Faut-il s'inquiéter du feu vert américain à la conception de
virus mortels ?
Washington a approuvé le financement de la recherche en
laboratoire impliquant le développement de virus pandémiques. Une décision qui
fait polémique.
Mais la nature des expérimentations inquiète. En effet, il s'agit de manipuler génétiquement des virus pour les rendre plus contagieux et mortels encore. Ce type de recherches a déjà fait des dégâts, d'où le moratoire de 2014. Les « Centers for Disease Control and Prevention » avaient accidentellement exposé 75 travailleurs à l'Anthrax – la maladie du charbon – car ils n'avaient pas rigoureusement suivi le protocole. Au même moment, des fioles du virus de la variole ont été trouvées dans une boîte en carton dans un réfrigérateur non sécurisé sur le campus à Bethesda, Maryland. « Nous avons la responsabilité de veiller à ce que la recherche avec des agents infectieux soit menée de manière responsable, et que nous tenions compte des risques potentiels de bioprotection et de biosécurité associés à cette recherche », a déclaré M. Collins, tout exposant sa conscience du danger d'« une source potentielle de future pandémie ».
Une décision qui divise
De nombreux chercheurs saluent la résolution. « De telles études aident les scientifiques à mieux comprendre comment fonctionnent des organismes dangereux, avec l'ultime but de les arrêter », explique Tom Frieden – directeur du CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et de l'initiative « Resolve to Save Lives » – à CNN. Certains font valoir que les erreurs du passé ont servi de leçon. « Il y a eu des examens plus approfondis des laboratoires travaillant dans ce domaine, ce qui peut mener à une culture de sécurité encore plus robuste. Mais je crains également que le moratoire ait retardé des recherches vitales », estime Samuel Stanley, président du National Science Advisory Board for Biosecurity (NSABB), à Trust My Science. « Je pense que la nature est le bioterroriste ultime et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garder une longueur d'avance. »
D'autres s'inquiètent de la menace que représentent de telles expériences pour des millions de personnes si des germes s'échappent du laboratoire. Ils s'alarment de la puissance d'une telle arme biologique. Michael Osterholm – directeur du Centre de recherches sur les maladies infectieuses de l'Université du Minnesota – s'interroge sur la façon dont les détails de ce travail seront communiqués au grand public. Il affirme, sur Business Insider, que la publication de ce genre d'informations comporte d'importants risques sécuritaires. Il prend l'exemple d'Ebola – qui ne se transmet actuellement que par un contact direct avec des liquides corporels infectés – et suggère : « Si une étude avait trouvé le moyen de modifier génétiquement le virus pour qu'il devienne pathogène dans l'air, je n'aimerais pas que le public ait un plan directeur sur la façon de le faire. »
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On
devrait plutôt parler de dirigeants dangereux, car irresponsables et d'autres
pleutres qui pratiquent la police de l’autruche en ne voulant rien faire et
rien voir ?!
Car
à l'image du président US ou de ses dictateurs qui perdurent dans le monde,
c’est aux peuples démocratiques et autres de s’inquiéter !
Sans
compter cette ONU organisation inutile qui remet ses résolutions ou sanctions sur
le tapis qui ne servent pas à grand-chose car sans effet en cette période de
NOEL qui devrait être de paix !
Ou
qui ne servent indirectement car exacerber les tensions vindicatives de
dictateurs ou extrémistes divers !
Jdeclef
24/12/2017 13h00 LP
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