mercredi 18 juin 2014

LE PROBLÈME N'EST PAS CETTE REFORME POUR LA SNCF MAIS SES AGENTS ET SURTOUT SES SYNDICATS QUI SONT CONTRE TOUT CHANGEMENT QUEL QU'ILS SOIENT!

Des cheminots en grève contre la réforme ferroviaire, le 17 juin 2014 à Marseille.

SNCF: Septième jour de grève alors que la réforme ferroviaire passe à l’Assemblée

SOCIÉTÉ - Retour sur cette nouvelle journée de grève des cheminots, ce mardi…
Les cheminots ont de nouveau reconduit leur grève mardi, refusant de désarmer au septième jour de leur mouvement de protestation contre la réforme ferroviaire, dont les députés ont entamé l'examen, prévu jusqu'à jeudi.
Les assemblées générales de cheminots en grève ont reconduit pour 24 heures le mouvement lancé il y a une semaine par la CGT-Cheminots et SUD-Rail.
Mardi, le taux de participation à la grève s'est maintenu à 14,1%, selon la direction de la SNCF. Elle a relevé «une décroissance» du mouvement «chez les conducteurs et contrôleurs», où le mouvement est le plus fortement suivi, ce qui va permettre «une très nette amélioration du trafic» mercredi.

Brefs blocages

Des manifestations sur le terrain se sont multipliées. Des cheminots ont brièvement bloqué des voies à la gare Montparnasse à Paris, et à l'entrée de Nîmes. A Lille, environ 300 personnes se sont rassemblées devant la gare Lille-Flandres. A Toulouse, ils étaient 300 à 400. A Paris, les cheminots ont manifesté près de l'Assemblée pour faire pression sur les députés qui ont commencé en fin d'après-midi l'examen de la réforme.
A l'ouverture des débats, le secrétaire d'État aux Transports Frédéric Cuvillier a appelé les députés à ne pas se lancer dans «une bataille parlementaire du rail» et à soutenir «un pacte national pour assurer financièrement la pérennité de ce qui est pour nous un modèle de service public».
A droite, si l'UDI s'est dite «encline» à voter le texte, l'UMP, quoique divisée, a fait part de son opposition par la voix de l'ancien ministre des Transports Dominique Bussereau, jugeant que ce texte n'était pas dans une logique d'ouverture à la concurrence.

Coût de la grève évalué à 100 millions

Mais le président du groupe UMP Christian Jacob s'est engagé à ne pas «faire durer les débats» pour ne pas donner de prétexte à une prolongation «d'une grève scandaleuse».
Plus des trois quarts des Français se disent opposés à cette grève, selon un sondage. Exaspérée, la direction de la SNCF estime à 100 millions d’euros le coût de la grève.

Ces services publics (souvent mal gérés notamment financièrement) qui font "la pluie et le beau temps" par des chantages répétitifs fait par leurs syndicats, sur tout et n'importe quoi, alors que tout de même, les agents SNCF ont des "avantages non négligeables" (notamment la garantie de l'emploi entre autres choses) 

Par le pouvoir qu'ils ont de bloquer les transports en commun, mais attention, ce n'est pas parce que eux ont cette puissance de semer le désordre, qu'ils sont les seuls, car en France les fonctionnaires en général (enseignants entre autres par exemple) peuvent aussi user de cet outil qu'est la grève sans s'en priver (mais toujours avec la même protection de leur emploi) et avec  des syndicats qui en usent et abusent (sauf que la SNCF tient le haut de l'affiche avec le plus de nuisance sur la marche de notre pays) 


Conséquences: depuis des décennies on repousse les reformes à faire dans la fonction publique et chez les fonctionnaires, car il ne faut surtout pas toucher à leurs "avantages" dont certains sont anachroniques et dépassés, beaucoup de gouvernements passés droite ou gauche ont hésité et quand on se décide à faire une réforme parce qu'inévitable, quel qu'elle soit, cela déclenche des conflits!

C'est surtout cette différence flagrante entre service public, fonctionnaires et privé qui n'est plus gérable de par ses inégalités qu'il faudrait réformer (retraites, régimes spéciaux, statuts avantages, obsolètes etc...)


Notre pays et notamment les services de l'état ou dérivés doivent faire des économies, car la situation est catastrophique en France et l'exige, il faut avoir le courage de le faire à fond, partout et arrêter de palabrer ce n'est plus une question droite/gauche, c'est faire repartir la FRANCE, tous les autres pays de l'U.E. se redressent sauf nous!


Quand à notre système politique partisan, il est "cul par dessus tête", il faut en changer, car lui faire confiance est une erreur!

jdeclef18.06.2014 -

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