Cyclisme - Froome : un soupçon qui vient de loin
Contrôlé positif lors de la dernière Vuelta, le Britannique,
qui n'a dévoilé qu'en 2014 souffrir d'asthme, a multiplié les zones
d'ombre.
Il s'agit du dernier épisode d'une longue série de doutes, alimentés par une équipe, la Sky, qui aime autant dominer que jouer avec les limites de la réglementation.
2011 :
l'intrigant paquet de la Sky
Au
dernier jour du Criterium du Dauphiné, course disputée une poignée de semaines
avant le Tour de France où il est de bon ton de montrer ses ambitions, un
produit pharmaceutique est livré à Bradley Wiggins, alors coéquipier de Christopher
Froome. Au lendemain de la réception du colis, Wiggins s'impose lors de l'étape
au Dauphiné, un tremplin avant de gagner son unique Tour de France la saison suivante. Il faut
attendre cinq ans avant que l'agence antidopage britannique ne dévoile la
défense de la Sky : il s'agit, déjà, d'un décongestionnant nasal, le
Fluimucil. Si la version des faits a été mise en doute par les médias
britanniques, l'affaire a longtemps été mise sous le boisseau, notamment à
cause des pressions de Dave
Braisford, le manager de l'équipe Sky.
Juin
2014 : la Ventoline de la discorde
Il
y a trois ans, la Sky s'affirmait déjà comme la meilleure équipe du peloton. Au
Criterium du Dauphiné, premier doute : Christopher Froome est filmé en
train de porter à sa bouche un aérosol de Ventoline, avant d'attaquer ses
adversaires et de creuser l'écart. Il se justifie en disant souffrir d'asthme,
ce qu'il n'avait jamais révélé précédemment. Dans son autobiographie publiée un
an avant, il évoquait seulement la bilharziose, une maladie tropicale, pour
expliquer ses quintes de toux régulières.
Juin 2014 (2) :
la justification et les nouveaux doutes
« La
Ventoline, ce n'est que pendant l'effort. » Comme l'a rappelé Le Monde , Christopher Froome a tenté de se
justifier auprès de l'ancien coureur Paul Kimmage, un journaliste irlandais qui
l'interviewe régulièrement. Il explique que, sans son aérosol, « il est
probable qu(« il narrivera) pas à respirer correctement ». « Je
ne vois absolument pas cela comme un avantage indu. » Par ailleurs, le
coureur assure prendre quotidiennement un corticoïde léger, le fluticasone.
Quelques jours plus tard, pourtant, Le Journal du
dimanche révèle que la Sky a obtenu pour
son coureur l'AUT (l'autorisation à des fins thérapeutiques) pour de la
prednisolone, un autre corticoïde.
Septembre
2016 : quand les Fancy Bears relancent les doutes
Un
mercredi de septembre, l'Agence mondiale antidopage (l'AMA) révèle que plusieurs
dossiers d'athlètes ayant participé aux Jeux olympiques de Rio ont été piratés
par des hackers, le groupe russe Fancy Bears. Christopher Froome, déjà triple
vainqueur du Tour de France, est dans l'œil du cyclone : le coureur aurait
demandé, comme Bradley Wiggins, une AUT pour de la prednisolone
entre 2013 et 2014. Sur les réseaux sociaux, le Britannique se défend
en expliquant qu'il « respecte les règles pour donner le bon
exemple ». Puis il assure – ce qui peut prêter à sourire – que « le
système des AUT est ouvert aux abus et que l'UCI (l'Union cycliste
internationale) et l'AMA doivent le traiter en urgence ».
Juillet
2017 : tension sur la ligne
Christopher
Froome a remporté son quatrième Tour de France et est devenu le troisième
coureur à réaliser le doublé avec la Vuelta (le Tour d'Espagne). Pourtant, le coureur
refuse d'évoquer les zones d'ombre qui jalonnent son parcours. Lors de la
journée de repos du Puy-en-Velay durant le Tour de France, un point de presse
du maillot jaune avait été écourté dans la tension. En cause : un
journaliste avait osé lui poser une question sur « l'affaire » du
colis livré à Wiggins en 2011. Il « a écrit de la merde sur Froome »,
a alors justifié Dave Braisford, le manager de l'équipe Sky.
Novembre
2017 : à la limite de la limite
Cinq
mois plus tard, dans un documentaire diffusé par la BBC, l'ex-entraîneur de la Sky et de
la Fédération britannique, l'Australien Shane Sutton, n'élude pas avoir
« joué » avec la législation sur les AUT. « Est-ce que les
améliorations peuvent passer par l'obtention d'une AUT ? Oui, parce que le
règlement nous permet de le faire. Notre boulot, c'est d'avoir l'avantage sur
notre concurrent (…), mais il ne faut absolument pas franchir la ligne
rouge. » Il semble, pourtant, que Froome a dépassé cette fameuse ligne
rouge en août dernier, lors du Tour d'Espagne.
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Encore
le cyclisme de haut niveau incurable, on n'en sort pas, il faut semble-t-il
vivre avec puisque les sanctions ne sont pas si efficaces que cela, car
l'argent roi fait courir certains c'est plus forts qu'eux !
Alors
les grands champions cyclistes se dopent en espérant ne pas se faire prendre,
la cause on la connait les gains financiers, car les carrières sont courtes
comme pour le football avec magouilles diverses liées à toujours plus d'argent
!
Ou l’athlétisme de premier plan !
Donc ces sports pourris par l'argent roi, mais il y en a d'autres moins connus et tant pis si ces sportifs se démolissent la santé puisque cela rapporte à plein d'autres que nous ne citerons pas, mais tout le monde comprendra !
C'est notre société mercantile à l’extrême qui est polluée par cet argent dont on veut de plus en plus et même bien sûr aussi les citoyens lambda !
Ou l’athlétisme de premier plan !
Donc ces sports pourris par l'argent roi, mais il y en a d'autres moins connus et tant pis si ces sportifs se démolissent la santé puisque cela rapporte à plein d'autres que nous ne citerons pas, mais tout le monde comprendra !
C'est notre société mercantile à l’extrême qui est polluée par cet argent dont on veut de plus en plus et même bien sûr aussi les citoyens lambda !
Jdeclef
03/12/2017 11h38 LP
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