jeudi 29 mai 2014

LA CRISE D'UN PARTI QUI SE CHERCHE UN CHEF ET AUSSI DE LA POLITIQUE ET DE SES POLITICIENS FRANÇAIS DE TOUS BORDS!

Le président de l'UMP Jean-Francois Copé au quartier général de l'UMP après le second tour, le 30 mars 2014.

Démission de Copé: Pourquoi l’UMP reste en crise (Mais pas seulement lui…)

DÉCRYPTAGE - La démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP ne va pas éteindre la crise dans le parti, marqué par la défaite aux élections européennes et empêtré dans l’affaire Bygmalion...

La démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, mardi, ne va pas éteindre la crise dans le parti, marqué par la défaite aux élections européennes et empêtré dans l’affaire Bygmalion. L'UMP reste divisée depuis la défaite présidentielle de Nicolas Sarkozy en mai 2012. Deux éléments nourrissent cette crise.

Pas de chef incontesté à droite

Organisé autour d’un «chef naturel» hérité du modèle gaulliste, l’UMP n’a pas réussi à faire émerger un successeur à l’ancien Président. S’il s’est volontairement mis en retrait de la vie politique, Nicolas Sarkozy n’en est pas moins friand des «cartes postales aux Français» et des interventions médiatiques. Dans le but, pourquoi pas, de construire l’image du sauveur de la droite et prétendre ainsi à de nouvelles responsabilités.

Une division sur la ligne politique du parti

Depuis deux ans, le parti ne parvient plus à renouveler et à expliquer ses fondamentaux politiques. De conventions en programmes, le parti recycle des propositions anciennes sur l’école, les 35 heures ou encore la politique pénale. Quant aux idées innovantes, elles ne sont pas portées collectivement mais par des individus, tels Bruno Le Maire ou Laurent Wauquiez, à coups d’ouvrages… et d’auto-promotion.
L’UMP est parallèlement travaillé en profondeur par les tenants de la ligne de Patrick Buisson -l’idéologue très droitier de Nicolas Sarkozy- et les partisans d’une ligne plus modérée, qui font l’alliance avec les centristes, tels Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Cette division sur la ligne politique s’est récemment illustrée par le «clash» entre Henri Guaino et Alain Lamassoure lors des élections européennes. Un scrutin où l’UMP a été défaite par le Front national, qui appelle à «reconstruction de la droite» autour de ses projets.

L'UMP n'ayant plus de leader incontesté depuis la défaite de Sarkozy à sa réélection et la mascarade de l'élection plus que douteuse de JF COPE comme chef de l'UMP, a divisé ce parti qui se déchire, le tout avec le fantôme de Sarkozy planant au dessus et son éventuel retour comme un "messie sauveur", mais qui vient de prendre du plomb dans l'aile avec cette histoire de financement de ses frais de campagne pharaonique!

Le capotage et la démission de JF COPÉ n'est qu'une confirmation du malaise de l'UMP!


Mais ce n'est pas mieux au PS du fait de la déconfiture du gouvernement et malgré les changements fait à sa tête récemment et non plus d'ailleurs chez  EELV les verts avec la disparition de COHN BENDIT et le refus d'avoir fait partie du gouvernement VALLS!


Sans oublier les autres, et surtout le front de gauche avec un MELENCHON "pleurnichant" sur le fait de la montée du FN!

La conclusion est simple : les français en ont marre de ses partis ringards et de leurs politiciens c'est tout, et ils marquent encore une fois de plus leurs mécontentements envers tous!

jdeclef29.05.2014 -

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