mercredi 25 juin 2014

AVOIR UNE JUSTICE NATIONALE OU UNE JUSTICE ENCORE INFÉODÉE A UNE JUSTICE EUROPÉENNE OU EST NOTRE SOUVERAINETÉ?!

La cour européenne des droits de l'homme, à Strasbourg.

Vincent Lambert: La Cour européenne des droits de l'homme demande son maintien en vie

LOI - Alors que le Conseil d'Etat a rendu l'avis inverse quelques heures auparavant...
La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a demandé ce mardi en urgence le maintien en vie de Vincent Lambert, contre l’avis rendu le même jour par le Conseil d’Etat, a annoncé l’avocat des parents du tétraplégique.
«Ayant pris connaissance de l’arrêt rendu par le Conseil d’Etat», la CEDH a décidé de demander au gouvernement «de faire suspendre l’exécution de cet arrêt pour la durée de la procédure devant la Cour», précise un courrier adressé par la CEDH au gouvernement français, et transmis par Me Jean Paillot.

Les parents «soulagés»,

«Les parents de Vincent sont infiniment soulagés, les larmes de Viviane, la mère de Vincent qui coulaient à la décision de mort du Conseil d’Etat ont été séchées par la cour européenne à qui nous avons demandé asile», a déclaré à l’AFP Jérôme Triomphe un des avocats des parents opposés à l’euthanasie passive de leur fils.
François Lambert, le neveu du patient tétraplégique hospitalisé depuis 6 ans dans un état végétatif, se désole, lui, de cette décision. «J’espère que la procédure va aller vite car la souffrance de Vincent est constante et croissante. Cette décision est un acharnement de plus pour un corps qui n’en peut plus», a expliqué à l’AFP. «C’est encore et toujours le jusqu’au-boutisme des parents de Vincent qui épuisent toutes les procédures alors que la Cour européenne ne déjugera certainement pas l’Etat français dans ce domaine comme l’indiquent toutes les jurisprudences», a-t-il ajouté.
La CEDH intervient dans ce dossier à la demande des parents de Vincent Lambert, dans le cadre d’une procédure qui lui permet d’imposer aux Etats certaines mesures urgentes et provisoires, «à titre exceptionnel», en cas de "risque réel de dommages graves et irréversibles» pour les requérants. Cette mesure d’urgence n’augure pas de la décision qui sera prise au fond. Habituellement, l’examen d’une requête devant la CEDH prend plusieurs années, mais la Cour a précisé mardi que ce dossier «serait traité en priorité».

J'ai déjà commenté sur le sujet, mais en ce qui concerne le domaine judiciaire français c'est difficilement acceptable nos instances les plus hautes de justice et de l'état de notre pays s'étaient prononcées contre le maintien en vie!


(Elles n'ont aucune valeur ?! Pourquoi avoir un conseil d'état ou d'autres juridictions suprêmes si elles ne servent qu'à être déjugées à la fin par une juridiction extérieure à notre pays!)

Mais alors, qu'une institution étrangère pour une affaire essentiellement française se prononce contre les plus hautes juridictions de notre pays, c'est inconcevable (car alors pourquoi avoir une justice nationale, si elle n'a pas le pouvoir de décider dans notre propre pays? 

Nous sommes en Europe d'accord, mais avant tout en France d'abord!)


En ce qui concerne le malade concerné, je le plains de tout cœur:(Je crois que ces parents, hélas sont des gens sectaires et bornés qui sont surement encore plus malades dans leur tête) et que ce pauvre garçon attendra encore!

Et je plains aussi les médecins et le personnel médical qui doivent continuer à le surveiller, car si ce patient devait décéder par un simple arrêt du cœur par exemple, "ces deux illuminés de parents" seraient capables de les accuser de ne pas avoir fait le nécessaire pour le réanimer!


Il serait plus juste de confier la garde essentielle de leur fils sous la seule responsabilité de cette surveillance à ces parents si rigides dans leurs convictions religieuses désuètes et archaïques!

jdeclef25.06.2014 -

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