samedi 10 mai 2014

SI L'ON N'AVAIT PAS LA BASE DE LANCEMENT DE FUSÉES À KOUROU, IL EST À SAVOIR SI L'ON AURAIT GARDÉ LA GUYANE COMME DROM ATTACHÉ À LA FRANCE?

Vue aérienne de la plage de Salines, à Cayenne, en Guyane, le 15 janvier 2013.

La société civile s'élève contre la montée de la violence en Guyane

GUYANE - En moins de 10 jours en avril, quatre jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été abattus par arme à feu ou tués lors d'une rixe en Guyane...

Une succession de meurtres de jeunes gens a provoqué en Guyane, département français peuplé de 250.000 habitants, une réaction de la société civile, dont les instances religieuses, qui veut trouver des solutions pour enrayer cette violence.
En moins de 10 jours en avril, quatre jeunes hommes âgés d'une vingtaine d'années ont été abattus par arme à feu ou tués lors d'une rixe dans les villes de Matoury, Cayenne et Saint-Laurent-du-Maroni. Des drames qui venaient s'ajouter au fait qu'un enseignant a été atteint par une balle le 1er avril à Cayenne alors qu'il se trouvait dans une salle de classe du collège avec un collègue mais sans élèves.

40% de la population a moins de 20 ans

Dans la foulée, est né un collectif de six citoyens guyanais pour alerter sur cette violence qui, «latente depuis des années», aujourd'hui «explose», notamment chez les jeunes, dans ce département où les moins de 20 ans représentent plus de 40% de la population.
«En dégradant le cadre de vie de tous, les violences transforment chacun en producteur de doléances ou en spectateur. Nous avons décidé d'agir en proposant et en nous associant à des actions pour le mieux-vivre ensemble en ayant toujours à l'esprit l'aspect coût», a expliqué Farouk Amri, conseiller principal d'éducation à Rémire-Montjoly et porte-parole du collectif.

«Une région qui laisse un jeune sur deux au chômage ne peut pas espérer dormir tranquille!»

«Trop Violans» («trop de violence» en créole) est soutenu par une dizaine d'associations et collectifs de la société civile. L'évêque de Guyane, Monseigneur Emmanuel Lafont, a rejoint le mouvement et appelé «à la prière et au jeûne».
«Une région comme la Guyane, qui laisse un jeune sur deux au chômage ne peut pas espérer dormir tranquille! C'est criminel de laisser croire à des jeunes (1 sur 2) ou a des adultes (1 sur 4) que la société n'a pas besoin de lui ou d'elle! Notre acceptation des injustices, des inégalités, des corruptions aussi fait partie de notre complicité», déplore auprès de l'AFP Mgr Lafont.
En 2013, 200 faits de violence (homicides, vols) ont été commis en Guyane à l'aide d'armes à feu.


La population étrangère en situation irrégulière (clandestins) est estimée entre 30 000 et 60 000 personnes, en plus des 236 250 habitants répertoriés.


Hé bien voila ! Qu'attend-t-on pour envoyer C.Taubira sur sa terre d'origine? (Ex militante de l'indépendance Guyanaise semble-t-il dans le passé) avec sa justice si efficace et performante dont on subit les conséquences en France!

Si ce n'était pas si sérieux on pourrait presque en rire, mais cette ministre qui joue les "dames patronnesse donneuses de leçon" qui gère si médiocrement son ministère pourrait y penser..?!

JDECLEF10.05.2014 -

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire