avec la vente des bateaux de guerre à la
Russie bien que le sujet et les causes ne soient pas les mêmes bien qu'en terme
de stratégie politique internationale et militaire ne dépendent que du
président de la république)
jdeclef15.05.2014 -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire