Le président de l'UMP Jean-Francois Copé au
quartier général de l'UMP après le second tour, le 30 mars 2014.
Démission de Copé: Pourquoi l’UMP reste en crise (Mais pas seulement lui…)
L’UMP est parallèlement travaillé en profondeur par les tenants de la ligne de Patrick Buisson -l’idéologue très droitier de Nicolas Sarkozy- et les partisans d’une ligne plus modérée, qui font l’alliance avec les centristes, tels Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Cette division sur la ligne politique s’est récemment illustrée par le «clash» entre Henri Guaino et Alain Lamassoure lors des élections européennes. Un scrutin où l’UMP a été défaite par le Front national, qui appelle à «reconstruction de la droite» autour de ses projets.
Démission de Copé: Pourquoi l’UMP reste en crise (Mais pas seulement lui…)
DÉCRYPTAGE - La démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP ne va pas éteindre la crise dans le parti, marqué par la défaite aux élections européennes et empêtré dans l’affaire Bygmalion...
La démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, mardi, ne va pas éteindre la crise dans le parti, marqué par la défaite aux élections européennes et empêtré dans l’affaire Bygmalion. L'UMP reste divisée depuis la défaite présidentielle de Nicolas Sarkozy en mai 2012. Deux éléments nourrissent cette crise.Pas de chef incontesté à droite
Organisé autour d’un «chef naturel» hérité du modèle gaulliste, l’UMP n’a pas réussi à faire émerger un successeur à l’ancien Président. S’il s’est volontairement mis en retrait de la vie politique, Nicolas Sarkozy n’en est pas moins friand des «cartes postales aux Français» et des interventions médiatiques. Dans le but, pourquoi pas, de construire l’image du sauveur de la droite et prétendre ainsi à de nouvelles responsabilités.Une division sur la ligne politique du parti
Depuis deux ans, le parti ne parvient plus à renouveler et à expliquer ses fondamentaux politiques. De conventions en programmes, le parti recycle des propositions anciennes sur l’école, les 35 heures ou encore la politique pénale. Quant aux idées innovantes, elles ne sont pas portées collectivement mais par des individus, tels Bruno Le Maire ou Laurent Wauquiez, à coups d’ouvrages… et d’auto-promotion.L’UMP est parallèlement travaillé en profondeur par les tenants de la ligne de Patrick Buisson -l’idéologue très droitier de Nicolas Sarkozy- et les partisans d’une ligne plus modérée, qui font l’alliance avec les centristes, tels Jean-Pierre Raffarin ou Alain Juppé. Cette division sur la ligne politique s’est récemment illustrée par le «clash» entre Henri Guaino et Alain Lamassoure lors des élections européennes. Un scrutin où l’UMP a été défaite par le Front national, qui appelle à «reconstruction de la droite» autour de ses projets.
L'UMP n'ayant plus de leader
incontesté depuis la défaite de Sarkozy à sa réélection et la mascarade de
l'élection plus que douteuse de JF COPE comme chef de l'UMP, a divisé ce parti
qui se déchire, le tout avec le fantôme de Sarkozy planant au dessus et son
éventuel retour comme un "messie sauveur", mais qui vient de prendre
du plomb dans l'aile avec cette histoire de financement de ses frais de
campagne pharaonique!
Le capotage et la démission de JF COPÉ
n'est qu'une confirmation du malaise de l'UMP!
Mais ce n'est pas mieux au PS du fait
de la déconfiture du gouvernement et malgré les changements fait à sa tête
récemment et non plus d'ailleurs chez EELV les verts avec la disparition de COHN
BENDIT et le refus d'avoir fait partie du gouvernement VALLS!
Sans oublier les autres, et surtout le
front de gauche avec un MELENCHON "pleurnichant" sur le fait de la
montée du FN!
La conclusion est simple : les
français en ont marre de ses partis ringards et de leurs politiciens c'est
tout, et ils marquent encore une fois de plus leurs mécontentements envers tous!
jdeclef29.05.2014 -
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