Procès Bonnemaison: Le médecin évoque les «difficultés» à appliquer la loi sur la fin de vie
L'urgentiste bayonnais Nicolas Bonnemaison, accusé d'avoir empoisonné sept patients âgés, a évoqué mercredi, au premier jour de son procès en Cour d'assises à Pau, sa véritable «passion» pour la médecine, mais aussi ses «difficultés» à appliquer la loi Leonetti sur la fin de vie.Les traits tirés, s'exprimant d'une voix calme, parfois empreinte d'émotion, le médecin de 53 ans, qui encourt la réclusion criminelle à perpétuité, a d'abord dit penser à ses patients et leurs familles. Parmi eux figurent les cinq femmes et deux hommes décédés entre février 2010 et août 2011 dans une unité du Service des urgences de l'Hôpital public de Bayonne où il travaillait, qu'il est accusé d'avoir empoisonnés.
Je ne juge pas cet homme, il a
surement une conscience, car je veux dire simplement une chose qui me touche
dont je porte témoignage:
J'ai ma mère en maison de retraite (dite médicalisée) qui souffre depuis très longtemps à moitié
paralysée suite à deux AVC et presque aveugle qui a 91 ans perdant la tête, ma
sœur, plus jeune que moi va la voir tous les jours et notre mère à chaque
fois lors de ses visites dans ces moments de lucidité réclame un cachet pour en
finir et abréger ses souffrances c'est tout, et personne ne l'aide!
Alors le droit de vivre est normal
bien sur, donc le droit de mourir devrait l’être aussi, quand on n'en peut plus
de souffrir et surtout quand on est assez conscient pour le demander et le
désirer!
jdeclef12.06.2014 -
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